280 avant J.-C., sur les hauteurs de Massalia, un guerrier semble fuir un grand danger. Pourtant, son habilité et son instinct semble provenir des dieux, mais la menace qui pèse sur ses épaules le convie à un destin tragique.
Même hiver, Mordred, le roi Pen’dragon, apprend par les augures qu’un grand malheur est proche, qu’il vient du Levant et que son royaume disparaîtra. Mais le Prince Ursus, son frère qu’il a dépossédé du trône après la mort de leur père, découvre qu’il est promis à un grand destin, qu’il réunifiera les tribus d’Armorique faisant face à la menace, mais qu’il y perdra la vie...
C’est bien sûr une surprise de trouver ce récit celtique de Jean-Pierre Pécau dans Série B, on était habitué à des sujets moins antiques de la part de l’auteur ou de la collection, mais, pour étrange que soit cette naissance, elle n’est pas pour autant destinée à une fin tragique. Bien entendu, on évoque la série, pas ses héros ! Car cette épopée celtique mêle les mythologies européennes pour un récit tonique et guerrier !
Pour cette trilogie, c’est l’expérimenté Igor Kordey qui insuffle la vie dans ces guerriers oscillant entre Conan et les premières légendes d’Arthur, le roi breton. Les couleurs d’O’Grady renforcent le caractère anglo-saxon du dessin à un point tel que les muscles saillent dans les joutes guerrières, tels pour le Den du grand Corben, ou l’immortel Slaine.
Cette trilogie s’annonce sous les meilleurs auspices, alliant références celtiques, combats intenses et destinées tragiques. Les images parlent d’elles-mêmes : les amateurs de Tristan et Yseult passeront leur chemin ...
(par Charles-Louis Detournay)
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