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Jean-Samuel Kriegk : « Le marché de l’Art ludique est encore totalement immature, c’est le moment d’acheter ! »

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 14 décembre 2011                      Lien  
« Art ludique », slogan commercial ou nouvelle lecture de la production artistique de notre temps ? Nous faisons le point avec l’un des deux auteurs de la première monographie qui lui est consacrée.

En quoi la bande dessinée est-elle un "art ludique" ?

Nous appelons Art Ludique le courant artistique pictural qui traverse les disciplines de la bande dessinée, de l’animation, du jeu vidéo et de l’illustration. La bande dessinée y contribue donc tout à fait, les pionniers de la BD peuvent même en être considérés comme les pères fondateurs de l’Art ludique !

Mais notre démarche vise justement à sortir la BD de sa bulle, et à rassembler toutes les formes d’expression artistique qui racontent des histoires en images. Joann Sfar, Frank Miller ou encore Marjane Satrapi sont désormais aussi reconnus pour leurs films que leurs albums BD ; un jeune auteur comme Aleksi Briclot s’exprime avec autant de passion et d’aisance en dessinant les comics de la série Spawn qu’à la direction artistique du jeu vidéo Splinter Cell. Quant à Viktor Antonov, surtout connu pour le jeu Half Life 2, il a conçu avec génie les univers graphiques des films d’animation Renaissance, The Prodigies, bientôt l’adaptation de Cobra, sans parler d’un merveilleux livre illustré : The Colony.

Je suis convaincu qu’en 2011, il est réducteur de parler de bande dessinée sans aborder le jeu vidéo ou l’animation : pour les grands artistes d’aujourd’hui, l’univers graphique est plus important que le support par lequel le dessin s’exprime, et le passage d’un média à un autre est complètement naturel. Les grandes créations contemporaines, de Matrix au Chat du Rabbin sont d’ailleurs racontées simultanément sur l’ensemble de ces supports.

De nombreux artistes, dans le sillage du cinéaste Guillermo Del Toro, évoquent déjà une nouvelle ère où BD, cinéma et jeu vidéo fusionneraient pour former un art narratif hybride, où la qualité de l’histoire et du dessin priment sur la question de la forme.

Jean-Samuel Kriegk : « Le marché de l'Art ludique est encore totalement immature, c'est le moment d'acheter ! »
Jean-Samuel Kriegk, co-auteur de "Art ludique"

N’est-elle pas simplement la première d’une lignée de créations liées aux nouveaux médias ? On pourrait aussi bien rajouter l’art numérique à cette liste, non ?

Vous avez raison, la bande dessinée est historiquement la première forme d’expression artistique de l’art ludique, pour une raison simple : il existait des bandes dessinées avant l’invention du cinématographe et, a fortiori, bien avant les jeux vidéo ! Mais dès l’arrivée de ces nouveaux médias, l’art ludique est envisagé de façon transversale par ses plus grands ambassadeurs. Dès les années 1940, Walt Disney accordait autant d’importance aux bandes dessinées qu’aux films d’animation, et c’était vrai aussi avec Osamu Tezuka au Japon dans les années 1960.

Les exemples sont nombreux jusqu’à aujourd’hui comme le raconte en détail notre livre, et c’est le XXIe siècle qui consacre enfin un art ludique transversal, et de plus en plus international. Les trois grands creusets historiques que furent la BD franco-belge, les comics américains, et le manga japonais dialoguent par œuvres interposées et irriguent une culture de plus en plus métissée qui définit peu à peu l’identité singulière de ce que l’on peut aujourd’hui considérer comme un courant de l’art contemporain : l’Art ludique.

D’une certaine façon, les artistes de l’art ludique ont toujours eu une longueur d’avance sur le monde de l’art, qui tarde encore à reconnaître certaines évidences, comme la valeur artistique de la BD. Pour le jeu vidéo, il va falloir encore attendre mais peu importe.

Pour répondre à la deuxième partie de votre question, je ne fais pas de différence fondamentale entre jeu vidéo et arts numériques. Il y a surtout une différence de moyen, et de destination des œuvres, mais ces deux expressions consacrent souvent une même démarche. Certaines œuvres sont à la frontière entre les deux (je pense à quelques « serious games » proposés récemment sur le web). Il me semble que le jeu vidéo constitue un pan des arts numériques et que tous les arts numériques procèdent de l’art ludique !

