Nicolas Wild raconte dans ce premier tome son périple oriental, ses motivations de départ et ses déboires sur place.
Employé par une association qui travaille pour le tout nouveau gouvernement afghan, il a en charge la réalisation d’une BD qui présente la constitution flambant neuve de ce pays, avec un délai plus que court. Le tout destiné à un public majoritairement analphabète, la narration dessinée se devant d’économiser les mots au maximum...
Non content de narrer moult détails passionnants sur ce pays agité, l’auteur ne se prive pas d’une forte dose d’auto-dérision. Effet humoristique garanti. On suit pas à pas sa découverte du pays, ses relations avec les "collègues français", et surtout ses contacts avec les us locaux et la population de Kaboul.
A la fois didactique et satirique, Kaboul Disco pourra voisiner avantageusement auprès des œuvres de Delisle (ses formidables témoignages de Birmanie et de Corée). On pense même à certains aspects du Persepolis de Satrapi pour son aspect moqueur et les saynètes oniriques qui ajoutent un piquant savoureux à l’histoire.
(par David TAUGIS)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Participez à la discussion