Cette journée semblait normale jusqu’à ce que survienne un évènement qui vient semer la panique. Sans qu’on ne sache comment ni pourquoi, des morts-vivants envahissent la ville et attaquent ceux qui se trouvent sur leur chemin. Un groupe d’élèves et l’infirmière de l’établissement se retrouvent coincés dans leur lycée tandis qu’à l’extérieur les zombies se multiplient.
Le synopsis de Highschool of the Dead fait clairement dans la simplicité. Il n’y a pas de quoi démarquer le scénario de Daisuke Sato : les zombies contaminent évidemment par morsure et ne sont neutralisés que lorsqu’on leur défonce le crâne, les personnages principaux s’arment avec ce qu’ils trouvent, voient mourir leurs amis sous leurs yeux, et tentent une fuite à bord d’un bus. Rien qui n’ait déjà été éprouvé par d’autres auteurs ou réalisateurs, pas même dans le ton.
Malgré cette non-originalité, on se laisse tout de même embarquer sans ennui, les mésaventures des lycéens étant assez bien rythmées et enrobées d’émotions.
Graphiquement, le constat est moyen. Le trait de Shouji Sato manque de personnalité et les arrière-plans sont globalement bien vides, le grand format n’aidant d’ailleurs pas à dissimuler ces imperfections. La mise en couleur tente de combler cette sensation de vide avec plus ou moins de réussite. Le résultat n’est pas subjuguant de beauté mais se veut honnête.
Cette édition couleur de Highscool of the Dead est donc avant tout destinée aux inconditionnels du genre. Mais elle peut aussi séduire les curieux, les zombies ne courant finalement pas beaucoup les rues dans les mangas horrifiques.
(par Baptiste Gilleron)
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