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« Houba ! Une histoire d’Amour » ou Franquin revisité

Par Nicolas Anspach le 23 février 2010                      Lien  
53 ans après la parution du {Nid des Marsupilamis}, l’un des albums les plus réussis d’{{André Franquin}} pour {Spirou & Fantasio}, Marsu Productions nous propose une autre lecture de ce livre en publiant la version animalière de cette histoire. Le découpage de Franquin a été revu pour se focaliser sur les mœurs et les habitudes de vie des Marsupilamis.

« Houba ! Une histoire d'Amour » ou Franquin revisitéAlors que Liliane, son épouse était enceinte d’une petite fille, André Franquin réalisait l’un de ses albums majeurs : Le Nid des Marsupilamis. Radicalement différents des précédents Spirou et Fantasio qu’avait signés le successeur de Jijé et de Rob-Vel, Franquin s’était éloigné un temps des aventures du groom pour confectionner un documentaire animalier autour du Marsupilami, un personnage créé en en 1952, dans Spirou et les Héritiers, où Spirou et Fantasio découvraient cet étrange animal dans la forêt Palombienne.

Dans Le Nid des Marsupilamis, Spirou et Fantasio sont invités à assister à une conférence que donne leur amie Seccotine. Ils n’en connaissent pas le sujet. Ils découvrent avec surprise que la jeune femme est allée filmer des marsupilamis dans leur environnement naturel. Dès la huitième planche, le récit se transforme en documentaire, avec des récitatifs où Seccotine, la narratrice, explique les habitudes et les mœurs de ces animaux confrontés à la rudesse sauvage de la forêt vierge.

Depuis la disparition d’André Franquin, Marsu Productions fait revivre l’œuvre du créateur de Gaston Lagaffe en proposant un autre regard sur ses albums. Jean-François Moyersoen, le patron de la maison d’édition, a produit une exposition à Paris et à Bruxelles, publié des livres d’études, des livres thématiques, des tirages « en version originale » d’albums des Idées Noires, de Gaston Lagaffe ou des meilleurs Spirou et Fantasio. Il nous offre aujourd’hui une autre relecture du Le Nid des Marsupilamis avec un album au format à l’italienne intitulé Houba ! Une histoire d’amour dans lequel il reprend le documentaire sur les marsupilamis en enlevant les textes narratifs et les passages du récit se déroulant dans un autre lieu que la forêt palombienne. Autrement dit, tous les passages où apparaissent Seccotine, Spirou, Fantasio et d’autres personnages humains ont été éliminés.

Extrait de "Houba ! Une histoire d’amour"
(c) Franquin et Marsu Productions.

L’ouvrage, publié au tirage limité de 50.000 exemplaires, a bénéficié d’un travail d’adaptation, de restauration et d’une remise en couleur orchestrée par Catheline et Frédéric Jannin.

Dans Houba ! Une Histoire d’Amour, publié à l’occasion de la Saint Valentin, l’éditeur met donc l’accent sur la vie du Marsupilami dans la forêt, mais aussi sur sa rencontre avec la Marsupilamie. Celle-ci débute bien évidement par une parade de la Marsupilamie, les réactions un peu idiotes du Marsupilami pour séduire sa belle, par la création d’un nid douillet pour y fonder une famille, et bien sûr la défense de celui-ci contre le jaguar et les autres prédateurs. A la fin du récit, Franquin nous réserveune surprise de taille : Les Marsupilami sont ovipares ! Étrange pour un animal qui possède un nombril…

Extrait de "Houba ! Une histoire d’amour"
(c) Franquin & Marsu Productions

Cette histoire reste moderne, dynamique, subtile et poétique. Mis à part quelques agrandissements de cases où le trait de Franquin a souffert, l’ensemble de cette édition spéciale est d’une très grande qualité. Houba ! Une Histoire d’amour devrait ravir les nostalgiques, mais aussi la jeune génération. Cette œuvre, sans aucun dialogue (mis à part des « Houbi », des « Houba » et autres « Bi ! Bibi ! »), est parfaitement compréhensible par les enfants dès le plus jeune âge.

