Hanayu rêve de devenir maître sushi, mais son père est un brillant pâtissier qui espère bien voir sa fille reprendre l’affaire familiale. L’adolescente ne veut pas décevoir ses parents, alors elle a mis au point un stratagème imparable (selon elle) pour leur faire accepter la situation : épouser un maître sushi qui devra reprendre le commerce familial et qu’elle pourra seconder, en bonne épouse. Et justement, dans sa classe, elle a le candidat idéal. Alors quand Hayato lui propose de sortir avec elle, Hanayu croit son rêve à portée de main. Sauf que le jeune homme, fils de maître sushi destiné à hériter du restaurant familial, a lui aussi un rêve : devenir pâtissier !
La cuisine est à la mode, même dans la culture nippone. La preuve avec J’aime les sushis, qui nous narre les aventures de deux apprentis cuisiniers. Aussi bien l’histoire que les décors et les personnages, ou encore les élucubrations inter-chapitres de l’auteur, mettent la nourriture à l’honneur à travers les cours de cuisine des deux héros, leur famille, leur avenir et même les mélanges gastronomiques bizarroïdes de l’auteur. Autant dire que ce manga met en appétit.
Derrière l’aspect culinaire relativement important, Ayumi Komura propose à ses lecteurs une histoire d’amour naissante entre deux personnages attachants avec surtout une bonne dose d’humour. Entre une héroïne obnubilée par les poissons, un héros parfait sans le faire exprès, la meilleure amie championne de free fight ou encore le professeur tyrannique, les situations cocasses ne manquent pas. Malheureusement, l’ensemble reste assez classique dans la forme, sans parler du traitement de l’histoire.
J’aime les sushis reste malgré tout une excellente surprise pour les amateurs de shojô plutôt classiques.
(par Stéphanie Francqueville)
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