Une sculpture de Mike Defeo

Dans votre ouvrage, vous listez la cote des œuvres de bande dessinée qui commencent à constituer des montants importants. On voit dans la liste de tête Hergé, Franquin, mais aussi Druillet ou Bilal. Quelle est la logique de ces cotes ? Pourquoi Bilal et pas Hermann ou Lepage par exemple ?

Il n’y a aucune logique : Enki Bilal était l’artiste le plus cher en 2007, devant Hergé, qui l’a largement dépassé ensuite. L’importance historique des artistes ne semble pas être un critère de valeur, sinon Jacobs, Tezuka ou Moebius seraient à égalité avec Pratt et Franquin, et c’est loin d’être le cas. La principale motivation des acheteurs européens aujourd’hui semble être la passion et pas la spéculation, ce qui est rassurant.

Autre constat contredisant toute logique : aux États-Unis, un exemplaire en bon état du premier numéro d’Action Comics se négocie jusqu’à deux millions de dollars, tandis qu’un dessin original de Superman ou Batman, même historique, peut être acquis pour quelques dizaines de milliers de dollars.

En fait, à la lecture de notre classement, on découvre que le marché de l’Art ludique est encore totalement immature. Les planches de BD, les celluloïds de films ont mis tant de temps à trouver le chemin des salles de vente que les adjudications ne sont pas encore vraiment significatives : il faut encore que le marché se structure. Seule certitude : les prix devraient monter rapidement pour l’ensemble des artistes, c’est le moment d’acheter !

D’ailleurs, lorsque j’ai passé plusieurs mois à réunir les informations pour établir ce classement, j’ai découvert avec stupeur que personne n’avait entrepris ce travail ! Si dans l’art contemporain, il existe des structures comme Artprice qui permettent une veille sur le marché de l’art et qui archivent toutes les données des salles de vente, aucun outil n’existait avant notre livre pour les collectionneurs d’œuvres liées à la BD, au cinéma et au jeu vidéo.

Le jeune Français Aleksi Briclot

Dans votre section "Panorama", on retrouve aussi bien Miyazaki que Aleksi Briclot ou le studio Autochenille. D’ailleurs, pourquoi Autochenille et pas Joann Sfar ou Clément Oubrerie ?

La vingtaine de monographies de la seconde partie sont consacrées à des artistes, sauf deux qui envisagent des couples (Bobby Chiu & Kei Acera, Hideo Kojima & Yoji Shinkawa), et une seule consacrée à un studio : Autochenille. C’est un choix qui peut paraître curieux : pourquoi dans ce cas n’avoir pas aussi proposé des notices sur Pixar ou Ubisoft ?

Si nous avons voulu mettre en avant le collectif Autochenille plutôt que ses membres les plus connus comme Sfar et Oubrerie, c’est parce qu’Autochenille incarne de façon emblématique les mutations profondes que traverse l’art ludique depuis quelques années.

Autochenille c’est à la fois un studio de cinéma, un studio de bandes dessinées, bientôt un projet lié à un grand nom du jeu vidéo. Autochenille part d’une idée simple : si Le Chat du Rabbin, BD culte, doit faire l’objet d’une adaptation au cinéma, autant que le projet soit piloté par son auteur original, et que celui-ci puisse s’offrir le cadre d’une liberté artistique totale. Autochenille est un studio aux mains des artistes, complètement indépendant, qui héberge des talents en résidence et n’hésite pas à se nourrir des bonnes idées des uns et des autres, y compris de ceux qui ne sont pas rattachés à un projet du studio mais y travaillent sur des projets personnels car ils s’y sentent bien. Bref, Autochenille est une véritable coopérative d’artistes centrée sur la création, qui valorise la pluridisciplinarité et la transversalité. Si nous avions consacré une notice à Joann Sfar, cette démarche globale n’aurait sans doute pas été comprise de la même façon.

La plupart des artistes de votre ouvrage ont partie liée avec la galerie Arludik à Paris. C’est un coup commercial ?

Pas du tout. Le co-auteur du livre, Jean-Jacques Launier est en effet le créateur de la galerie avec sa femme Diane, mais je n’ai moi-même aucun intérêt dans cette activité. Je vous accorde que j’ai produit pendant sept ans à la Fnac de nombreuses expositions en partenariat avec la Galerie Arludik, ce qui nous a permis de nouer des relations avec plusieurs des artistes abordés dans le livre. Yoji Shinkawa, Juanjo Guarnido, ou encore Joann Sfar ont été exposés à la Fnac, et Benjamin, Sylvain Chomet ou Iain McCaig sont en effet des artistes liés à Arludik. Évidemment, les relations nouées avec ces artistes ont facilité l’accès aux studios et aux archives, souvent présentées dans le livre pour la première fois. Nous aurions été idiots de nous en priver !

