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L’Esprit de Warren - T4 : Quelques Heures à Vivre - Par Brunschwig & Servain - Delcourt

Par Nicolas Anspach le 18 juillet 2005                      Lien  
{L'Esprit de Warren} fut l'une des premières séries de {{Luc Brunschwig}}. Les premiers titres de la série confirmèrent le talent qu'on lui prêtait déjà suite au {Pouvoir des Innocents}. Le scénariste, l'esprit aussi aiguisé qu'une lame, ne laisse rien au hasard dans ses thrillers psychologiques. Après de longues années d'absence, il conclut enfin cette série en compagnie de {{Servain}}.

Dans les trois premiers épisodes, les auteurs nous racontaient la destinée d’un jeune indien au sang mêlé. Le jeune homme a toujours vécu en pensant qu’il était la réincarnation de son père, Warren Wednesday. Ce dernier a été condamné à la chambre à gaz pour le meurtre d’un brillant cinéaste et de sa famille. À la minute même où Warren décède, son fils naît. La tribu indienne l’éduque en lui faisant croire qu’il était la réincarnation de Warren, et qu’il devait -comme le vrai Warren l’avait promis- tuer un à un les responsables de l’exécution de son père. Enfant, Warren Jr rencontre d’autres gosses de son âge, dont Jonathan. Mais Warren Jr est déjà animé par la haine et commet différents crimes. Jonathan et ses amis le dénoncent aux policiers.

Dans ce quatrième album, Warren Jr. est devenu un brillant acteur sous le nom de Scott Green. Tout Hollywood l’admire et se rend à la projection du premier film réalisé par Green, un film qui raconte la biographie du vrai Warren Wednesday.

Jonathan s’est évadé d’un asile psychiatrique où il tentait d’oublier les horribles meurtres de ses compagnons d’enfance commis par Warren Jr, ainsi que celui de sa petite amie. Jonathan décide d’abattre Green lors de la première du film... Les événements qu’avait vécus le vrai Warren vont se reproduire !

Avant d’aborder ce quatrième album, une sérieuse relecture des trois premiers s’impose. En les lisant un à un, on comprend la dynamique de la série. Rien n’est gratuit, et Luc Brunschwig se sert de détails que l’on pourrait croire anodins pour bâtir une montée en puissance du rythme du récit. Encore Quelques Heures à Vivre, cet ultime album, est en quelque sorte, la quintessence de la série. Chaque scène y est opportune, captivante et inattendue.

Le rythme est tellement soutenu que l’on en oublie de s’attarder sur les dessins de Servain. Pourtant, sa griffe nerveuse accompagne avec beaucoup de justesse le scénario. Le dessinateur ne cherche pas à impressionner par des effets de style et privilégie avant tout la lisibilité de la planche. Pour notre plus grand profit.

(par Nicolas Anspach)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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