Il fallait bien que cela se termine. Les Beatles du crime ont été abattus par leur ennemi juré, le juge Aaron. Mais l’heure de la vengeance a sonné, le fléau de la justice va bientôt frapper celui qui l’a depuis si longtemps bafouée. Nos quatre héros détrousseurs de nantis vont-ils pouvoir reprendre leur lutte contre l’injustice sociale qu’ils semblent incarner ? Pas vraiment : ils ont un compte à régler entre eux. Dans cette trahison, chacun porte sa responsabilité. Le romantisme n’est plus de mise...
Cet hommage à Londres est magnifiquement mis en images par Griffo dont le registre graphique est, on le sait, efficace et très étendu. On est moins convaincu par le scénario de Desberg qui nous a construit une aventure prometteuse mais dont la résolution, au-delà de l’exposition de personnages extrêmement bien caractérisés, n’aboutit pas à grand chose. Qu’est-ce que l’auteur a bien voulu nous raconter ? On reste, à la fin de cette tétralogie, sans réponse.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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