Si Steel.O.Reynolds et son fils adoptif proposent des prestations hors normes et d’une qualité à toutes épreuves, leur profession souffre d’un déficit de communication désastreuse. Faut dire que “tueur à gage“, “contrat“, “victime“… ne sont pas, d’un point de vue purement marketing, des termes particulièrement vendeurs. La Eraser Limited change donc tout son vocabulaire. Désormais, vous ferez appel à une “prestation“, réalisée par son “prestataire“ contre “facturation“. Ainsi seulement la Eraser Limited pourra poursuivre ses activités et continuer à offrir à ses clients les services tant attendus !
Voilà cinq tomes déjà que Henri Jenfèvre et Hervé Richez ont créé cette société privée aux “contrats“, pardon “prestations“ particulières. Est-elle déjà rentable ? Difficile à dire, puisque la discrétion de cette profession rend impossible tout accès à leurs comptes ! Mais on suppose que le succès est au rendez-vous, puisqu’ils en remettent une cinquième couche avec ce Qui hait, tue !
En tout cas, en dépit de la morbidité des solutions exposées, elle remplit toujours son contrat auprès du lecteur, à savoir le faire “mourir de rire“. N’oubliez pas de rajouter une clause “Last Will“ dans votre prestation, que vous puissiez être sans faute enterré avec vos albums, de L’Effaceur bien entendu !
Enfin pour la Eraser Limited, la qualité est garantie ou remboursée ! Alors vivement mon poste de rédacteur en chef d’ActuaBD… [1]
(par Olivier Wurlod)
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[1] NDLR : Il paraît que Nicolas Anspach a quitté précipitamment Lasne pour une destination inconnue. Les tueurs ont, dit-on, retrouvé sa trace à Saint-Malo.