(par Nicolas Anspach)

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26 Messages :
  • « Houba ! Une histoire d’Amour » ou Franquin revisité
    23 février 2010 10:26, par Maë l Rannou

    "Marsu Productions fait revivre l’œuvre du créateur de Gaston Lagaffe en proposant un autre regard sur ses albums"
    Vous voulez plutôt dire "continue de chercher comment se faire encore et encore plus d’argent sur le dos d’une marque commençant à s’épuiser" ? Je dois dire que là c’est saisissant, publier le même album sans les textes dans un autre format fallait oser ! Certains appelleraient ça un charcutage honteux et irrespectueux mais apparemment ici c’est rendre service à l’auteur et au leceur, allez comprendre.
    Enfin bon, s’il y a des gogos pour acheter je comprend les ayants-droits, ils auraient tort de s’en priver.

    "L’ouvrage, publié au tirage limité de 50.000 exemplaires"
    haha

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    • Répondu par Vincent le 23 février 2010 à  13:52 :

      50.000 ex c’est pas rien.

      Je commence à voir sur Paris, quelques exemplaires en occaz. Signe que des personnes ont acheté sans se rendre compte du doublon avec l’album du NID DES MARSUPILAMIS...

      Après tout, l’album neuf est souvent sous blister.

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      • Répondu par xav kord le 23 février 2010 à  17:17 :

        A moi aussi cet album me paraît être surtout un vaste coup de marketing ; comme mes petits camarades, j’apprécie particulièrement le tirage "limité" à 50 000 (cinquante mille) exemplaires ("oui, mais ils sont numérotés !").
        Cette sortie est à mettre en relation avec la récente interdiction du "Blog de Franquin".... Le rodwellisme serait-il contagieux ?

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        • Répondu par Oncle Francois le 23 février 2010 à  19:07 :

          Je vous trouve bien dûr avec cette publication que l’on m’a offert pour la saint-Valentin ! Bien évidemment, l’histoire est connue, mais on a droit à une présentation totalement différente et à beaucoup de cases agrandies qui restent superbes. Et 50 000, ce n’est pas beaucoup pour tous les amoureux de France et de Belgique (même s’il est vrai que l’on peut être amoureux plusieurs fois dans sa vie, dieu merci !). J’avais déjà lu l’album du Nid, mais l’avantage des classiques, c’est qu’ils apportent à chaque fois un plaisir renouvelé de lecture ! J’en conseille la lecture à Monsieur Cornette qui n’avait pas l’air de savoir qu’une Marsupilamie avait également une longue queue !

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          • Répondu le 23 février 2010 à  21:27 :

            "Je vous trouve bien dûr avec cette publication que l’on m’a offert pour la saint-Valentin !"

            Vous pensez bien que si nous avions appris auparavant que vous aviez reçu cet ouvrage en de pareilles circonstances, nul ne se serait permis d’émettre quelque commentaire négatif sur celui-ci ! Toutes nos excuses encore.

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            • Répondu par Oncle Francois le 23 février 2010 à  22:48 :

              Pourquoi prenez-vous ce petit ton ironique ? Je voulais juste dire que pour une fois, j’avais lu le livre de la première à la dernière page (pas difficile lorsqu’il s’agit du grand Franquin !!). De plus, il faut le reconnaitre, le livre se lit plutôt vite, c’est son principal défaut, lié à l’absence de dialogues (à part Houbi et Houba, bien sûr, mais c’est un peu répétitif à la longue...), et au faible nombre de cases par page. Mais quelle poésie ! quel humour ! quelle dextérité ! et quel talent !!

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              • Répondu par Maë l Rannou le 24 février 2010 à  09:07 :

                On est d’accord, Le Nid est un album superbe, plein de poésie, d’humour, de dextérité etc...

