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La reprise de Gaston Lagaffe : imitation, hommage ou plagiat ?

Par Didier Pasamonik (L’Agence BD) le 31 mars 2022                      Lien  
La reprise de Gaston Lagaffe par Delaf ne se contente pas d’animer la chronique judiciaire. Elle fait aussi couler abondamment l’encre et les pixels. Un élément met le feu aux poudres : l’interview donnée cette semaine par Delaf, le repreneur du Gaffeur dans le dernier numéro de l'hebdomadaire Spirou [N°4382, 6/4/2022]. Il y explique sa méthode pour se montrer le plus respectueux possible de l’œuvre du maître belge : «- J’ai décidé de me constituer une base de données. J’ai découpé patiemment toutes les planches originales de Franquin, et j’en suis arrivé à 10 000 petits fichiers que j’ai tagués pour retrouver facilement les références à des objets, personnages, décors ou attitudes. Ce travail de documentation m’a permis d’avoir en permanence à disposition des références pour pouvoir interpréter convenablement les scènes. Pour une planche, je peux avoir jusqu’à 300 références sur l’écran latéral de mon ordinateur… »

On connaît la sentence célèbre du Christ dans l’Évangile selon Saint-Jean : « Je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres… » (Jn, 8-12).

À l’imitation de Jésus-Christ succède celle du créateur du Marsupilami. L’importance d’un créateur se mesure par son influence sur les générations d’auteurs qui le suivent. Dans l’École belge, celle d’André Franquin fait jeu égal avec Hergé, Jacobs ou Vandersteen. Beaucoup d’auteurs de grand talent se sont mis dans la lumière du grand homme : Batem, Colman, Tome & Janry, mais aussi Bar2, Conrad... Ce sont des créateurs au talent incontestable. Franquin lui-même a accompagné l’éclosion de dessinateurs qui s’inscrivaient dans sa lignée : de Peyo à Wasterlain, de Frédéric Jannin à Frank Pé ou Philippe Bercovici.

D’autres lui faisaient grincer les dents, comme Seron, l’auteur des Petits Hommes. « - Celui-là, il m’a volé un porte-avion !  » s’était-il exclamé en voyant que dans sa série, il avait plagié le gros bateau qu’il avait dessiné, au trait près…

La reprise de Gaston Lagaffe : imitation, hommage ou plagiat ?
Comparaison entre Franquin ("Spirou") et Seron ("Les petits Hommes").
© Éditions Dupuis. Franquin, Seron.

D’une manière générale, Franquin ne comprenait pas qu’on s’approprie son style. Après une rencontre, très agréable, avec Yves Chaland, il exprima une réelle stupéfaction devant un travail qui s’inspirait autant du sien : « Je ne comprends pas, me confia-t-il, comment un dessinateur qui a un tel talent s’encombre d’un vieux style dont je me suis débarrassé depuis vingt ans !  »

Il estimait que le dessin devait exprimer la personnalité intrinsèque, l’âme, du créateur et il a été à ce titre l’un des premiers à défendre Jean-Claude Fournier, son successeur sur Spirou, précisément parce qu’il se détachait de son propre dessin.

Dans le cas de Delaf, incontestablement, on reconnaît la patte du Canadien et son respect pour Franquin est absolument sincère. Mais il y a le procédé. Sa déclaration a aussitôt mis les fans de Franquin sur la piste des copiés-collés. Sur le fil de la page Facebook Fans d’André Franquin, Jérôme Dauphin, Fabrice Arzeno ou João Morais Ribeiro se sont mis à chercher et ont repéré quelques-unes des 10 000 « références » de Delaf. Et on parle ici des références graphiques. Car pour la mécanique du gag, on imagine une préparation semblable. On est donc loin de l’appropriation d’un auteur par un autre comme lorsque Franquin reprit Spirou des mains de Jijé...

