Harley Quinn Infinite T. 2 - Par Stephanie Phillips & Riley (...)

Harley Quinn Infinite T. 2 - Par Stephanie Phillips & Riley Rossmo - Éd. Urban Comics

Par Guillaume Boutet le 12 septembre 2022

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Harley Quinn Infinite T. 2 - Par Stephanie Phillips & Riley Rossmo - Éd. Urban Comics

Le chaos règne de nouveau dans les rues de Gotham à cause de la toxine de l'Épouvantail, mais pour l'heure notre chère Harley a un objectif bien précis : retrouver Poison Ivy retenue prisonnière. Un second acte toujours aussi efficace mais pas totalement convaincant.

Ce deuxième tome [1] se révèle dans la continuité exacte du précédent. En soi, il s’agit d’une chose rassurante et plutôt bienvenue, mais comme nous avions eu une impression de long prologue lors de notre lecture du tome un, ce sentiment se répète. Et c’est bien dommage car les bonnes idées et les personnages intéressants ne manquent pas.

Nous retrouvons donc Harley Quinn revenue à Gotham dans le but de se racheter une conduite en luttant contre les vilains qui y sévissent. Néanmoins, après que sa machination ait été déjouée, Hugo Strange n’en reste pas moins libre et continue de travailler à ses œuvres. Tandis que du côté de Keepsake, celui-ci ne pense qu’à se venger d’Harley, et dans ce but il réunit une nouvelle équipe de super-vilains au style douteux.

En soi, rien de nouveau : nous poursuivons les intrigues lancées au premier tome, avec les mêmes vilains. Il y a bien un élément neuf, la quête pour retrouver Poison Ivy, mais ce périple fait intervenir Keepsake et après son issue, et en dépit de quelques promesses, le récit retrouve son statu quo.

: © DC Comics / Urban Comics

Si ces nouvelles aventures d’Harley se présentent comme une sorte de retour aux sources avec un personnage définitivement rangé du côté des bons et luttant contre le crime, dans les faits les choses s’avèrent un peu différentes. En effet, dans ce tome Harley ne s’atèle pas réellement à cette mission : ce sont plutôt les vilains qui viennent lui "pourrir sa journée".

Évidemment au bout du compte, les méchants sont mis hors d’état de nuire, mais ce qui occupe l’essentiel des épisodes de cette série s’avère en réalité la culpabilité des personnages : en premier lieu Harley et Kevin, mais aussi tous les personnages qu’ils aident et se retrouvent dans leur groupe de discussion thérapeutique.

C’est sans doute là que résident l’originalité et la marque de ces nouvelles aventures d’Harley : l’analyse du sentiment de culpabilité des personnages à la recherche de leur rédemption. Une très bonne idée, mais il reste dommage que ces états d’âme prennent tellement de place qu’au final Harley oublie sa mission et apparaît un peu trop passive face aux machinations de ses ennemis, se contenant de réagir à leurs attaques.