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L’Indispensable n°1, tel un Phénix...

Par François Boudet le 16 décembre 2011                      Lien  
Résurrection, tel le phénix, de cette revue critique qui avait vu le jour en 1998 et avait connu cinq numéros. Toujours dirigée par le passionné Franck Aveline (qui ne devrait pas tarder à rejoindre l'équipe d'ActuaBD), elle se révèle toujours aussi intéressante.

Poser un regard intelligent sur la bande dessinée, voilà l’ambition de Franck Aveline, amoureux de cet art et d’autres l’environnant tels que la photographie, la peinture, le texte illustré, etc.

Ainsi, dans cette revue d’analyse qui renait aujourd’hui de ses cendres, l’étude de la bande dessinée (majoritaire), au travers d’articles et d’interviews, côtoie des dossiers sur L’utilisation de la photographie au sein de la bande dessinée (deuxième partie à suivre dans le prochain numéro), ou encore sur le peintre N.C. Wyeth.

Faisons le tour du sommaire.

L’édito de Franck Aveline parle d’emblée de la surproduction, de la consommation de la BD, et du peu de mémoire de ce médium entretenu par les lecteurs.

Il revient ensuite sur un des chefs-d’œuvre de l’Américain David Mazzuchelli : Big Man [1], synthèse des démarches esthétiques et narratives de l’auteur.

S’ensuit un entretien avec Cosey, à l’occasion de la sortie du dernier Jonathan, pour parler de son œuvre introspective faite de questionnements qui renvoient le lecteur à ses propres interrogations. (D’où l’art de réfléchir…)

Deux autres interviews sont présentes dans ce numéro : Celle de Nicolas de Crécy, qui nous parle de ses doutes à continuer de faire de la bande dessinée… ; et celle de Guy Delisle, à l’occasion de la sortie de son dernier livre, Chroniques de Jérusalem, qui nous explique sa vision et sa façon de travailler la BD reportage, à savoir un souci de montrer et de ne pas interpréter…

Loïck Labreuille nous propose la première partie d’un captivant dossier sur : L’utilisation de la photographie au sein de la bande dessinée ; avec les évolutions comparées et rapprochées des deux médias.

Loïck Labreuille signe également un long article (sur 14 pages) sur la série Dragon Head, de Minetaro Mochizuki.

Le peintre américain N.C. Wyeth (1882-1945), élève de Howard Pyle, fut l’un des principaux illustrateurs de son époque. Inspiré par les tableaux de Frédéric Remington, il influencera à son tour des artistes tels que Frank Frazetta ou encore Bernie Wrightson. Il dépeint des scènes réalistes marquantes par l’authenticité de ses sujets ; il ne peint jamais ce qu’il voit, mais toujours ce qu’il « sait ».

Pour rapprocher cela du monde de la bande dessinée, et de la bande dessinée réaliste plus précisément, voici la phrase qui conclut l’introduction du 4eme tome de L’intégrale Jerry Spring : Tout ceci n’est pas tant affaire de forme que de vécu. Jijé aurait sans doute apprécié cette formule de René Follet : « Le réalisme c’est savoir ce que l’on dessine. »

Domingos Isabelhino rend hommage à Martin Vaughn-James, auteur de La Cage [2], décédé le 3 juillet 2009...

Enfin, le journal se conclut par un cahier de chroniques réalisées par Lionel Garcia, Franck Aveline, al-wat, Guillaume Laborie, Maël Rannou et Hélène Richard.

La revue se trouve en librairie et mérite d’être soutenue, même si le prix peut sembler un peu élevé (mais il s’agit d’un trimestriel). N’hésitez pas à la réclamer à votre libraire si jamais vous ne la trouvez pas. Le deuxième numéro paraîtra le 19 janvier 2012 !

(par François Boudet)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN :

Diffusion en librairie : Harmonia Mundi.

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[1Édité en français chez Cornélius

[2Réédité en France par Les Impressions nouvelles.

 
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31 Messages :
  • L’Indispensable n°1, tel un Phénix...
    16 décembre 2011 11:33, par Xavier Mouton-Dubosc

    Le retour de l’Indispensable est un superbe cadeau de Noël !
    Bravo !