                D’où une certaine surprise quand on voit cet album penser dans sa globalité être découpé, charcuter me semble vraiment le mot, pour une simple raison commerciale.

                Sans compter la laideur des couleurs, soulevé par quelqu’un d’autre, qui enlaidissent le dessin majestueux de Franquin (qui certes y survie, mais y perd beaucoup).

                Pour ma part je pense que 50.000 c’est bien trop, il n’aurait pas du y avoir un seul tirage pour cette fumisterie. Marsu Prod nous y avait habitué depuis longtemps mais là ils font fort !

                Le bouquin est, pour une fois, accessible. Mais pour 10€, personnellement, je préfère racheter l’album original.

                J’espère juste que les vrais amateurs, au noms desquels vous semblez vouloir parler, ceux qui aiment la BD franco-belge et les classiques, seront simplement logiques. Et n’achèteront pas ce dégueuli.

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                • Répondu par Oncle Francois le 24 février 2010 à  22:32 :

                  Ce n’est pas parce que je suis un jeune retraité (et simultanément fringuant sexe-à-genaire, grâce aux petites pilules bleues du bon docteur Schweitzer, euh pardon Pfizer !°)que je suis systématiquement un vieux réactionnaire passéiste et figé dans l’immobilisme des grands sauriens au sang froid.

                  Voyons les choses en face, si vous le voulez bien : il est bien précisé que l’adaptation, la restauration et les couleurs sont de Catheline et Fréderic Jannin (celui de Arnest Ringard, Germain et nous, et aussi les dessins animés de Lagaffe). Il s’agit d’un ami de longue date du Maître, qu’il a choisi de son vivant. Il faut le reconnaitre, la technique de colorisation de l’imprimerie Dupuis des années cinquante n’a pas grand chose à voir avec les possibilités actuelles.

                  Pourquoi vous souviez vous du tirage important de ce livre ? S’il y a des invendus, ils trouveront preneurs les années suivantes !

                  Aprés vérification, il apparait que les planches de Franquin de l’époque comportaient quatre bandes. Une page à l’italienne comporte deux bandes, donc les cases ont été agrandies. L’agrandissement met en valeur la force et la pureté du trait d’AF.

                  Si l’on avait du retrouver Spirou, Fantasio et Seccotine, il n’y aurait eu aucune différence significative avec l’édition Dupuis. De plus, vous n’étes certainement pas sans savoir que Franquin n’appréciait pas outre-mesure Spirou et Fantasio, personnages trop sérieux à son goût. Donc il est clair qu’il s’éclatait (pour reprendre une expression de jeunes, je ne parle pas d’apoplexie, bien sûr, c’est un autre débat) d’un point de vue personnel en dessinant le Marsu et plus tard Gaston. Aviez vous noté qu’ils avaient la même tête (empruntée à celle du Jeep de Segar) d’ailleurs ?

                  Il est possible que cette parution soit opportuniste et liée au marketing, bien sûr. Mais est ce une tare ?? Je préfère relire un Franquin déjà connu à un mauvais livre récent, si vous voyez à quelle tendance indigeste, sans consistance, moderne et hermétique je fais allusion. Dans le cas d’un lecteur de BD novice,le quidam entre 20 et 45 ans qui pousse la porte d’une librairie BD, sans être bêtement obsédé par les mangas, il va découvrir sur la table, bien en évidence, ce beau livre. Imaginez son émerveillement, il pourra lire ce beau livre avec sa copine, au lit. N’oublions pas les conditions exceptionnelles qui ont poussé Franquin à réaliser cette oeuvre !

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                  • Répondu le 24 février 2010 à  23:50 :

                    Autant de conneries en si peu de mots, c’est un record.