En revanche, de nombreux artistes abordés dans Art Ludique, par exemple Michel Ancel, Viktor Antonov, Aleksi Briclot, ou encore Shigeru Miyamoto ont été sollicités pour faire partie de notre panorama sans que ni Jean-Jacques, ni moi-même ne les connaissions préalablement aux interviews réalisées pour permettre ce livre.

Je vous assure en tout cas que la sélection a été motivée exclusivement par des raisons artistiques, et par la volonté de proposer un premier catalogue raisonné de l’art ludique qui rendrait hommage à sa diversité, avec le souci d’une cohérence globale. Aucun choix n’a été motivé par des raisons commerciales, sinon je ne me serais pas investi dans ce projet !

Quels sont les artistes qui ne figurent pas dans votre livre qui ressortent selon vous de cette nouvelle tendance artistique ?

Il y a de très nombreux artistes qui ne figurent pas dans notre panorama mais qui y auraient tout à fait leur place. Citons par exemple Tim Burton, Akira Toriyama, Tim Sale, Moebius, Enki Bilal, Philippe Druillet, Mamoru Oshii, Toby Gard, Yoshitaka Amano... La plupart d’entre eux sont abordés dans la première partie du livre, notamment le chapitre qui raconte histoire de l’art ludique. Mais si nous avions rédigé des monographies dans la seconde partie sur tous les artistes qui nous passionnent, Art Ludique ferait plusieurs milliers de pages !

Propos recueillis par Didier Pasamonik

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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Photos : D. Pasamonik (L’Agence BD)

 
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23 Messages :
  • Il me semble que cette notion plus ou moins nouvelle d’art "ludique" relève plus d’un genre, d’un courant qui traverse divers médiums, au nombre desquels on pourrait ajouter la littérature (entre autres). Faire rentrer la bande dessinée toute entière dans ce registre, au chausse pied, ne me paraît pas tenir compte de la réalité et de la diversité de sa production.

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    • Répondu par Vincent le 15 décembre 2011 à  15:10 :

      Je suis assez d’accord avec ça... C’est très réducteur comme approche.

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  • Ce monsieur a tout faux, l’Art ludique est un axe commercial de l’art contemporain qui provient du jeu (d’où "ludique"), jeu vidéo en particulier. La BD n’a donc rien à voir là-dedans. Les mochetés de Murakami ou Jeff Kunst sont peut-être ludique mais n’ont rien d’artistiques. Je vois que l’inculture est de mise puisque beaucoup, dont ce monsieur, confondent et mélangent "bande dessinée" et "dessins animés", y mélant les livres illustrés comme Martine ou Babar, dans un gloubiboulga coloré auquel ils ne comprennent rien. Tout ça pour faire du fric facilement bien-sûr.

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    • Répondu le 14 décembre 2011 à  20:00 :

      vous parlez d’inculture, mais c’est vous qui mélangez le jeu vidéo, Babar, Martine et Murakami, qui ne sont pas cités dans cet interview !!! L’ art ludique n’est pas dérivée de l’art du jeu vidéo mais bien de la bande dessinée, comme cela est expliqué. Pouvez-vous expliquer en quoi c’est commercial de rapprocher BD et animation ?

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    • Répondu le 14 décembre 2011 à  21:20 :

      Jeff KOONS !!! Inculte !!!

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  • Ce bouquin n’est qu’un gros coup de pub camouflé pour la galerie Arludik, galerie qui, je le rappelle, vend des impressions numériques au prix d’oeuvres originales. Mettre dans ce chapeau Bilal mais pas Di Rosa ou Combas, c’est un non-sens.

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    • Répondu par Amaury C le 15 décembre 2011 à  00:52 :

      Bilal est un véritable peintre( je pense d’ailleurs qu’il est bien meilleur peintre qu’auteur de BD), dans les traces de Malevitch,Fontana,Rodtchenko ou Soulages. Hergé n’a jamais caché l’influence de Miro dans son travail de peintre, Jijé a quelque chose de Cézanne ou Modigliani, ce sont indéniablement des artistes-peintres, rien à voir avec Murakami ou Koons (qui n’ont pas la geste artistique, comme Niki de Saint Phalle).

