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Green Lantern Rebirth T1 - Par Robert Venditti, Rafa Sandoval & Ethan Van Sciver - Urban Comics

Par Guillaume Boutet le 27 janvier 2018                      Lien  
La célèbre force de l’ordre galactique nous revient en version « DC Rebirth » avec un classique de la série : Hal Jordan contre Sinestro ! Une entrée en matière bien fichue mais peu originale, dont la plus grande qualité s’avère d’être une excellente introduction pour les nouveaux lecteurs.

En 2011, lors du lancement de la ligne éditoriale « The New 52 », l’univers des Green Lanterns n’avait pas été impacté en fin de compte par le bouleversement « cosmique » de l‘univers DC, demeurant dans la continuité mise en place par Geoff Johns lors de sa reprise en 2004.

Le célèbre scénariste avait quant à lui tiré sa révérence sur le titre en 2013 dans une ultime histoire que nous n’avions pas manqué d’évoquer et qui concluait la série publiée en librairie par Urban Comics. C’était en 2015 et depuis plus grand chose : Urban Comics a en effet continué de se concentrer sur la période « Johns », via des rééditions ou quelques récits manquant encore en librairie.

Le lancement de la ligne éditoriale « DC Rebirth » apparaît donc comme l’occasion choisie pour enfin faire découvrir au lecteur français la suite des aventures des chevaliers émeraudes. Et ce premier album [1], en dépit du bond dans le temps de quelques années et du lancement d’une nouvelle ligne éditoriale, ne dépaysera pas les anciens lecteurs.

Green Lantern Rebirth T1 - Par Robert Venditti, Rafa Sandoval & Ethan Van Sciver - Urban Comics
Les Yellow Lanterns sans personne pour les arrêter...
© DC Comics / Urban Comics

En effet, force est de constater que nous restons une nouvelle fois dans la continuité créée par Geoff Johns : personnages, organisations et enjeux, tout est là ! Dans cette première aventure, le récit se concentre sur la guerre, désormais traditionnelle, entre le Corps des Green Lanterns, porteur de la lumière verte de la volonté, et celui de Sinestro, porteur de la lumière jaune de la peur.

Tout commence avec la mystérieuse disparition des Green Lanterns : sans opposant, le corps de Sinestro déplace son quartier général, la planète Warworld, au centre de l’univers, là où il y a peu de temps se dressait Oa, le monde des Green Lanterns.

Sinestro lance alors ses agents aux quatre coins de la galaxie afin d’imposer sa loi, l’ordre par la peur, reprenant ainsi sa philosophie initiale, trahissant la promesse faite à sa fille, Soranik Natu, de ne plus user de la terreur.

... mais c’était sans compter Hal Jordan !
© DC Comics / Urban Comics

Tous les Green Lanterns ont disparu ? Pas tout à fait : Hal Jordan, qui avait quitté le Corps il y a quelques temps, décide de rempiler afin de combattre Sinestro. Seul contre l’armée des Yellow Lanterns, l’indomptable justicier réussira-t-il à rétablir la justice ?

Nous retrouvons au scénario Robert Venditti, qui avait écrit la fin de la période « The New 52 » de Flash et également repris la suite de Johns sur Green Lantern. Selon ses habitudes, Venditti livre une histoire relativement simple mais qui met en valeur ses divers personnages.

Ainsi du côté des Green Lanterns, Hal Jordan, John Stewart et Guy Gardner s’illustrent chacun parfaitement bien dans leur domaine de prédilection, à savoir respectivement le héros messianique, le chef de troupes et la tête de nœud vulgaire mais fidèle à ses convictions.

Hal Jordan Vs Sinestro
© DC Comics / Urban Comics

De l’autre côté, Sinestro et sa fille Soranik jouent à merveille le conflit moral que constitue l’application de la loi de façon extrême et sans humanité. Sinestro concède tout de même de ne pas s’en prendre aux enfants… Ce que ne respecte pas forcément ses agents, brutaux, qui apprécient de se délecter de la peur sous toutes ses formes !

Un récit efficace, à l’image du travail des deux dessinateurs Rafa Sandoval et Ethan Van Sciver qui livrent une partition haute en couleurs et en actions, dotée de personnages vigoureux et charismatiques, à l’aise dans les séquences de combats en mêlée qui rendent ici très bien.

Si l’histoire s’avère très classique, et en fin de compte relativement élémentaire, cet album n’en reste pas moins un bon tome de Green Lantern, abordant avec efficacité et clarté ses thèmes principaux, et constituant donc de ce fait une porte d’entrée parfaitement calibrée dans leur univers.

Soranik Natu, fille de Sinestro
© DC Comics / Urban Comics

(par Guillaume Boutet)

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Code EAN : 9791026813408

Green Lantern Rebirth T1. Scénario : Robert Venditti. Dessin : Rafa Sandoval & Ethan Van Sciver. Traduction Edmond Tourriol. Urban Comics, collection "DC Rebirth". Sortie le 5 janvier 2018. 192 pages. 17,50 euros.

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Geoff Johns présente Green Lantern sur ActuaBD :
- Lire la chronique de Green Lantern : le retour d’Hal Jordan,
- Lire la chronique du tome 0,
- Lire la chronique du tome 6,
- Lire la chronique du tome 7.

Green Lantern "The New 52" sur ActuaBD :
- Lire la chronique du tome 1,
- Lire la chronique du tome 4.

Présentation de l’univers de Green Lantern :
- Introduction,
- un petit guide pour se mettre au vert (1/3) ,
- Vert de rage ! (2/3),
- en plein jour ou dans la nuit noire, la guerre ne change jamais (3/3).

[1Les épisodes contenus dans Green Lantern Rebirth T1 : La loi de Sinestro sont :
- Hal Jordan & the Green Lantern Corps:Rebirth #1 (juillet 2016),
- Hal Jordan & the Green Lantern Corps #1-7 (juillet 2016 à octobre 2016).

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