Miss Austin plonge dans le lac Victoria en compagnie d’un agent russe. Ils vont découvrir au fond de l’eau des boîtes façonnées dans une matière inconnue. Ils en remontent une à l’air libre, et découvrent qu’elle referme un petit animal disparu depuis bien longtemps de la surface de la terre. Ils prennent conscience que d’autres conteneurs, d’un plus grand volume, referment des animaux bien plus imposants. Ils savent enfin comment sont réapparus les dinosaures et les omnivores étranges qui errent dans les plaines du Kenya.
La trame de ce quatrième album tient en ces quelques mots. « Tout cela pour ça », pourrait on dire. On est donc déçu : Rodophe & Léo, qui nous avaient habitués à des récits plus convaincants [1], signent un album décevant.
Heureusement, le graphisme toujours aussi méticuleux de Léo apporte une touche sympathique à un album que l’on espère de transition. Tous les éléments sont à présent en place pour la « grande explication » qui nous sera offerte à la fin du prochain et dernier tome. Une occasion pour les auteurs de démontrer qu’ils ne surfent pas sur le succès Des Mondes D’Aldebaran [2] en réalisant cette série dont la thématique est relativement proche.
(par Nicolas Anspach)
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[1] avec l’excellent western introspectif Trent
[2] Cinq volumes du cycle « Aldebaran » et cinq autres de « Bételgeuse », écrits et dessinés par Léo, chez Dargaud.