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  • L’Indispensable n°1, tel un Phénix...
    16 décembre 2011 14:46, par Gibs

    même si le prix peut sembler un peu élevé

    Bah oui, 9€ c’est très cher pour une revue, mais depuis 15 ans la bande dessinée est devenue un produit de luxe réservé aux riches, ce qu’on reprochait à la politique commerciale de Moulinsart (se couper de la base du lectorat, les enfants, pour viser les cadres aisés prêts à payer n’importe quel prix) est devenu la rêgle commune dans l’édition bd. Heureusement on peut encore lire gratuit en bibliothèque ou à la FNAC, assis par terre(comme des parias).

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    • Répondu le 16 décembre 2011 à  16:46 :

      En même temps, lire les BD gratuitement par terre à la FNAC ne fera qu’augmenter le prix des BD. En plus, c’est pas très respectueux pour le travail des auteurs. C’est comme si vous piratiez sur le net ou entriez frauduleusement dans un cinéma pour voir un film. Si de moins en moins de monde achète des BD, les tirages baissent et les prix montent puisque les marges ne sont pas les mêmes sur un gros ou petit tirage... et l’attitude de Moulinsart n’a rien à voir avec ça.

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      • Répondu par lola le 16 décembre 2011 à  23:41 :

        surtout qu’il n’y a pas de pub dedans. deux solutions donc :
        soit faire des espaces pub ou soit compter sur le bouche à oreille et faire un plus gros tirage ce qui ferait baisser le coût à l’unité.

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        • Répondu le 17 décembre 2011 à  18:43 :

          La pub n’a rien à voir là-dedans... Je ne comprends pas où vous voulez en venir.

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          • Répondu par lola le 18 décembre 2011 à  01:13 :

            comme ce n’est pas signé, je ne sais pas à qui je réponds.
            mon post concernait l’indisp et n’était pas "en réponse à un commentaire".
            il est juste venu se caler en fin de file. comme il y a un délai de confirmation il est très possible que vous ayez posté votre commentaire entre-temps. En résumé, il n’y avait rien à comprendre en rapport avec votre commentaire que je n’ai lu qu’ensuite.
             :)

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      • Répondu le 17 décembre 2011 à  01:32 :

        En plus, c’est pas très respectueux pour le travail des auteurs.

        Oui, mais c’est pas très respectueux pour les lecteurs de vouloir leur vendre des albums à 30, 40 ou 50 euros (alors qu’en fabrication ils ne coutent pas plus d’un euro, sacrée culbute).

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        • Répondu par Mael R. le 17 décembre 2011 à  11:18 :

          Aucun éditeur sérieux ne vend des albums 30€ s’ils coutent 1€ à faire. Le ratio normal c’est prix de fab x 5,à moduler en fonction des droits d’auteurs, de la marge distributeur (plus forte si on est petit et sans moyens de pression), le tirage (plus il est bas plus il faut monter le prix pour atteindre le point mort), etc.

          Certains bouquins de Moulinsart ou marsu prod sont des fumisteries, les grands format Marsu à 120€ c’est juste de la masturbation de collectionneur. Il y a aussi des pseudos tirages de têtes numérotés avec des carnets de croquis à al fin, les tirages de tête industriels que décriait Chaland en son temps...

          Tout ça en effet c’est de l’arnaque pure, mais il ne faut pas tout mélanger : une revue de BD épaisse, dense, sans pub, à 9€ ce n’est pas donné mais justifié.

          Après je me souviens avec émotion du temps ou un album classique Dupuis coûtait 50 franc (8 euros et quelques lors du passage à la monnaie unique) contre 10,45€ aujourd’hui. Et là on peut me parler d’inflation j’ai tout de même du mal à saisir. Je suis beaucoup moins gêné quand il s’agit de payer plus cher pour un petit éditeur publiant dans un format non conventionnel, ou une intégrale avec un travail éditorial (même si je n’ai pas forcément les moyens).

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          • Répondu par Reval Zelantius le 17 décembre 2011 à  14:07 :

            Quand je regarde sur mes étagères, les cahiers de la BD valaient 30 FF en 1984, on n’est pas excessif avec 9 € en 2011. Pour ceux qui veulent tout gratuit, prenez Zoo, c’est gratuit et pas mal mais côté réalisation, c’est format jetable. l’Indispensable serait plutôt du style à enrichir une collection de bédéphile et survivre aux années.

