Cet épisode commence sur Oa, où Sinestro, enchaîné, réitère ses vœux de Green Lantern. L’intrigue se recentre ensuite sur Hal Jordan. De retour à la vie civile après s’être fait destituer de son rang, celui-ci retrouve ses problèmes de tous les jours.
Être un super-héros et vivre dans l’espace ne vous exonère pas de payer votre loyer et les impôts, et Hal croule sous les dettes.
Alors qu’il discute avec son propriétaire, Hal assiste à l’agression par un malabar d’une femme habitant dans l’appartement en face du sien, une rue séparant les deux immeubles.
N’écoutant que son courage, il bondit vers le lieu de l’altercation, ceux-ci se trouvant au septième étage d’en face et alors que Hal n’a plus sa bague...
Mais il s’agissait d’un tournage pour un film ! Hal se retrouve au poste de police et ne n’espère son salut de la part d’une créature habillée de mauve, Caroll Ferris.
Pendant ce temps, Sinestro veille sur l’invasion de sa planète, Korugar, par le Sinestro Corps. Il se fait repérer par un membre de son ancien Corps et réussit à l’éliminer. Voyant les renforts arriver, Sinestro se carapate hors du secteur.
Hal, quant à lui, essaie de convaincre Caroll de se porter caution pour lui. Furieuse, la radine l’abandonne sur place. Finalement libéré, Hal, décidément dans son mauvais jour, découvre un avis d’expulsion sur la porte de son appartement et se fait surprendre par Sinestro, venu lui proposer de retrouver son anneau.
Geoff Johns mène tranquillement ses intrigues, comme le retour d’Hal Jordan, la gestion de Sinestro et l’avenir de Ganthet. Cependant, nous sommes assez déçus de lire dans ce premier numéro un scénario aux ficelles un peu trop convenues.
Le trait de Doug Mahnkeest inconstant. Autant sur Green Lantern Brightest Day, son dessin tenait la route, autant l’on on se retrouve ici avec un dessin très en deçà de ce que ce dessinateur peut faire. C’est dommage que pour une série phare du DC Universe : on se retrouve avec de très bonnes vignettes et d’autres totalement ratées...
Bref, ce premier numéro du New 52 remplit son rôle sansconstituer jamais une gifle scénaristique comme c’est le cas pour l’Action Comics de Morisson, ni une performance graphique comme ce que Rocafort a fait pour Red Hood & the Outlaw.
Mais nous nous restons optilmstes, car nous savons que Johns a plus d’un tour dans son sac.
(par Antoine Boudet)
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