Kongoh est un colosse doté d’une force surhumaine. Mais ce lycéen hors-norme est également un rebelle au grand cœur qui ne supporte pas les injustices et vole au secours de la veuve et l’orphelin. Et surtout, il est sur les traces d’une organisation secrète qui projette de prendre le contrôle de Tokyo dans le but d’installer un nouveau gouvernement.
Pour cela, 23 "banchos", chefs d’une bande de voyous dirigeant chacun un arrondissement de la capitale, doivent s’affronter afin de désigner le plus fort d’entre eux. Pour contrecarrer ce projet dangereux pour le Japon, Kongoh n’a d’autre choix que de s’occuper lui-même des séditieux.
Inutile de le nier, Kongoh Bancho n’est pas à prendre au premier degré. Entre les vilains-pas-beaux extravagants ou caricaturaux et les combats qui défient les lois de la physique, Nakaba Suzuki affiche clairement ses intentions de divertir sans trop se prendre la tête. Le scénario manque parfois d’inspiration mais tient son rythme soutenu et s’agrémente d’un humour qui fait mouche. Graphiquement, le mangaka nous sert un trait fin et vif, aussi efficace qu’agréable.
Léger et dynamique, Kongoh Bancho démarre sur d’assez bonnes bases. Ça ne relève pas du chef-d’œuvre, mais c’est tout de même sympathique.
(par Baptiste Gilleron)
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