Loreena Sunbury est une jeune et riche héritière confiée, après la mort soudaine de ses parents, à la garde de son oncle. À première vue bienveillant, ce dernier fait tout pour assurer la sécurité de sa jeune protégée, quitte à la couper un peu du monde dans la splendide demeure de New Salem. Tout semble pour le mieux jusqu’au jour où la jeune femme croit se faire attaquer dans son salon par une des statues de pierre qui décore la pièce. En dépit du côté délirent de cette assertion, Forester Hill s’en mêle et cherche à résoudre l’énigme, d’autant plus qu’il n’est pas insensible aux charmes de la ravissante héritière…
Une nouvelle fois, Mythic confronte son héros à une créature de r^ve, que Forester Hill s’est fait une spécialité de secourir. Si les récits ne se ressemblent certes pas d’un album à l’autre, certains lecteurs risquent de se lasser de ce mode opératoire inchangé. Une lassitude qui n’a en tout cas pas encore atteint Kas. On sent en effet que le dessinateur polonais prend un réel plaisir à dessiner toutes ces jolies demoiselles avec, il faut l’avouer, un certain talent.
Heureusement, il reste au centre du récit de Mythic, les relations conflictuelles entre Hill et son fantôme de femme. L’intrigue principale liée à son meurtre distribue peu à peu ses cartes et nous fait espérer un septième et dernier tome s’achevant sur un coup d’éclat.
(par Olivier Wurlod)
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