Handicapée après un attentat terroriste, Maya découvre le Dalaï-Lama à l’hôpital, en tombant sur une vidéo qui la rend curieuse. Quelques mois plus tard, elle décide de sauver des geôles chinoises un moine qui s’est immolé en signe de protestation, et qui lui aussi s’en est sorti avec de graves séquelles. Maya, aidée par son enseignante en méditation, décide alors de gagner le Tibet pour libérer le jeune activiste.
Association franco-japonaise, ce récit réunit Sofia Strit-Rever, spécialiste d’études indiennes et militante bouddhiste, et Kan Takahama, qui a déjà collaboré avec des auteurs français par le passé.
Le propos n’échappe pas à une esthétique shojo, et s’adresse surtout à des ados. Le manga s’appuie sur des épreuves vécues par certains personnages pour prouver les bienfaits de la pensée du grand sage tibétain. Qu’on souscrive ou non à ce précepte, le scénario présente des caractères assez fades et des situations qui tendent à l’hagiographie du Dalaï-Lama. Si la cause tibétaine mérite l’implication des autrices dans cette aventure, l’emballage, tout en admiration autour du grand chef spirituel, frôle régulièrement l’indigestion.
(par David TAUGIS)
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