Deux histoires parallèles se croisent dans ce premier opus. La première se déroule de nos jours à Paris. Adam Robak, un expert et collectionneur de tableaux de maître est propriétaire d’une œuvre unique : Le Triomphe. Cette toile est peinte par un primitif flamand Hans Roeghlin. Lors d’une exposition au Petit Palais, l’expert est victime d’un attentat et sérieusement blessé.
La deuxième histoire se déroule au quinzième siècle et raconte la création de cette œuvre d’art.
Six siècles plus tard, les avis divergent sur l’authenticité du « Triomphe ». D’une part, les historiens le considèrent comme un faux : Il représente une bataille ayant eu lieu en 1483 ; or le tableau est daté de l’année précédente. D’autre part, les scientifiques prétendent le contraire : les pigments analysés démontrent son authenticité. Le peintre aurait-il eu des dons de voyance ?
Adam Robak est persuadé que ce tableau n’est pas étranger à la tentative d’attentat dont il a été la victime. Il tentera d’en percer le mystère.
(par Nicolas Anspach)
Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.
Ce premier album, Le triomphe de Saint Waldemar, fait office d’introduction à un thriller que l’on imagine ingénieux, où le passé a des liens très étroits avec le présent. Le jeune dessinateur Yougoslave Brada illustre le récit avec beaucoup de soin, même si certains codes graphiques propres à la bande dessinée semblent parfois lui échapper. Par ailleurs, il est dommage que les couleurs informatisées de Paul manquent à ce point de chaleur…