La jeune Taliya continue son enquête sur la mort de Ninsibur, fils d’Adi-Mati-Ili, l’homme le plus riche du royaume. Malgré un contrat mis sur sa tête et l’attaque de son adjoint, elle ne perd pas courage et garde l’espoir de comprendre les causes réelles de ce décès. Quel rôle a joué Nergalosor ou Zabibe, le femme de Ninsibur ? Qui est ce fameux Urbadu, que son adjoint cherchait lorsqu’il fut attaqué et grièvement blessé ? Quelques questions auxquelles la jeune femme va tenter de répondre, mais les apparences sont parfois trompeuses…
Le Masque de Chair complète donc le diptyque La Porte d’Ishtar. Un deuxième tome qui apporte les réponses attendues, mais qui malheureusement garde les faiblesses du premier album. L’intrigue d’Alain Paris s’avère toujours aussi légère et le dessin de Simon Dupuis peine encore lorsqu’il s’agit de fournir des émotions aux personnages.
Si cette conclusion possède les mêmes défauts, elle se dote heureusement aussi des mêmes qualités, dont une Babylone graphiquement réussie et d’une héroïne au sale caractère, incapable de se contenir et très indépendante. Un personnage crédible et convaincant.
On conclura en soulignant que ce diptyque possède de quoi intéresser un lectorat passionné d’histoire antique et d’intrigues policières très classiques, mais qui risque de ne pas emballer les autres lecteurs.
(par Olivier Wurlod)
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