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La Malédiction de Zener - T1 : Sibylle - Par Jean-Christophe Grangé et Adamov - Albin Michel

Par Nicolas Anspach le 8 novembre 2004                      Lien  
Le romancier {{Jean-Christophe Grangé}} ({Le Vol des Cigognes} & {Les Rivières Pourpres}) s'essaie à la bande dessinée. Il publie le premier album de {la Malédiction de Zener} en compagnie de {{Philippe Adamov}} ({L'Impératrice Rouge} & {Les Eaux de Mortelune}). Un étonnant récit sur la parapsychologie, qui se déroule en mai 1968 en pleine guerre froide, et qui sera développé en trois albums.

Paris, 1968. Sibylle Thiberge est étudiante en psychologie. Mais sa véritable passion est François Bruner, un de ses professeurs. Pour le côtoyer, elle s’inscrit aux tests de parapsychologie qu’il organise dans un laboratoire de l’université de Villejuif. Elle passe, entre autres, le "test de Zener" : des cartes qu’on lui présente cachées et dont elle doit découvrir les symboles et les couleurs.

Plus les tests sont difficiles, plus Sibylle ressent des troubles physiques et des agressions mentales. Elle devient sujette à des hallucinations terrifiantes (vieillards hurlants, corps flottant dans des sarcophages et un immense anneau de pierre !).

Elle enquête sur le "protocole de Zener", et découvre qu’elle est l’unique sujet humain du programme ; celui-ci étant exclusivement subi par des animaux. Un des cobayes, découvert dans le laboratoire, porte un tatouage avec des mots écrits en russe. Les rats viennent-ils d’URSS ? Elle se sent soudainement déçue et trahie par son professeur. Mais l’homme parvient à regagner sa confiance, le temps qu’elle le suive à l’Est...

Albin Michel a suscité un duo de choc pour un récit aux ambiances froides, inquiétantes et même parfois exaltantes. Jean-Christophe Grangé, aussi habitué aux défis qu’aux best-sellers, manie avec dextérité les contraintes narratives liées à la bande dessinée : Un sens du dialogue concis, ainsi que du rythme dans son découpage.

Les auteurs explorent la personnalité de l’un des personnages du Concile de Pierre (un roman de Grangé), celle de Sibylle, la mère de Diane...

Philippe Adamov illustre ce récit avec la même efficacité et la même méticulosité que ses précédentes œuvres. La force qui se dégage de la couverture de l’album reflète le talent de Adamov et son sens inné du cadrage.

Le dessinateur espère boucler le prochain album en huit mois ! Et c’est tant mieux, car ce premier album de La Malédiction de Zener nous donne envie de lire la suite.

(par Nicolas Anspach)

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