      Les Di Rosa, Combas et la figuration libre ne sont pas réellement des artistes-peintres mais plutôt des auteurs de bd frustrés (faire de la BD demande un certain niveau qu’ils n’avaient pas), ils ont profité de l’ouverture d’esprit des années 80 pour recréer l’art naïf et faire le buzz dans les médias (et ça a marché).

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  • La jonction entre le marché des figurines et celui de l’art contemporain.

    Mélange entre noms prestigieux du passé de l’un (Hergé, Moulinsart SA etc...) et des noms prestigieux du marché de l’autre (Murakami, etc...) = baisse du prix pour attirer la moyenne bourgeoisie et lui faire croire que ses goûts de geeks sont aussi nobles que ceux de l’élite, même s’ils sont un peu moins chers.

    Spéculation sur le para-BD un peu trendy en regardant le Titanic des albums continuer à sombrer lentement.

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  • Le marché de l’Art ludique est encore totalement immature

    Trouver "immature" un "marché" à base de Goldorak ou autres figurines pour ados est tout à fait logique.Après dire "c’est le moment d’acheter", "les prix devraient monter rapidement" c’est un truc de boutiquier, de margoulin.

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    • Répondu le 15 décembre 2011 à  14:20 :

      Vous n’avez pas lu l’interview ou vous n’avez rien compris. Qui parle de figurines et de Goldorak ? Inutile de traiter par le mépris ce que l’on ne connaît pas, il n’est question que de dessin dans cette interview !

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      • Répondu le 15 décembre 2011 à  15:05 :

        il n’est question que de dessin dans cette interview !

        Vous devriez regarder le livre aussi, une sculpture de Mike Defeo n’est pas un dessin, mais un modelage de dinosaure à tête de crocodile assez ridicule.

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      • Répondu par JF le 15 décembre 2011 à  23:30 :

        Vous n’avez pas lu l’interview ou vous n’avez rien compris. Inutile de traiter par le mépris ce que l’on ne connaît pas

        En l’occurence Mr l’anonyme c’est vous qui ne savez rien de ce que cache cette appellation "d’art ludique", renseignez-vous un peu au delà d’un simple article avant de vous ridiculiser.

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  • Article intéressant. Mais ce serait bien d’expliquer un peu mieux les différences entre cross-média, making-of, art-of et l’art ludique ? Parce que les frontières semblent floues.
    Et si l’art ludique est vraiment un Art qui englobe plusieurs arts, on va lui donner quel numéro ? Ne serait-ce pas plutôt un terme commercial pour englober un mouvement comme Pop-Art ou Nouvelle BD et faire parler les médias, les critiques... ?

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  • C’est intéressant de voir dans les commentaires à cet article le mépris affiché à l’égard du jeu vidéo considéré comme un vulgaire produit "commercial" geek et parent pauvre de la bande dessinée. Idem pour l’art contemporain et Murakami et Koons que l’on dédaigne sans savoir écrire son nom. Intéressant aussi de lire dans un commentaire que ces gens ne sont pas des artistes. Pourquoi ?
    Seule la BD serait capable aujourd’hui de proposer un art graphique noble et digne d’intérêt, et pas la peinture ? Pas le cinéma ? Pas les arts numériques ?

    Cela me rappelle quand il y a cinquante ans on moquait les "petits mickeys" de la BD. Les erreurs se répètent, et l’on n’apprend rien de l’histoire... Ce qui a changé, c’est que les pourfendeurs de l’art ludique sont ici aussi ceux qui défendent la culture de la bande dessinée et les ventes des albums. Sans doute les mêmes qui s’évanouissent lorsqu’on affirme que la BD n’est pas un art. Effrayant...

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    • Répondu le 15 décembre 2011 à  09:01 :

      Murakami et Koons sont des lolos pour riches. Ce qu’ils font n’a aucun intérêt.

      Pour le reste, si la locution "art ludique" veut faire payer des sculptures de dinosaures fantaisistes 10 fois le prix qu’on les trouve chez Weta, c’est juste de l’arnaque bien emballée.

      Mais ne vous inquiétez pas, on connaît aussi "l’arnaque bien emballée" en bande dessinée aussi.

