H.O.P.E : tomes 1 & 2 - Par Janolle - Drugstore

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Une série post-apocalyptique bien construite, qui met en avant les relations entre adolescents, dans un monde où il faut juste tenter de survivre.

Les Drachs ont débarqué un jour sur Terre, sans que l’on s’y attende. Leur technologie et leurs armes largement supérieures ont permis notre éradication simple et rapide.

Les Anciens, avant de périr, ont lancé un projet fou, celui de la sauvegarde de l’espèce humaine : H.O.P.E. (Human Operation for Preservation and Evolution). Des ruches souterraines ont été construites, et des embryons y ont été placés en état d’hibernation, devant être réveillés une fois les envahisseurs partis, dans l’espoir de repeupler la planète.

Réveillés progressivement, des groupes d’adolescents découvrent une planète qui n’est plus que désolation et décombres. Mais ils ne sont pas seuls, car les Drachs ont laissé derrière eux des gardiens, bien décidés à ne laisser personne reconquérir leur territoire…

H.O.P.E : tomes 1 & 2 - Par Janolle - Drugstore

Sans que l’on puisse en faire un axiome gravé dans le marbre, la bande dessinée semble suivre également quelques modes et courants. Ainsi, à la fin des années 1970 et dans les années 1980, les séries post-apocalyptiques eurent le vent en poupe : Beatifica Blues, Simon du Fleuve, la Terre de la Bombe, Armalite 16, Iberland, le Monde d’Arkadi, Hybrides, Hombre et les autres, sans oublier deux d’entre elles encore bien vivantes aujourd’hui : Neige et Jeremiah.

Le genre n’est pas tombé en totale désuétude, car il est constamment revisité par les auteurs, le dernier élément apporté étant de confronter des enfants et adolescents à ce monde sauvage à reconstruire : Seuls et H.O.P.E..

Dans le cas de ce dernier, chaque tome revisite un des schémas possibles des microcosmes : le premier volume démontre les défauts et qualités de la démocratie pure face à l’individualité, tandis que le second s’intéresse au despote éclairé, dans un modèle presque sectaire.

Sa série n’est certes pas une révolution du genre, mais Janolle soigne suffisamment ses personnages et ses décors pour offrir une intrigue de bonne facture. À noter que le second volume comprend un petit dossier graphique d’une rare qualité.

(par Charles-Louis Detournay)

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