Après avoir déjoué le complot dont il était l’objet, Banks est parti fêter cela comme il se doit avec Mifa et les autres orphelins. Mais le répit n’est que de courte durée, car l’attaque de Golden City par un commando bouleverse les habitudes de la cité artificielle.
Après plusieurs jours de recherches, les équipes de secours ont retrouvé la ville engloutie. Elle gît par trois mille mètres de fond, en partie détruite. Les sauveteurs tentent l’impossible pour pénétrer à l’intérieur de la gigantesque épave dans l’espoir de retrouver d’éventuels survivants...
Concédons-le : le tome 7 de Golden city était peu emballant. Certes, il fallait reconstruire une intrigue riche après le développement en six volumes du cycle précédent, mais si les longs flash-backs apportaient des éléments intéressants pour le caractère des personnages, ils se révélaient aussi plutôt ennuyeux.
C’est tout le contraire avec ce huitième tome qui redonne l’éclat à cette série fétiche d’anticipation : d’entrée, le récit vous saute au visage, avec la ville de Golden City qui apparaît échouée, éventrée au milieu des abysses, et une bonne part de nos protagonistes qui sont emprisonnés depuis des jours dans une cave obscure.
Utilisant donc les éléments placés judicieusement dans le tome précédent, Daniel Pecqueur captive donc à nouveau son lectorat. Il dissémine les informations, joue avec les émotions des personnages (provenant parfois du cycle précédent) tout en glissant quelques scènes d’action pour soutenir le rythme du récit : un bel équilibre ! Et une fois de plus, le dessin de Nicolas Mafin se mêle aux couleurs clairement identifiables de Pierre Schelle pour nous proposer un spectacle de qualité !
(par Charles-Louis Detournay)
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