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        • Répondu par Bakounine le 17 décembre 2011 à  18:50 :

          Vous savez combien un auteur touche sur un album et combien il doit en vendre pour rembourser son avance ? Certainement pas. Et le premier tirage même totalement écoulé ne correspond même pas à l’avance à rembourser. Il faut plusieurs tirages pour parvenir au point zéro. Et entre la fabrication (plus d’un euro, surtout en couleurs) et le cher lecteur, il y a a distribution, le libraire , la maison d’édition et tous les frais divers. Comparez le prix de fabrication et de distribution d’un rouge à lèvre et le prix que les femmes sont prêtes à mettre dedans et vous verrez que les marges, le prix psychologique que le client est prêt à payer pour s’offrir une BD est grotesque en comparaison. Comme quoi, il y a luxe et luxe. Alors, ou bien vous étudiez la question et vous revenez nous faire votre rapport argumenté, ou bien vous sortez, OK ?

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    • Répondu par franck aveline le 17 décembre 2011 à  23:39 :

      Je comprend tout à fait qu’un prix de 9 euros, sorti de son contexte (déplacements géographiques pour aller à la rencontre des auteurs -essence, sncf ; recherche de documentations, écriture, réalisation, maquette, fabrication, transport, stockage, diffusion et tutti quanti)puisse revêtir un manteau onéreux. Faisons donc fi du contexte, et contentons-nous d’une petite et courte mise en perspective.
      Ainsi, 9 euros sont égaux (au jugé) à : 1,5 paquet de cigarettes / 9 pains au chocolat / une place de cinéma (si d’aventure vous achetez votre place)/ 6 expresso (en province, et pas en terrasse) / 4 bouteilles de Caco Calo / 3 big moche chez Ronald / 1 clé usb (pour stocker vos films téléchargés) ou encore 0,15 jeu de console (en prix nouveauté)...
      La liste est longue et je vous laisse la compléter en fonction de vos centres d’intérêts.
      En apparté : lire gratuitement un livre est légitime dans une démarche de prêt (de la part d’une connaissance) ou de lecture en bibliothèque : dans les deux cas, la chaine économique qui permet à l’auteur d’être rétribué pour son travail est respectée.
      Lire gratuitement et totalement les ouvrages à la Fnac (pour reprendre l’exemple cité) assis par terre ne fait pas de vous un paria mais un simple profiteur, et relève d’une conception du respect de soi (pour commencer) et de l’autre, qui m’échappe...
      Assumez pleinement votre opinion en faisant l’expérience de la lecture gratuite chez un libraire indépendant(sans oublier de vous plaindre de ne pas avoir de siège), et revenez nous conter par le menu l’enseignement qui vous aura, alors, été dispensé.

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      • Répondu par Stéphane B le 18 décembre 2011 à  12:57 :

        Un très grand bravo pour cette relance ! J’étais fan de la première tentative et de ses longs entretiens (je me souviens avoir découvert Boilet à cette occasion, un choc). Si cette nouvelle version conserve la qualité de l’ancienne formule (et ça en a tout l’air) je mets bien volontiers 9 euros dans l’affaire !! Encore Bravo, déjà, pour avoir le courage et l’envie de nous offrir tout ça !!

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        • Répondu par franck aveline le 18 décembre 2011 à  22:27 :

          Que répondre à cela au nom de toute notre petite équipe ?! "Merci infiniment", me paraît approprié. Au regard de nos micro-nuits, de nos fatigues, de nos doutes, de notre amateurisme échevelé et passionné, vos propos renforcent notre volonté et adoucissent les hématomes multiples qu’entraine une telle aventure...

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        • Répondu par Francois Boudet le 4 janvier 2012 à  01:18 :

          Tout l’entretien avec Frédéric Boilet (repris en partie dans le n°0 de L’Indispensable première époque) est disponible à cette adresse. Bonne lecture ! :-) A noter la réédition des chefs-d’oeuvre de F.Boilet : "Love hotel" et "Tôkyô est mon jardin" aux éditions Ego comme X.

