L’auteur et son épouse essaient depuis des mois d’avoir un bébé. Problème : ça ne semble pas fonctionner. Ils prennent donc la décision de consulter un spécialiste. Les choses démarrent par un test de fertilité qui révèle bien un souci. Pour agrandir leur famille sans passer par une adoption, il ne reste plus que la fécondation in vitro. Mais cette méthode est semée d’étapes et d’interrogations.
Scénariste d’une dizaine d’albums (dont Le Piou) et dessinateur/graphiste pour divers magazines, Lapuss’ s’attaque ici à une autobiographie humoristique sur un traitement encore peu reconnu. Il a donc pris le choix de raconter le parcours de son couple sur base d’anecdotes et de scènes fort cocasses, avec son trait simple et expressif. Et l’effet recherché fonctionne : on s’attache aux personnages (du moins à leurs doubles dessinés), à leur situation présentée avec simplicité et tendresse, et l’on rit franchement de certaines réactions ou répliques qui font mouche.
Soutenu par des associations d’aide aux couples stériles, dont Pauline et Adrien, In Vitro Veritas est une très bonne surprise en tant que bande dessinée et sera une manière décomplexée d’accompagner les couples qui entreprennent une FIV.
Par ailleurs, l’auteur a ouvert un blog, sorte d’introduction à l’album, composé chaque semaine de gags inédits et de planches extraites de l’album.
(par Baptiste Gilleron)
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