Bien décidé de se venger et à faire payer son vieil ennemi, Transplant Connexion, Mamoru s’associe à Jésus pour démanteler l’organisation criminelle Twenty-Four, qui comptait s’allier au réseau de trafiquants.
Quant à l’inspecteur Genda, celui-ci parvient à mettre la main sur Edge Turus à l’issue d’un combat acharné. Le samouraï, qui a passé un marché avec Gini, rejoint Wiseman pour discuter de la suite des hostilités.
Après une série de plusieurs tomes faisant quelque peu du surplace, le challenge était de mise : comment garder le niveau d’une série déjà si bien entamée ? Le résultat est plus que satisfaisant avec ce 20e tome qui surprend par sa qualité narrative et ses nombreux rebondissements, grâce notamment à un récit et à une dynamique de l’intrique très bien servis par une grande richesse visuelle et par le charisme brutal de ses protagonistes.
Tout en conservant sa marque de fabrique traditionnelle centrée sur diverses techniques d’arts-martiaux, Hiroshi Takashige consacre une bonne partie du scénario aux tenants et aux aboutissants du projet TPC (enlèvements de femmes que l’on féconde artificiellement) faisant entre autres ré-intervenir la black-Unit, cette unité d’élite comparable aux Bérets verts, toujours ’affût de sensations fortes.
Un volume également plus violent que les précédents : on y voit en début d’ouvrage des enfants maltraités, pris comme cibles dans le but d’être revendus. La seconde partie du scénario se concentre sur de la baston pure et dure au rythme soutenu et joliment calibré.
Jusqu’à ce que le mort nous sépare se savoure enfin à sa juste valeur. Espérons qu’il en soit de même pour les tomes à paraitre.
(par Marc Vandermeer)
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