Situé chronologiquement juste avant le tome 1 de la série-mère Kookaburra, durant le vol vers la planète des Dakoïdes, Skullface profite de l’isolement forcé de Dragan pour dévoiler aux pilotes qui les escortent sa rencontre avec le jeune lieutenant de l’époque.
Entre mensonges et vérités, Skullface ne ménage pas Dragan en révélant les ratés de son ami, tombé sous le charme de la pulpeuse capitaine Roberts, alors qu’il honorait une mission secrète en voulant sauver la nièce d’un amiral. Ce sera pourtant l’occasion de signer une paix historique entre les Humains et les Amazones !
Olivier Paillé et Fred Campoy se sont entre autres illustrés dans le tome 2 de Shrög, une série dont on peut se désoler qu’elle n’ait pas dépassé le succès d’estime. Le titre évocateur de L’île des amantes religieuses promettait donc humour et second degré de la part de ce duo destiné à percer.
Mais si le trait humoristique est au rendez-vous, on se traîne, après quelques pages introductives, dans une aventure de capes et de flingues, dans laquelle les blagues de potaches tentent de relever un scénario sommaire.
Malgré une bonne volonté due à la bonne qualité globale des Kookaburra Universe, on rend vite les armes devant le capitaine Roberts, dont les mensurations 120 G expliquent plus le nom que le matricule. Plus pitoyable que voluptueux, ce tome se rattrape avec des bagarres enlevées et un trait d’humour forcé, mais se clôture dans un final plutôt prévisible.
Peu de surprises donc, ou plutôt moins de bonnes que de mauvaises. Les fans ne pourront s’empêcher de chercher savoir comment les humains et les amazones ont conclu leur trêve. Ceux qui entament la série jetteront leur dévolu sur un autre album, de peur d’être dégoûtés de prolonger l’aventure.
(par Charles-Louis Detournay)
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