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La Mémoire d’Abraham T1 : les Chemins de l’exil - Par Marek Halter/Ersel/Morvan/Dupré - Casterman

Par David TAUGIS le 21 août 2010                      Lien  
Adaptation du roman qui a rendu célèbre l'écrivain Marek Halter, la mémoire d'Abraham s'annonce comme une série au long cours, avec une équipe de dessinateurs se passant le relais, un peu à la manière du Décalogue de Franck Giroud. Adaptation signée Jean David Morvan.

Roman-phare de la production de Marek Halter, La Mémoire d’Abraham et ses 646 pages forment un pavé impressionnant racontant, à travers les ancêtres de l’auteur, la destinée du peuple juif. Certes, remonter à la destruction du premier temple de Jérusalem, cela pousse un peu à la suspicion quant aux qualités de généalogiste de l’écrivain, mais cette œuvre reste un monument, totalement passionnant, et d’une force d’émotion peu commune.

Pour Morvan, chapeauté par Halter, le travail d’adaptation avait comme leitmotiv de conserver "le texte et l’esprit" de l’auteur. Ce premier tome évoque la période de la fuite vers l’Égypte des fils d’Abraham, Élie et Gamaliel. En 46 planches, l’équipe (outre Morvan, dessins signés Dupré pour les scènes de retour au XXe siècle, et Ersel pour le reste) n’a attaqué que... les deux premiers chapitres du livre.

C’est dire que les 8 tomes supplémentaires prévus (tome 2 en mars 2011, tome 3 en août 2012) ont encore bien des choses à raconter, de l’Antiquité au Moyen-âge, jusqu’à la Renaissance, aux Lumières, et au Ghetto de Varsovie qui concluait le roman d’Halter.

Si l’adaptation paraît parfois scolaire et trop centrée sur des épisodes spectaculaires, les éléments historiques et la force des personnages maintiennent un intérêt indéniable.

Et pour les curieux qui admirent cette couverture à la peinture flamboyante, précisons qu’elle porte le sceau de Rosinski.

La Mémoire d'Abraham T1 : les Chemins de l'exil - Par Marek Halter/Ersel/Morvan/Dupré - Casterman sortie de l’album le 25 août

(par David TAUGIS)

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5 Messages :
  • En BD c’est comme en musique : plus il y a de personnes qui signent le morceau, plus c’est mauvais.

    Le principe du studio pour abattre la besogne a souvent été tenté en France, pour un résultat toujours raté (personne ne s’investissant, ça donne toujours un produit bâtard et sans intérêt).

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    • Répondu le 22 août 2010 à  08:03 :

      Ca a mieux marché en Belgique avec les Studios Peyo, Hergé, etc. ;-) A moins que vous ne considériez aussi les résultats mauvais et sans intérêt ?

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      • Répondu le 22 août 2010 à  13:35 :

        Rien à voir, là il y a des auteurs des vrais et des assistants, et Peyo comme Hergé ont aligné un gros paquet d’albums tous seuls.
        En l’occurence il est question de studios montés de toutes pièces autour d’un projet, comme on monte un studio de DA, et que ce soit Canal Choc, les maitres du temps, Alice (autour de Dupa, Dany etc) San Antonio ou la Compagnie des glaces, le résultat est toujours pas bien.

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        • Répondu par JDMorvan le 23 août 2010 à  06:02 :

          Ouais, encore bien constructif tout ça...
          Enfin là, de toute façon, aucun rapport avec un studio.
          Tout le monde est cité, chacun fait ses pages.
          Simplement il y aura un dessinateur par album.

          Vous aimerez peut-être, peut-être pas, mais ça n’aura aucun rapport avec le fait que ce soir un studio qui fasse le boulot.

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  • Je confirme : On ne travaille pas en studio, mais en équipe.

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