Comme pour le lancement de la série, les éditions Dargaud nous proposent simultanément les tomes 3 (La 25e rune) et 4 (L’hypothèse Ulysse), histoire de ne pas devoir attendre un an pour connaître la fin de l’histoire, un bon point.
Par contre la série a le défaut de ses qualités : elle est co-scénarisée par Eric Corbeyran, dont la réputation n’est plus à faire et la qualité des scénarii à démontrer - « Lie de vin », « Les Stryges », « Le cadet des soupetard », sont autant d’exemples qui font de lui un des grands scénaristes actuels - et par Achille Braquelaire, mathématicien et artiste varié.
Autant vous dire que tout ce qui y est dit et écrit est contrôlé, calculé, vérifié ... à tel point que l’on se perd parfois dans le côté un peu trop scientifique de l’histoire qui semble parfois trop carrée.
A côté de cela, les personnages restent ambigus : oui, ce sont des scientifiques de haut niveau, mais aussi des espèces d’agents secrets, agissant à la « James Bond » et n’hésitant à payer de leur personne pour résoudre les énigmes qui s’ouvrent devant eux.
Bref on ne se sait pas trop si on est dans un roman d’espionnage, de politique fiction, de sciences appliquées ou tout cela à la fois.
Trop d’ingrédients disparates qui empêchent peut être à la sauce de prendre et de s’identifier suffisamment aux personnages pour plonger dans l’histoire.
(par Laurent Finet)
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