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                  • Répondu le 25 février 2010 à  10:21 :

                    Jannin avait beau être ami de Franquin, c’est un technophile ébahi devant l’informatique et sans trop de discernement. Récemment il a été de tous les plans pourris concernants l’oeuvre de Franquin (recolorisation des couv’, dessin animé épouvantable et enfin cet album), sa crédibilité en a pris un coup.

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              • Répondu le 24 février 2010 à  10:41 :

                Plus de 50 ans pour lire et apprécier le Nid des Marsupilamis, ca tient de la performance

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  • Je suis sidérée par la qualité du papier.
    On dirait du papier journal, tellement il est fin.
    Du coup il y a des effets de transparences pas très heureux.
    Bizarre, quand on voit la qualité du papier des intégrales de Gaston, chez le même éditeur.

    Ensuite, ce n’est que mon avis, mais je trouve que les couleurs à l’ordi (plein de dégradés Photoshop) sont du plus mauvais goût.
    Rien ne remplacera jamais la première édition, les premières couleurs et surtout la présence de Spirou, Fantasio et Seccotine.

    Cet album aurait dû être recolorisé selon la même technique que Chaland, dans Noël et L’élaoin.
    C’était très classe et ça rendait hommage au travail d’orfèvre de Franquin.

    M’enfin...

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  • Est-ce que le marsupilami va de nouveau être autorisé dans les aventures de spirou et fantasio ?

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    • Répondu le 24 février 2010 à  15:46 :

      Ca semble prendre le chemin inverse. Marsu Prod semble très embêté que Spirou et le Marsu se soient cotoyés alors zou, on réédite des histoires de Spirou en prenant soin d’effacer ce dernier :D

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      • Répondu par Patrick Pinchart le 24 février 2010 à  20:54 :

        Je puis apporter mon témoignage d’ex-éditeur des intégrales de Spirou et Fantasio, chez Dupuis.

        J’avais décidé, pour les couvertures des albums signés Franquin, d’utiliser les dessins de couverture des anciens recueils du journal, pour lesquels le créateur du Marsupilami® avait fait des merveilles de composition.

        Bien sûr, une fois que le Marsupilami® est apparu dans les aventures de Spirou et Fantasio, sa géniale création s’est retrouvée logiquement dans les dessins de couverture des recueils, et donc potentiellement en couverture des intégrales. Et cela sans que Dupuis paie des droits d’utilisation pour la présence de l’animal, imaginez le scandale !

        Marsu-Productions a fait pression pour que l’on retire le Marsupilami® des dessins de Franquin, ce que j’ai bien sûr refusé.

        D’abord parce que ces dessins faisaient partie de l’univers de la série "Spirou et Fantasio", dont les droits appartiennent bien à Dupuis, mais qu’en plus Marsu-Productions ne se gênait pas pour, de son côté, utiliser des dessins de Franquin provenant du journal "Spirou" et mettant en scène le célèbre groom. Par exemple dans le magnifique livre "Les Noëls de Franquin", sorti juste avant, où il est même en couverture.

        La Direction éditoriale de l’époque (Eric Verhoest pour ne pas le nommer) m’a tout logiquement — et courageusement — soutenu.

        Malheureusement, le vent a tourné chez Dupuis, comme vous l’avez lu si vous suivez bien "Actua BD", et les pressions de Marsu-Productions (très insistantes, pour utiliser un euphémisme : il fallait des nerfs solides pour y résister) ont porté leurs fruits.

        Prenez, par exemple, le tome 6, "Inventions maléfiques". Le dessin original de Franquin que j’avais choisi pour la couverture a été photoshopé pour en supprimer le Marsupilami®. A ma grande fureur, mais bon, quand le livre a été fabriqué, je n’étais plus là pour empêcher ce qui est bien une censure. Une censure pour de bêtes raisons vénales.

        Donc, je confirme : la rodwellisation du Marsupilami® a commencé.

        Cela dit, Marsu-Productions n’est pas TOTALEMENT vénal : il n’a pas forcé Dupuis à retirer le Marsupilami® de toutes les cases des aventures de Spirou et Fantasio. Enfin, pas encore...

