D’avril à juin 1970, paraissent en kiosque les sept numéros d’une éphémère revue de BD intitulée Johnny et sous-titrée Le journal de l’âge d’or. On peut y lire du matériel étasunien (Johnny Hazard de Frank Robbins, une série sûrement choisie pour le prénom de son héros !) mais aussi les premières planches de Hud le spécialiste, adaptation en BD par le grand Jijé lui-même d’un western italien de Sergio Corbucci dont la vedette n’était autre que Johnny Hallyday.
Par la suite, le chanteur apparaît dans des albums collectifs compilant des adaptations de certaines de ses chansons en BD : Le Petit Johnny illustré (éd. La Sirène 2000) ou Johnny en BD (deux tomes parus chez Soleil en 2007 et signés Dany, Taymans, Yoann...). Michel Kemper et Héran publient un petit album carré en 2015 intitulé Johnny Hallyday, chansons à la plume et au pinceau (éd. Carpentier) et pendant l’été 2016, RTL diffuse en kiosque un livre-disque illustré par Pablo (éd. BD-Music).
En 2011, sort un album intitulé Johnny, c’est la France (éd. Les Echappés), compilant des illustrations du regretté Cabu, dont le chanteur était depuis quelques décennies l’une des cibles favorites : « 50 ans qu’il nous vérole les oreilles ! ».
Finalement, c’est en 2014 que Johnny est vraiment devenu un personnage de bande dessinée, grâce au scénariste François Dimberton et au dessinateur Jean-Claude Bauer, auteurs du premier tome d’une biographie, Johnny, la naissance d’une idole, parue chez Jungle. Une œuvre plutôt réussie, qui rend le personnage attachant. Le deuxième tome, sous-titré Les Années noires, est paru l’année suivante, en 2015... On attend la suite, dont on connaît maintenant la fin.
(par Marc Dacier)
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