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IR$ - T13 : "L’Or de Yamashita" - Par Desberg & Vrancken - Le Lombard

Par Nicolas Anspach le 23 août 2011                      Lien  
Nouveau cycle pour Larry B. Max. {{[Stephen Desberg->art5284]}} a bâti une intrigue mettant en scène son agent de l’IR$ sur base d’une thèse réelle concernant le trésor de guerre des japonais durant la Seconde Guerre mondiale. Larry est contraint de retrouver ce trésor en moins de dix jours, alors que personne n’a mis la main dessus depuis la guerre! Une occasion pour les auteurs de peaufiner le caractère de moins en moins aseptisé de leur héros.

En débarquant à Bangkok pour venger Gloria, Larry B. Max est contraint d’accomplir une mission pour une triade chinoise : retrouver l’or des Yamashita, le trésor familial d’un membre influant de l’organisation criminelle, disparu durant la Seconde Guerre mondiale. Il a dix jours pour accomplir sa mission, pas un de plus.

À défaut, les organes gouvernementaux américains recevront un dossier sur le côté obscur de Larry qui joue son avenir dans cette mission occulte. Car si ce dossier tombe en de « mauvaises mains », il risque d’être accusé de meurtre.

IR$ - T13 : "L'Or de Yamashita" - Par Desberg & Vrancken - Le Lombard
Extrait du T13 de I.R.$
(c) Vrancken, Desberg & Le Lombard

Le scénariste Stéphen Desberg donne encore davantage d’épaisseur à son personnage en se penchant sur son passé, sur ses blessures et ses failles… Larry est à présent un héros contrasté, plus sombre. On est à présent bien loin du personnage lisse et creux des premiers albums d’I.R.$ qui évoluait dans un univers non moins clinique.

Heureusement, le dessin réaliste de Bernard Vrancken a également sensiblement évolué depuis les précédents albums. L’auteur a trouvé une technique au rendu plus réaliste qui correspond mieux à l’atmosphère prenante de la série.

La série a changé d’axe, tant graphique que narratif. Ce n’est pas pour nous déplaire.

(par Nicolas Anspach)

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4 Messages :
  • J’apprécie également l’évolution de la série et du personnage.
    Cependant j’émets deux réserves. D’abord pour le coté "chevalier blanc" de Larry qui apportait un caractère assez inédit à la série du jeune homme traumatisé par les pratiques de corruption qui met son énergie et ses moyens à contribution. Il est regrettable que cette habitude de noircir le héros (très américaine) devienne trop systématique. Si ça apporte du réalisme, ça n’apporte pas de lisibilité dans la série.
    Par ailleurs, un héros qui noirci fini par tomber. Ses "fautes" ne sont pas minimes. Il ne faudrait pas non plus que le lecteur se demande qui est le héros qui est l’adversaire...

    Répondre à ce message

  • C’est dommage que Vrancken ne dessine plus du tout et se contente de décalquer des photos, on n’arrive plus à rentrer dans l’histoire tellement tout ça fait artificiel.

    Répondre à ce message

  • Il reste toujours suspect de présenter la déchéance (morale pour Larry B. Max) d’un héros ; le tout est de ne pas aller trop loin dans l’exercice. De là à en faire un tueur impitoyable par esprit de vengeance ?... Pour le reste on doit pouvoir se fier à Desberg et à son savoir-faire.

    Quant au dessin, le fait de se servir de photo n’est pas une révolution mais reste une solution innovante (cf l’entretien "J’ai insufflé une dose de modernité à IR$ en intégrant des photos à mes dessins" (Juin 2009) indiqué en raccourci) donc intéressante. Il reste à obtenir un maîtrise suffisante qui permette de l’intégrer de façon réellement fluide et transparente

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    • Répondu par Simbad le 23 août 2011 à  22:29 :

      Pouah les effets flous photoshop coloré moche pour faire le fond, ça craint velu.

      Répondre à ce message

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