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        • Répondu par LC le 24 février 2010 à  23:34 :

          Ca fait plaisir de vous revoir sur le pied de guerre Patrick après votre chute.

          J’ai toujours pensé que le marsupilami ne se suffit pas à lui-même, il n’est finalement qu’un faire-valoir des héros, un second rôle à l’instar de Spip. Marsu-prod n’a pas repris que le marsupilami, il a également ré-utilisé Noël (de Bravo les Brothers) et Zabaglione, je me demande alors quelle jurisprudence existe dans un cas de droit d’auteur aussi complexe.

          Bien qu’il ait repris son personnage du marsu en abandonnant le personnage de Spirou, Franquin l’a quand même dessiné dans la première histoire de Fournier, les frontières sont donc floues. Fournier a-t-il le droit de dessiner le marsu quand il dédicace cet album ?

          Quand marsu-prod édite QRN sur Bretzelburg en fac similé des pages originales, les droits de cette histoire appartiennent à Dupuis. Quel est l’accord ?

          Le marsu n’est rien sans Spirou et Fantasio.
          Spirou et Fantasio sont orphelins sans le marsu, mais ça ne les empêche pas d’exister pleinement.
          Je pense que le marsu a plus besoin de Spirou et Fantasio que l’inverse.

          Trafiquer l’oeuvre de Franquin pour supprimer le marsu d’un côté, comme supprimer tout ce qui n’est pas marsu de l’autre (comme cet affligeant album tronqué du Nid des Marsupilamis) est une offence faite à l’auteur. Dans ce cas comme dans celui de Hergé, l’intégrité des auteurs ne pèse rien face à la puissance de l’argent facile.

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        • Répondu par Fred Boot le 25 février 2010 à  14:22 :

          Bravo !

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        • Répondu le 25 février 2010 à  21:58 :

          J’avais déjà remarqué cette censure dans la collection des voitures de Spirou chez Atlas. Les petits dépliants accompagnant les figurines reproduisaient les couvertures des albums avec effacement du Marsupilami... Cela m’avait frappé la première fois sur la couverture de l’album "le gorille a bonne mine". De voir ce gorille regarder sa main ne tenant rien m’avait sidéré. Et cela s’est confirmé dans toutes les reproductions de couvertures où figurait le marsu...
          Les seuls copyright étaient Franquin & cie, et Dupuis...

          Je ne trouve pas cela respectueux ni de l’auteur, ni de l’oeuvre, ni de son histoire. Comment on appelle ça ? Iconoclastie, révisionnisme ?

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  • N’y a t-il pas un droit moral sur l’oeuvre que les héritiers peuvent exercer s’il y a dénaturation , comme c’est manifestement le cas dans ce choix aberrant de censurer tout ce qui n’est pas représentation du Marsupilami ( exit les propres héros de la série ! On croît rêver devant tant de désinvolture par rapport au travail original de Franquin ).
    Tout le mystère et le crescendo humoristique voulu par l’auteur qui nous convie à cette conférence haute en couleurs passe donc à la trappe !
    C’est une première dans le domaine du charcutage éhonté , et cette honte est pour l’éditeur .

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    • Répondu le 26 février 2010 à  02:20 :

      Les héritiers en question ont décidé de confier la gestion de leur droit (y compris moral semble-il) à Marsu Prod alors je crois qu’on est pas près de les entendre...

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      • Répondu par Catheline le 28 février 2010 à  10:16 :

        Dans "Houba", il n’y a pas un seul dégradé photoshop (technique trop souvent utilisée lors de la première remise en couleur de l’œuvre de Franquin, c’était les débuts du logiciel, les gens s’en donnaient à cœur joie).

        N’y a t-il vraiment rien à gagner à prendre la planche originale, la scanner à 1200 dpi, la restaurer en zoom à la limite "maniaque", afin de ne pas perdre un seul trait aussi léger soit-il (tel les traits de crayons qui font tant vivre les dessins du maître et qui n’étaient bien sûr pas repris par les machines de Dupuis à l’époque).

