En effet, suite à un accident survenu dans le premier tome, ce petit galopin de Hanada, toujours prêt à faire mille bêtises, a fini affublé de ce pénible pouvoir, qui l’amène à se retrouver impliqué dans d’étranges situations.
Dans ce troisième tome, sur cinq que comprendra la série, Ichiro est confronté, entre autres, à un esprit frappeur encore plus malicieux que notre héros, tout en étant aussi démoniaque que redoutable. Ce n’est qu’une mésaventure parmi tant d’autres, qui agrémente la vie de ce petit bonhomme, aussi incorrigible qu’attendrissant. Sa petite tête de bouddha, son sourire farceur et ses pitreries font de Ichiro un protagoniste attachant.
Ainsi, Makoto Isshiki aborde le thème de la mort de manière de manière calme et terre à terre. Une façon innocente d’apprendre les aléas de la vie. Il l’exprime fort bien par la manière de concevoir les bébés, qui prend quasiment tout un chapitre, ou encore par la poésie du jardinier, qui plante sa petite graine, ce qui devient comique, étant donné qu’Hanada ne comprend pas réellement ce qu’il raconte.
Un bel univers, pour ce titre que Ki-oon a inscrit dans sa collection inter-générationnelle Kizuna.
(par Marc Vandermeer)
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Hanada le garnement T.3. Auteur : Makoto Isshiki. Éditeur : Ki-oon. Traducteur : Sebastien Ludmann. 238 pages. Sortie : le 11 janvier 2018. Prix : 7,65 euros.
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