Le prétexte aux galipettes nombreuses ici présentées tient en quelques mots : une chimiste rigide et glacée a inventé un produit qui créé un désir intense, chez celle qui l’ingère mais aussi parmi tous les mâles alentours...
Et voilà notre Docteur Steiner partie en expérimentations diverses avec sa ravissante assistante Yumi.
On n’est pas loin du Déclic de Manara, avec des scènes basées avant tout sur la perte de contrôle. Grande différence ici : du début à la fin, le ton est clairement porno, avec pénétrations multiples et finals quasiment obligatoires en éjaculations faciales.
Mais là où d’autres se contenteraient d’aligner les positions pour satisfaire les turgescences du lecteur, Varenne s’amuse aussi beaucoup. Entre le ton décalé qui sied à chaque situation, les personnages secondaires souvent surprenants et les sentences conclusives du Dr Steiner, on peut parfaitement se contenter d’un sourire satisfait sans pour autant manipuler son entrejambe.
On reconnaît évidemment le style Varenne et ses aplats somptueux. Il capte avec maestria les visages et les attitudes, notamment l’irrésistible Yumi, mais aussi des hommes tantôt séduisants, parfois repoussants, et sa chercheuse au visage ingrat et aux lunettes atroces. Ces oppositions physiques constituent un point fort de la Molécule du désir, et sont bien la preuve que l’auteur jongle avec la perversion comme un chef.
(par Guido BACRI)
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