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Hauteville House T4 : Atlanta - par Duval, Gioux, Quet & Beau - Ed. Delcourt

Par Olivier Wurlod le 3 novembre 2007                      Lien  
Avec 65.000 albums vendus pour les trois premiers tomes de la série, {Hauteville House} représente une belle réussite pour la maison Delcourt. Confiant, l’éditeur s’est décidé à une mise en rayon de 18.000 exemplaires pour le quatrième et dernier tome du premier cycle {Atlanta} contre 13000 volumes pour le tome 3: {Le Steamer Fantôme}

Dans ce dernier chapitre fermant le premier cycle de la série Hauteville House, les deux acteurs majeurs de la célèbre bataille d’Atlanta se retrouvent face à face. D’un côté Sherman à la tête d’une puissante armée nordiste et de l’autre le général Hood plus faible militairement, mais en possession d’une arme secrète amenée par les frères Mauguy, deux Français envoyés par l’empereur Napoléon III pour aider les confédérés à remporter la bataille. Le temps est donc compté pour les agents français Gavroche et Georges et pour la délicieuse, mais dangereuse, Américaine Zelda dans leur mission de mettre hors d’état de nuire cette fameuse arme secrète, dont la puissance a largement été démontrée lors de sa découverte au Mexique (voir les tomes qui précédent). Arriveront-ils à renverser le cours de cette bataille ? À remettre la main sur cette arme ? Et enfin, à contrer les volontés de cet empereur français contre lequel ils luttent avec tant d’ardeur ?

Hauteville House T4 : Atlanta - par Duval, Gioux, Quet & Beau - Ed. Delcourt

Les chiffres le montrent bien, la série est parvenue à attirer un large lectorat. La conclusion à cette première histoire de la série était donc d’autant plus attendue. Malheureusement, elle s’avère profondément décevante. Aucune surprise dans le scénario de Fred Duval, dont la fin de l’histoire s’apparente à une sorte de happy end à l’américaine. En ce qui concerne le dessin de Thierry Gioux, d’une manière générale la qualité est à nouveau là, notamment dans le rendu de l’univers sur fond de technologie steampunk. Mais dans certaines pages, il ressort malheureusement un fort sentiment de travail bâclé. Certains visages de personnages secondaires (soldats sudistes ou nordistes) sont très mal dessinés. Le pire se situe au niveau de l’arme secrète. On a l’impression d’avoir là un robot tout droit sorti du dessin animé japonais des années quatre-vingt Goldorak et paraissant totalement ridicule au milieu du champ de bataille des dernières planches. L’aura bleutée rajoutée par la coloriste Carole Beau n’arrange en rien la crédibilité de ce soi-disant monstre. À part ce choix peu judicieux, la colorisation reste tout à fait adéquate, en continuation avec les tomes précédents.

Pour conclure Atlanta semblait prometteur, mais s’avère être une déception. Cela est d’autant plus dommage pour une série qui avait présenté jusqu’ici une réelle qualité. Espérons que cela n’entachera pas l’avenir du prochain cycle déjà annoncé.

(par Olivier Wurlod)

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