Seul survivant de l’anéantissement de son univers grâce à la perle d’or qu’il a dans son œil et qui le rend immortel, Dragan Preko veut retourner en Terradoes, retrouver les enfants de la prophétie et affronter son destin. Au même moment, les fameux enfants enfermés dans cette sorte d’univers parallèle, manipulent le jeune Loyeen pour fuir eux Terradoes.
Nous vous avions fait part de notre circonspection par rapport à ce second cycle lors de la parution du tome 6. Malgré certains éclaircissements dans cette suite, il faut dire que nos doutes demeurent.
Au-delà du joli coup de crayon de Nicolas Mitric, celui qui tient désormais les rênes graphiques et scénaristiques du bébé de Didier Crisse s’embourbe dans une histoire beaucoup moins passionnante que celle que nous avions pu découvrir dans le cycle originel. Sans compter que Nicolas Mitric n’a pas su trouver d’intéressants personnages capables de remplacer le charismatique Skullface ou à la belle amazone Taman Kha.
Notre déception a-t-elle été partagée ? Le fait que le huitième tome à venir marque la fin de Kookaburra nous permet de le penser. Pour ce final, Didier Crisse sera de retour au dessin. Il en signera l’épilogue nous annonce Nicolas Mitric. Une manière de boucler la boucle d’une façon particulièrement plaisante, pour le auteurs comme pour les lecteurs, même si l’on regrette qu’ils ne l’aient pas fait plus tôt.
(par Olivier Wurlod)
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