La Bible dit que dans un ultime souffle le Christ pardonnait à l’homme de l’avoir crucifié. Une “vérité“ contestée par un manuscrit, “l’Évangile selon Satan“, dans lequel il est écrit que le fils de Dieu aurait perdu la foi avant de mourir et serait devenu complètement fou. Disparu depuis six siècles, l’ouvrage est au cœur d’une lutte de pouvoir entre l’Église et un groupe satanique portant le nom de Fumée Noire selon Satan, très “mal“ représenté par le cruel Caleb. Sans le vouloir, Maria Parks, jeune profileuse pour le FBI se trouve plongée au milieu d’un duel dont l’issue sera rien moins que le sort de la Chrétienté.
Pour ceux qui les comptent. Vous pouvez ajouter une croix à votre tableau recensant les séries parues ces dernières années s’inspirant du thème de la religion. Passé ce constat, un peu navrant, d’une créativité éditoriale qui a trop tendance à surfer à l’extrême sur les modes du moment, que penser de cet Évangile selon Satan à proprement parler ?
Au final, le constat est légèrement positif. Passée cette thématique récurrente et peu originale, le travail d’adaptation de ce best-seller par Antoine Maurel est d’assez bonne facture, suffisamment accrocheur en tout cas pour donner envie d’en lire la suite.
C’est plutôt du côté graphique que la principale déception survient. Malgré un découpage innovant, on a connu David Cerqueira plus à l’aise et maître de son crayon (L’Ombre de l’échafaud). Une faiblesse à mettre pour le moment sur le compte de la nouveauté.
(par Olivier Wurlod)
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