        Une petite tristesse cependant : toutes les planches de l’album n’ont pas été retrouvées.

        Donc colorier ces planches, avec l’aide de dessins en couleurs directes de Franquin, afin de savoir quelle était la VERITABLE palette de couleurs qu’il aurait aimé voir habiller son dessin.

        Prendre le temps de corriger les ventres des marsupilamis (d’une sorte de gris bleuté), les parties de personnages prises pour le décor et autres erreurs ou oublis (je ne veux pas flinguer les coloristes de l’époque, on sait qu’ils étaient submergés et n’avait pas notre liberté technique actuelle).

        Alors bien sûr, les nostalgiques préféreront les anciennes couleurs (on est tous pareils… paradis de l’enfance).

        Cela dit, au-delà des considérations commerciales, sachez que nous avons mis toute notre honnêteté d’admirateurs du maître dans cet album. En plus on l’aime bien cet album et on a adoré le réaliser.

        Sinon, vous vous faites quoi dans la vie ?

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        • Répondu le 28 février 2010 à  12:06 :

          "Prendre le temps de corriger les ventres des marsupilamis (d’une sorte de gris bleuté)"

          Ca a l’air d’être effectivement la principale préoccupation de Marsu Prod qui, le saviez-vous ? avait déjà obtenu de Dupuis de refaire les couleurs des Spirou de Franquin au milieu des années 90 afin qu’elles soient raccord avec "leur" marsupilami ; au départ le marsu était uniformément jaune avant d’adopter un gris violet aux paumes et de l’orange aux babines puis enfin rose chair aux paumes, babines et ventre.

          J’apprécie particulièrement votre dernière réflexion, ca ne sent pas du tout le mépris.

          Répondre à ce message

        • Répondu le 28 février 2010 à  12:07 :

          Moi dans la vie je fais compagne de comique belge !

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        • Répondu par LC le 28 février 2010 à  20:06 :

          Sinon, vous vous faites quoi dans la vie ?

          Les autres je ne sais pas, mais moi je suis auteur de bd, et je trouve le parti pris de cet album absolument dégueulasse.

          Indépendamment de l’idée de massacrer un album pour n’en garder que le personnage dont marsuprod a les droits (qui est une honte absolue), le résultat purement visuel est nul. Supprimer les cadres pour mettre le dessin directement sur un fond grisâtre c’est moche, adieu le contraste. Les multiples effets façon craies grasses sont très très moches. La palme du mauvais goût reviennent aux traits blancs façon crayon pour remplir les traits de mouvement, AU SECOURS !!!. Avec Jannin (un précurseur avec l’ordi) on dirait que les logiciels graphiques n’ont jamais progressé depuis 20 ans, le boulot qu’il fait sur les couleurs est aussi abominable sur cet album de la honte qu’il l’était sur La taupe Augraphie ou Petit Jules.

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        • Répondu par Un dessinateur, coloriste, maquettiste professionnel.. le 2 avril 2010 à  12:13 :

          " Cela dit, au-delà des considérations commerciales, sachez que nous avons mis toute notre honnêteté d’admirateurs du maître dans cet album. En plus on l’aime bien cet album et on a adoré le réaliser. "
          Personne ne conteste votre honnêteté.
          Mais le résultat est catastrophique, et pour tout dire, lamentable. Alors que des dizaines de milliers de personnes auraient fait nettement, nettement mieux.

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          • Répondu par Sved le 9 janvier 2011 à  05:45 :

            Au dela des considerations commerciales ?

            Serieusement, a part le fric, qu’est ce qui a motive la destruction d’un album pour une copie denaturee ?

            Ecrivez vos propres albums, dessinez les et mettez les en degrades, on pourra eventuellement reconnaitre un effort de votre part.

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