Innocenté, Harrison Banks retrouve son fauteuil de PDG et proposent à Mifa, Apple, Solo et Kumiko de venir vivre à Golden City. Les enfants lui révèlent alors leur douloureux passé.
Cependant, Banks doit faire face à l’hostilité de son conseil d’administration qui exige sa démission. Pendant ce temps, la professeur Seed est enlevée par un commando. Tout cela ne laisse rien présager de bon…
Banks le milliardaire est de retour ! Et les ingrédients qui ont fait recette sur les six premiers épisodes aussi. Le dessin tout en finesse et d’une grande clarté de Nicolas Malfin s’inscrit harmonieusement dans ces aventures sur fond de science-fiction. L’auteur développe un intéressant design futuriste dans des décors souvent complexes et détaillés.
Pierre Schelle a doté Golden City d’une colorimétrie qui contribue largement à son identité visuelle. L’omniprésence du bleu et la densité de la palette chromatique sont désormais indissociables de la série.
Daniel Pecqueur fait le choix d’évoquer longuement dans la première partie de l’album le passé des enfants orphelins, et cela au détriment de son intrigue principale. L’album y perd en dynamisme, mais renforce le charisme des personnages secondaires. Une fois les flash-backs terminés, l’action et les différentes machinations reprennent leurs droits. La scène finale est une formidable invitation à nous immerger, à l’image de la cité, dans les eaux troubles de Golden City, valeur sûre de la collection Série B.
(par Laurent Boileau)
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