Green Lantern : Terre-Un T. 1 - Par Corinna Bechko & Gabriel (...)

Green Lantern : Terre-Un T. 1 - Par Corinna Bechko & Gabriel Hardman - Urban Comics

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Nouveau titre de la collection des versions « libres » des grands héros DC, une belle aventure, très spatiale et dépressive, qui revisite de façon intéressante l'univers des Chevaliers d’émeraude.

La collection « Terre Un » propose des Graphic Novels qui donnent carte blanche à divers auteurs pour revisiter les origines des grandes figures DC. Après Superman, Batman et Wonder Woman, c’est au tour de Green Lantern d’arriver en France. Seul manque chez nous pour le moment la version Terre-Un des Teen Titans.

Les auteurs nous transposent dans un futur à moyen terme où l’humanité exploite les ressources des planètes et des satellites du système solaire. Sans véritable colonisation, il s’agit surtout de compagnies minières qui gagnent leur vie tant bien que mal, en espérant un jour toucher le gros lot.

: © DC Comics / Urban Comics

Hal Jordan travaille comme astronaute minier pour les entreprises Ferris Galactic. Il tente d’échapper dans la poussière de l’espace à un passé qui le tourmente. C’est lors d’une mission de recherche de gisement, sur un caillou de la Ceinture des Astéroïdes, qu’il tombe sur une épave et le fameux anneau vert.

À partir de là, la découverte de la Galaxie et du Corps des Green Lanterns suit un cheminement tout aussi alternatif. Néanmoins, ce récit n’est pas particulièrement original. Le projet artistique vise surtout à développer une ambiance dépressive et solitaire, dans un univers en ruines et avec une justice qui n’existe plus.

: © DC Comics / Urban Comics

La résistance contre le totalitarisme apparaît comme un autre thème majeur. Sans but, sans ami ou allié, Hal Jordan se reconstruit et comble toutes ses lacunes grâce au nouveau rôle que lui donne l’anneau. Et cela, en voyageant à travers tout l’espace sans que jamais nous ne voyions la Terre, hormis dans les dernières pages.

Une histoire simple, parfaitement servie par un graphisme à la fois brut et ciselé, qui joue beaucoup sur la lumière et son absence. En bref, un très bel album qui repose sur son ambiance, sans pour autant oublier l’action et le sens de l’épique. Seul bémol : l’absence de suite pour le moment, alors que l’album date déjà de 2018.