Green Lantern Corps T. 2 - Par Peter Tomasi & Patrick Gleason (...)

Green Lantern Corps T. 2 - Par Peter Tomasi & Patrick Gleason - Éd. Urban Comics

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Suite des aventures de la vaste organisation des shérifs de l'espace, datant du milieu des années 2000. Cette fois-ci, les histoires se révèlent très connectées à la série principale "Green Lantern" de l'époque, rendant la lecture de cet album moins fluide même si elle reste passionnante une nouvelle fois.

En effet, entre le précédent et ce nouveau tome [1] a eu lieu La Guerre de Sinestro dont les conséquences constituent l’axe majeur des épisodes, avec également la préparation de l’évènement suivant, "Blackest Night". La Guerre de Sinestro est contée dans la série principale, Geoff Johns présente Green Lantern, dont la lecture ou la connaissance constituent un plus à la compréhension de l’album.

C’est la grande différence par rapport au premier volume : les intrigues se trouvent toutes liées à celles de la série Green Lantern qui initie les différents sujets de Green Lantern Corps. Ainsi nous retrouvons les Star Sapphires et les Red Lanterns, sans forcément beaucoup d’explications quant à leur origine. Mais ce sont les conséquences de La Guerre de Sinestro et les Yellow Lanterns qui forment l’ossature des épisodes.

Bien que défaits, beaucoup de Lanterns à la lumière jaune se sont échappés après la bataille et continuent de répandre la peur et la mort. Leur traque et leur arrestation ponctuent une partie du récit, le plus souvent donnant lieu à des séquences cruelles et dérangeantes particulièrement réussies. Nous suivons également le parcours de Mongul, le tyran du Warworld, qui tente de reformer le Corps de Sinestro en prenant le contrôle de ce qu’il reste de ses troupes.

: © DC Comics / Urban Comics

Dans l’ensemble nous avons donc moins d’histoires autonomes, même si la série reste toujours portée par un panel de personnages variés : Guy Gardner, Kyle Rayner, Soranik Natu, Sodam Yat, Arisia Rrab ou encore Saarek, dont nous suivons le quotidien, les histoires de cœur et les secrets de leur passé. Nous avons même la création d’un bar tenu par nos deux terriens au cœur de la citadelle des Green Lanterns.

Au scénario Peter Tomasi prend la suite de Dave Gibbons mais s’inscrit dans la même continuité d’ambiances et de thèmes. Pas de rupture donc, et même s’il est surtout question de "couleurs" (beaucoup de jaune et un peu de violet et de rouge), dans les situations et les défis proposés aux Lanterns nous retrouvons la même dynamique de camaraderie et de lutte contre le mal, qu’elle soit à petite ou à grande échelle.

Avec une belle partie graphique toujours assurée pour l’essentiel par Patrick Gleason, nous sommes là aussi dans la même unité, plongé dans des paysages étranges peuplés de créatures tout aussi fascinantes. Un bel ouvrage qui ravira une nouvelle fois les amateurs des chevaliers d’émeraude avec cet âge d’or qui n’a pas usurpé sa réputation.