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      • Répondu par Olive le 18 décembre 2011 à  14:35 :

        l’expérience de la lecture gratuite chez un libraire indépendant, et revenez nous conter par le menu l’enseignement qui vous aura, alors, été dispensé.

        C’est bien pour ça que tout le monde va à la FNAC, on n’a pas le regard malveillant du libraire sur soi qui semble vouloir vous obliger à acheter ses albums, surtout les gros mal dessinés à 30 euros avec un ex-libris collé dedans, et son regard méprisant quand vous dites que ce n’est pas votre genre de bd. A la fnac on est libre d’acheter ou pas, de feuilleter ou pas, de demander conseil ou pas.

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        • Répondu par franck aveline le 18 décembre 2011 à  22:19 :

          Le regard du libraire sur vos épaules n’est pas "malveillant", mais consciencieux ; il ne "semble" pas "vouloir vous obliger à acheter ses albums", mais veille à ce que vous les manipuliez avec soin (surtout "les gros mal dessinés à 30 euros avec un ex-libris collé dedans" que vous n’achèterez jamais et dont la présence entre vos mains m’intrigue tant vous les detestez !). A force d’être manipulé peu respectueusement, il doit trop souvent renvoyer le livre abimé (à ses frais) chez l’éditeur (en ce qui vous concerne, il est évident que c’est le cadet de vos soucis). Quand à son regard méprisant, s’il y a lieu, il n’est peut-être que le miroir du vôtre à son encontre. En ce qui concerne la liberté d’acheter ou pas en Fnac (identique à celle que vous trouvez chez un indépendant ; vous êtes un grand garçon autonome, tout de même !), de feuilleter ou pas (qui est toujours la même puisqu’il s’agit, ici et selon vos propos, de "feuilleter" et non de lire à l’oeil, et jusqu’à la nausée, de nombreux livres) : vous vous trompez. En effet, à revendiquer ces libertés qui ne sont que le reflet d’un laxisme général de la part de certains clients de ces magasins, à l’encontre du livre comme des malheureux vendeurs qui font tout ce qu’ils peuvent pour "sauver les meubles" (les clients les plus débonnaires s’asseyant régulièrement sur les piles de livres tant la moquette est basse), vous oubliez que ce que vous nommez trop vite Liberté n’est qu’Irresponsabilité. A vous revendiquer libre de tout, vous n’êtes en réalité responsable de rien, ni de vous-même. C’est facile et bien commode...

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          • Répondu par Cédric le 19 décembre 2011 à  00:53 :

            Bien d’accord avec Franck Aveline, vous êtes là pour acheter, pas pour lire, si vous n’avez pas les moyens d’acheter restez chez vous, salauds de pauvres comme disait Jean Gabin dans La Traversée de Paris.

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            • Répondu le 19 décembre 2011 à  16:24 :

              Vous avez raison Cédric, c’est insupportable ces pue-la-sueurs dans nos lieux de culture.

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          • Répondu le 19 décembre 2011 à  00:55 :

            les clients les plus débonnaires s’asseyant régulièrement sur les piles de livres tant la moquette est basse

            C’est au libraire de prévoir des sièges, avant il y avait des canapés chez Virgin, il y avait le respect du client.

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            • Répondu par FB le 19 décembre 2011 à  09:46 :

              On a beau vous expliquer qu’une librairie n’est pas un lieu pour s’installer à lire des livres dans leur intégralité -vous voulez des coussins et une boisson gratuite aussi ?-, vous ne comprenez toujours pas... Pour les personnes qui ont peu de moyens financiers, les bibliothèques sont grandes ouvertes en consultation libre et même gratuites à l’inscription pour les rmistes. Tout le monde peut aller en bibliothèque, il n’y a aucune honte à ça et au contraire vous aurez même des regards et des sourires bien veillant de la part des bibliothécaires.

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            • Répondu le 19 décembre 2011 à  09:48 :

              C’est au libraire de prévoir des sièges, avant il y avait des canapés chez Virgin, il y avait le respect du client.

              Respectez les livres.

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            • Répondu par franck aveline le 19 décembre 2011 à  13:21 :

              Le respect n’est pas une notion unilatérale. A votre avis : pourquoi n’y a-t-il plus de sièges ?...

