Ichiko et Niko, deux jumelles pourtant très différentes, vivent dans une étonnante maison champignon, avec leur père, inventeur perpétuellement plongé dans son laboratoire. Les fillettes oscillent au quotidien entre les machines de leur père, l’absence d’une mère décédée et l’école où M. Spindle tente de tempérer leur exubérance. Mais voilà qu’un jour l’une des créations paternelles tourne mal, bien évidemment : le père se retrouve transformé en peluche !
Ichiko et Niko se révèle immédiatement attachant, positif et les chroniques qu’il propose laissent libre au cours au déploiement d’un imaginaire enfantin riche, drôle et délicat. Le dessin, très coloré, qui pourra a priori sembler trop simpliste. Mais c’est qu’il s’adresse avant tout aux plus jeunes, et, indéniablement, le charme opère tout de même rapidement.
Des petits bonheurs et légères aventures du quotidien émergent des situations et réflexion assez fines touchant aux préoccupations et questionnements des enfants. Ainsi de Josette la rabat-joie, qui s’éprend pourtant d’une mignonne créature merveilleuse, ou de Niko s’investissant soudainement dans la préparation d’une tarte aux myrtilles, ou encore des surprises laissées à ses filles par la maman disparue.
Voilà un vrai manga jeunesse, pour les premiers lecteurs, aussi bien filles que garçons. Et l’édition du volume va dans le même sens : tout en couleur, pages épaisses, couverture souple mais solide à grand rabat. Et même une planche de d’auto-collants pour clore le tome.
Signalé "à partir de six ans", le titre a été testé à la maison sur le public cible. Il a été littéralement dévoré et fait l’objet de nombreuses discussions depuis. Et on s’en réjouit tant cela fait du bien de découvrir un manga véritablement adapté aux plus jeunes.
(par Aurélien Pigeat)
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