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Johanna, Prix Artémisia 2008 de la bande dessinée féminine

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 10 janvier 2008                      Lien  
Pour la première fois, le jury du Prix Artémisia de la bande dessinée féminine a décerné le Prix à Johanna pour son ouvrage Nos âmes sauvages (Futuropolis)
Johanna, Prix Artémisia 2008 de la bande dessinée féminine
"Les âmes sauvages" de Johanna
Ed. Futuropolis

Née à Taïwan, Johanna Schipper est issue de l’École Supérieure de
l’Image à Angoulême. On lui doit déjà plusieurs bandes dessinées dont Les Phosphées et Six cygnes (Delcourt), ou encore Une par une, sous le pseudonyme de Nina (Éditions de l’An 2). L’album primé est son deuxième dans la veine autobiographique après Née quelque part (Delcourt).

« Entrecroisant les lieux […] et les époques, mêlant
souvenirs intimes, interrogations et citations d’ouvrages, l’auteure nous propose un regard sensible, sincère et lucide sur son temps.
 » nous dit un communiqué.

Le jury était composé de Marguerite Abouet –scénariste, Anne Bleuzen – co-rédactrice en chef de Parutions.com, Marie-Jo Bonnet -historienne d’art, Sylvie Fontaine - auteur de BD, Marie Moinard -éditrice et critique BD, Chantal Montellier -auteur de BD, Annie Pilloy –essayiste, Jeanne Puchol -auteur de BD, Valérie de Saint-Do -directrice de la rédaction de Cassandre.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

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5 Messages :
  • Johanna, Prix Artémisia 2008 de la bande dessinée féminine
    11 janvier 2008 11:20, par Patricia R.

    On en est encore à faire des prix pour les femmes, c’est ridicule, aussi ridicule que la pathétique collection des éditions de l’an2, « trait féminin », qui me scandalise depuis un bon moment et sur laquelle personne n’a réagit... gheto, gheto quand tu nous tiens... c’est vrai les petites femmes, c’est fragile faut les protéger en leur faisant des petits nids douillets rien que pour elles, pour qu’elles puissent pondre leur « oeuf ». A croire que nous ne sommes qu’un « genre » dans l’édition...
    Patricia R.

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    • Répondu par LO le 11 janvier 2008 à  11:59 :

      Pas d’accord avec le message de Patricia. Les femmes ont été largement négligées dans la bande dessinée tant en tant que créatrices, que comme lectrices potentielles. On a l’impression que la profession s’est fourrée dans une ornière humainement révoltante et économiquement dommageable dont elle a encore du mal à se sortir. Il fallait bien qu’un groupe de femmes se prennent ainsi en main et pour une fois sans qu’aucune direction masculine ne vienne soulever des souspçons de paternalisme machiste.

      Félicitation à Johanna Schipper et au jury pour sa sélection de très bonne tenue.

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    • Répondu par Gill le 11 janvier 2008 à  13:04 :

      Les regroupements artificiels faits autour de la BD sont pléthores : livre/BD, humour/réaliste, intello/populo, par éditeurs, collections, pays (manga/comics/...), régions (la BD bretonne), thèmes (histoire/SF/...), etc... Pourquoi ne pas utiliser l’alibi du sexe de l’auteur, après tout ? Ce n’est qu’un regroupement comme un autre.

      Il faudrait peut-être évoluer vers un "féminisme de l’an 3" qui ne consiste plus à se définir par une opposition à une société essentiellement masculine (an 1), ni à nier absolument toute catégorie sexué (an 2), mais à jouer simplement sur tous les aspects de la société, le genre y compris (an 3) !

      Sinon, Johanna Schippers est talentueuse et très sympa en dédicace. Elle fait partie de ces auteurs plus "artistes" que "grand-public" pour lesquels les prix ont une grande importance. Elle le mérite : découvrez-là !

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    • Répondu par peggy le 26 février 2008 à  18:39 :

      je ne suis pas d’accord non plus avec Patricia quand elle dit qu’on s’en fiche : moi, j’ai réagi il y a belle lurette sur la collection "traits féminins" de l’An 02, que je trouve, comme toutes les collections dans lesquelles on enferme les sexes, complètement idiote. On lui avait bien dit, à Thierry G, que ce n’était pas du tout une bonne idée, mais il nous a dit, à nous les auteures femmes, que tant que la bande dessinée féminine serait sous représentée, elle aurait besoin d’hommes comme lui (globalement c’est ce qu’il a dit) pour nous mettre en valeur. Moi ça me gonfle, les mises en boîtes. En plus, on a pas besoin de ça pour être nominée dans un festival, ou pour que les bd se vendent. bref. Je suis bien sûre pour que la bande dessinée des femmes se développe, mais pas au prix d’être "labelisée-spécial-femme". il doit y avoir d’autres moyens, non ?

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