Jazz Maynard revient à El Raval, le quartier de son enfance. Mais après 10 ans d’absence, le retour est loin d’être triomphal. Jazz se retrouve ligoté avec Teo, une vieille connaissance et subit un interrogatoire musclé. Trois jours auparavant, le jeune homme jouait tranquillement de la trompette à New York…
Quentin Tarantino ne renierait sans doute pas ce récit non linéaire. Bâti sur un entremêlement de flashbacks, le scénario est d’une lisibilité remarquable. Raule nous propose un polar violent, trépidant et captivant.
Écrite à la première personne du singulier, l’histoire nous narre les aventures pour le moins inattendues de Jazz dans un des quartiers mythiques de Barcelone, El Raval. Drogue, prostitution, mafieux croisent le chemin de ce musicien virtuose, qui manie les poings et le flingue aussi bien que les pistons de sa trompette.
Le dessin de Roger (Ibàñez Ugena) vogue entre caricature et expressionnisme. Ce graphisme stylé donne aussi un ton original à la narration. Les couleurs sont sombres et les noirs très bien utilisés. Sales et belles gueules s’affrontent dans un concert d’affrontements parfaitement mis en scène.
Avec un héros placide aux capacités multiples, Jazz Maynard vous coupera le souffle. La suite s’annonce riche en péripéties. Fichtre, quelle chance !
(par Laurent Boileau)
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Le site Dargaud consacré à Jazz Maynard
Le blog de la série : http://www.jazzmaynard.com/
le Blog de Roger : http://www.rogeribanez.com/