Ces deux morts-là, ils ont quelque chose de spécial : l’écart d’âge entre le mari et la femme, leur bonne droguée pour ne pas empêcher ce cérémonial macabre, le beau-père vitupérant dans son luxe du 16ème...
Et alors que Nestor Burma manque cruellement d’éléments pour approfondir l’enquête, le hasard (encore que...) le renvoie sur la piste par l’intermédiaire d’une affaire de photos érotiques de starlettes peu farouches.
Dans la grande tradition feuilletoniste à l’ancienne, l’histoire s’arrête au bout de 20 pages sur plusieurs accroches harponnantes. On demande d’autant plus la suite que ce Paris des années 50, ces rues du 9ème et du 17ème arrondissement revivent à la perfection dans le noir et blanc al dente des maîtres. Moynot se fond dans le style de Tardi avec élégance et la petite touche qui donne aux visages la patte permettant de saisir la différence.
Comme les précédents opus publiés sous le sceau du journal L’Étrangleur, l’envahissant cadavre de la plaine Monceau paraîtra en noir et blanc en trois épisodes rapprochés, avant de revenir sous forme d’album en couleurs.
(par David TAUGIS)
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Une interview d’Emmanuel Moynot évoquant - entre autres - la série.
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