Deuxième livraison de sketches pour cette série qui joue la carte "old school" de situations à la fois perverses et comiques. Avec deux éléments incontournables : les demoiselles sont toujours à l’initiative et leurs formes généreuses restent obligatoires. Donc, comme dirait Alain Souchon dans J’veux du cuir, on a "des gros seins, des gros culs".
La plupart du temps, les hommes se retrouvent en caleçon sans demander leur reste, surpris et épuisés par la fougue de ces insatiables nymphomanes. Fantasme assez classique du porno, ici mis en scène avec une précision stupéfiante, le dessin se rapprochant de l’hyper-réalisme, à l’image du japonais Isayoi Sheishin. Les situations peuvent elles rappeler, dans leur aspect détendu (contrairement aux membres des messieurs) et épanoui, l’Espagnol Armas.
Max Sulfur privilégie dans ces saynètes les rapports oraux : bien peu de pénétrations ici, honneur au cunnilingus, fellation et analingus, avec en prime des traitements bien particuliers réservés aux bourses masculines. On est parfois aux limites du SM, mais toujours, bien sûr, avec bonne humeur et un naturel fort bien restitué.
Devenu rare dans la production BD adulte, ce crédo happy sex option grosses cochonnes rappellera de bons souvenirs aux fans de porno français des années 1980-1990, époque où Marc Dorcel et avant, Gérard Kikoïne, Jean-Luc Brunet et autre Frédéric Lansac régnaient sur des productions qui avaient encore un peu d’imagination.
Le premier tome, Pulpeuses et généreuses, annonçait la couleur nos bombes sexuelles insatiables, avec un humour culminant dans le récit mettant en scène un prof de latin bien innocent...
(par Guido BACRI)
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