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      • Répondu par lebon le 16 décembre 2011 à  10:11 :

        Dans le superbe gros livre "treasures of Disney Animation Art" éditons Artabras 1982, vous trouverez en page 253 image n° 26O l’étude originale créé par David Hall en 1951 du chat de schesire pour Alice in Wonderland. Ensuite, allez faire un tour ici, http://www.arludik.com/index4.htm et constatez le plagiat, la verticalité de la culture ou l’inculture des uns pour le sacro saint pognon.
        Amis bobos, vos magasins vous attendent pour les fêtes n’oubliez pas vos cartes de crédits.

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        • Répondu par Bakounine le 17 décembre 2011 à  09:51 :

          À propos d’inculture, pour la vôtre, on dit Cheshire et pas schesire. Il est question de l’ancien Comté de Chester. Et sans le révérend Dodgson (alias Lewis Carroll) et sans Sir John Tenniel (le Gustave Doré britannique), pas d’Alice chez Disney et pas ce chat par David Hall en 1951. Après, ne pas confondre plagiat et licence, parce que j’ai aussi l’impression que "l’Art Ludique" de Monsieur Kriegk flirte avec licence, options sur des œuvres, droits dérivés et compagnie.

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          • Répondu par Sergio Salma le 18 décembre 2011 à  15:45 :

            Salut lebon. Et Hall a sans doute plagié Arthur Rackham selon vous ? Vous devriez revoir la définition du mot plagiat espèce de mauvaise langue . Tous ces gens que vous dénoncez, corbeau dérisoire, sont des justes continuateurs, ils prennent des éléments et continuent le chemin ; ils racontent autre chose, autrement, avec d’autres intentions. Vous voulez que tous les artistes soient amnésiques. Soit. Mais la liste de tous ceux que vous aimez (exposée vulgairement dans une autre intervention lourdingue) est constituée de parfaits élèves, cousins, frères et héritiers. Si vous ne voyez pas ça , intéressez-vous à autre chose et surtout cessez d’envoyer vos sentences assassines, elles ne valent pas grand-chose car malheureusement vous pensez encore que pour exister il faut détruire. Vous confondez votre propre ressenti avec une quelconque opinion intéressante. L’écrit est une science pas un agencement de mots. Allez, essayez encore, faites un effort , un jour peut-être vous y arriverez.

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            • Répondu par lebon le 18 décembre 2011 à  18:42 :

              Merci pour votre avis monsieur Salma, je vous souhaite de bonnes fetes de fin d’année.

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  • Ahahah ! N’importe quoi la manipulation, on veut nous faire passer des roughs de pub ou d’anim pour des oeuvres d’arts, ça me fait penser à un galeriste qui vend de bleus de coloriage ou des chromalins comme des originaux de l’auteur, on va vraiment très loin dans la tartufferie, mais comme ils trouvent toujours des gogos pour allonger la monnaie, ils auraient tort de se gêner, n’empêche que ça craint.

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  • Les deux doubles pages photographiées dans cet article résument mal le propos de l’ouvrage, qui est un hommage vibrant de 500 pages aux artistes de la BD, du cinéma, et du jeu vidéo, et une analyse originale et inédite de l’histoire de ces arts populaires.

    Allez feuilleter le livre dans une librairie avant de brandir les accusations d’ "inculture", radicales et complètement fausses. On se rapproche du point Goldwin de la critique de livre avec ce genre de procès !

    Il n’est absolument pas question de produits dérivés dans le corpus du texte, et Mike Defeo est le seul artiste abordé qui n’est pas un dessinateur. Le choix de montrer ici la photo de la sculpture de dinosaure est donc curieuse, et peut en effet prêter à confusion pour qui n’a pas lu le livre : il ne s’agit pas d’une figurine, mais d’une photo destinée à montrer comment cet artiste travaille avec Peter de Sève, l’autre créateur des personnages de l’Age de Glace.

    Par ailleurs, les dessins présentés dans le livre ne sont pas des "roughs" comme cela est sous-entendu par certains commentaires, mais de véritables œuvres d’art, n’en déplaise aux grincheux ! Certes, tout n’est pas de la BD (un peu d’ouverture d’esprit, que diable), ni de l’art contemporain, mais de l’art quand même, non ? En tout cas, on est loin du bleu de coloriage, cher Geoffrey

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    • Répondu par Bakounine le 20 décembre 2011 à  12:54 :

      "produits dérivés" n’est pas une honte. On peut faire de très belles choses en adaptant d’un support à un autre. Une figurine vinyle peut être une belle œuvre d’art populaire.

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