Ce secret a marqué à jamais sa vie d’homme et tient dans une boîte en fer de biscuits Melior, enterrée au pied d’un arbre dans le jardin. Il remonte à la guerre et à un crime resté inexpliqué, dont la victime est son père. Mais il est supplanté par un enjeu plus important encore : la survie de la Loge Première traquée par les gardiens du sang, alliés pour la circonstance par le SS Joseph Kramer, un nom qui se rendra tristement célèbre à Auschwitz. En quoi Hertz est-il lié à cette affaire qui a lieu alors qu’il n’est encore qu’un enfant ? Notre discret personnage profite de cette terrible nuit pour révéler à sa femme Léa, restée profane, les tenants et les aboutissants de ce double mystère.
Une fois de plus, dans cette séquelle du Triangle Secret, Convard nous fascine par son habileté à nous mener par le bout du nez dans une intrigue pourtant ténue. Dans cet épisode, il rappelle que les francs-maçons ont été eux aussi, aux côtés des juifs, des gitans, des noirs, des homosexuels et autres « ennemis de la race aryenne », les victimes de la barbarie nazie.
(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))
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