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              • Répondu par Régis Guerrero le 19 décembre 2011 à  16:22 :

                pourquoi n’y a-t-il plus de sièges ?...

                Pour que vous dégagiez vite fait, vous n’êtes qu’un client, vous payez et vous partez, le libraire n’a pas que ça à faire, il doit déballer les cartons des nouveautés et remballer les invendus pour les renvoyer. C’est du commerce une librairie, pas autre chose, c’est le chiffre d’affaire qui est important.

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                • Répondu le 19 décembre 2011 à  19:01 :

                  Faudra pas s’étonner que les libraires disparaissent avec une telle mentalité, ça donne pas envie d’aller chez eux.

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                  • Répondu par lola le 20 décembre 2011 à  08:13 :

                    En fait, le souci vient de la fnac et sa com de publicitaires et pas de libraires. 
                    Souvenons-nous de cette publicité vantant la cool attitude de l’enseigne vis-à-vis de son "tanguy" squatteur/lecteur vautré dans les rayons depuis sa plus tendre enfance. peu importe le but de cette pub, le résultat au final fut : à la fnac on peut squatter, c’est autorisé personne n’aura le droit de vous le reprocher... et c’est pas grave si derrière nos libraires bossent tous les jours dans un hall de gare un jour de grève SNCF. 
                    Et puis les squatteurs ça ne tape pas que sur le système des libraires indep mais sur le système de tous les libraires ! Mais contrairement à l’anglais une librairie ce n’est pas une bibliothèque. Les Tanguy en librairie ça gêne tout le monde : ça gêne le libraire qui peut pas bosser correctement, ça gêne le client qui peut pas accéder aux bouquins et en plus c’est rarement les tanguy qui déboursent pour une bd. 
                    Alors lorsqu’ils exigent qu’on respect leur "squatte-attitude" qui pourrait leur rappeler que la liberté de chacun s’arrête ou commence celle des autres ? Le libraire et le client, ils ont pas demandé à être enquiquiné tous les jours par des hordes de tanguy conviés par un publicitaire débile. merci pour la balle dans le pied !

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                    • Répondu le 21 décembre 2011 à  19:39 :

                      Quelle triste vision de la librairie !

                      Répondre à ce message

                      • Répondu par lola le 23 décembre 2011 à  15:07 :

                        une fois encore, retrouvez le sourire et allez vous asseoir confortablement en bibliothèque, ils vous attendent.

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                      • Répondu par lola le 23 décembre 2011 à  16:29 :

                        C’est bien beau d’avoir une "belle vision", encore faut-il pouvoir y travailler décemment. Si l’espace manga de la Fnac des halles peut se payer le luxe d’avoir un coin lecture pour parquer ses tanguy, ce n’est absolument pas le cas des autres librairies qui se retrouvent avec des tanguy vautrés dans ses allées. votre "joyeuse vision", dans les faits, devient très vite le quotidien infernal des libraires et les clients.

                        Répondre à ce message

                        • Répondu par Noj le 23 décembre 2011 à  22:10 :

                          Faut déjà arrêter d’appeler les vendeurs de la FNAC des "libraires", ce sont des vendeurs pas plus qualifiés pour bosser là qu’ailleurs, si on veut avoir affaire avec des libraires, il faut aller dans des librairies, pas des grandes surfaces.

                          Sinon c’est quoi que vous appelez des "tanguys" ? Jamais entendu cette expression.

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                          • Répondu par lola le 24 décembre 2011 à  15:26 :

                            on peut bosser dans une librairie indépendante et avoir "hérité" contre son gré du rayon BD et attendre des années une redistribution des rayons plus en adéquation avec ses goûts ou être "vendeur" de la fnac vraiment passionné par son rayon, il n’y a pas de règle en ce domaine...

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                            • Répondu par Suzy le 25 décembre 2011 à  20:47 :

                              Je vis en grande banlieue où je fréquente plusieurs Fnac et je peux vous affirmer que les vendeurs n’ont aucune idée de ce qu’ils vendent, c’est effrayant. Pour la plupart des sorties intéressantes il faut que j’aille sur Paris pour les trouver.

                              Répondre à ce message

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