Dans sa lutte contre la prohibition au service du FBI, Étienne vient de découvrir que son frère Henri a été assassiné. Choisissant de mener l’enquête, il se forge la conviction que Von Strauffenberg, chaman du loup dans les albums 4 à 6, n’est pas mort et qu’il est la cause de la disparition de son frère. Une ennemi qui n’a pas encore digéré sa précédente défaite et qui est à nouveau prêt à en découdre avec le jeune Cazenac !
On espérait beaucoup de ce dernier tome, de la réunion des quatre croix, ainsi que de la découverte de la mythique cité et de son supposé trésor. Une attente déçue à la lecture de ce dixième tome, où l’intrigue principale y a été presque totalement écartée par Pierre Boisserie. Il n’y propose pas le combat attendu entre l’aigle et l’ours, les croix y sont devenues un élément plus que secondaire et la conclusion sur trois pages, déconnectée du reste de l’album, n’apporte rien de plus que le sentiment d’une fin bâclée.
Seul point positif : le dessin. Siro, appelé en renfort depuis le neuvième album, et Éric Stalner sont parvenus à ajuster leurs crayons pour créer de belles planches harmonieuses et recoller avec la qualité des premiers tomes.
Malgré cela, c’est le cœur plein de regret qu’on quitte une série enthousiasmante à ses débuts, mais qui a raté son atterrissage. Dommage.
(par Olivier Wurlod)
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