Entre le respect revendiqué et la nécessité de rester le plus possible conforme au « produit », où s’inscrit la frontière entre l’originalité et le plagiat ? La question se pose. Elle est aussi difficile à résoudre que celle de savoir si cette reprise est une idée brillante ou… une gaffe.

(par Didier Pasamonik (L’Agence BD))

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

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Code EAN : 9791034752065

Gaston Lagaffe Dupuis Marsu-Productions ✏️ Marc Delaf ✏️ André Franquin Humour Belgique
 
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32 Messages :
  • Ce n’est jamais exactement la même chose, mais les différences sont extrêmement légères dans les cas présentés. Je pense que cela serait vraiment problématique s’il s’agissait d’une série non préexistante. Difficile de reprendre Lucky Luke par exemple sans recréer son profil si caractéristique. Peut-on alors parler de plagiat ? Le travail reste bluffant, mais le non-respect de la volonté de l’auteur, malgré le fameux contrat, reste discutable. La question qu’il faut se poser c’est : pourquoi Franquin a ’’donné’’ cette permission de reprise ?

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    • Répondu par mmarvinbear le 2 avril 2022 à  13:05 :

      S’il a donné son accord par contrat, il n’y a rien à faire. Quand à savoir pourquoi, il vous faut sortir votre planche de OuiJa pour le savoir...

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  • Votre article est excellent et le travail "d’historien de l’art" démontre la fabrication, le plagiat, au contraire de l’assimilation partielle d’un style par une série d’auteurs que vous citez, dont bar2 ( jo bar team) est sans conteste l’élève le plus proche du style du maître.
    Jamais bar2 n’aurait procédé comme cet auteur demi américain, lequel joue les victimes sur sa page facebook, soutenu en commentaire par toute une série d’auteurs et d’acteurs de l’édition qui feraient mieux de s’occuper de leurs affaires au lieu de se vautrer dans la médiocrité.

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    • Répondu par Zébra le 31 mars 2022 à  12:51 :

      J’ai lu ailleurs (l’histoire de l’art n’est pas une science exacte !) qu’il fallait "faire du Franquin" pour plaire à Dupuis, ce qui explique que Franquin a eu beaucoup de disciples, qui parfois le surpassent.
      Plus difficile à imiter, sans doute, l’esprit du feuilleton, le fait que Gaston soit un anti-héros, plus précisément un anti-Spirou ou un anti-Tintin, et donc d’une certaine manière un "cheval de Troie" à l’intérieur du journal "Spirou".
      C’est le meilleur argument contre la reprise, il me semble.
      Un autre argument est qu’il y a déjà eu des "suites" plutôt réussies de Gaston, introduisant heureusement de la variété, comme "Pierre Tombal", dont l’humour n’est pas très éloigné de Gaston (la mort est aussi un éloge de la paresse).

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      • Répondu par ... le 31 mars 2022 à  14:30 :

        Je serais assez curieux de savoir quel(s) disciple(s) de Franquin ont dépassé le maître... ?

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    • Répondu le 31 mars 2022 à  13:40 :

      Demi-américain ? Tu te sentirais pas demi-con, toi ?

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    • Répondu par mmarvinbear le 2 avril 2022 à  13:04 :

      Pourquoi mentionner une demi nationalité ? On dirait que vous lui faite un procès en illégitimité. Par ailleurs Delaf n’est pas à moitié américain, il est canadien.

      Un relent d’anti-américanisme primaire ?

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  • Donc en gros c’est un « deep fake » fait à la main ? Comme ces vidéos de discours de politiques pour lesquelles on change juste les paroles ?

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    • Répondu le 31 mars 2022 à  12:19 :

      Ce gars qui reprend Gaston n’aurait jamais dû expliquer sa méthode de travail. Il va se faire crucifier et porter ce boulet toute sa vie. C’est ce qui s’appelle une grosse boulette.

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  • La reprise de Gaston Lagaffe : imitation, hommage ou plagiat ?
    31 mars 2022 12:09, par blériot L-oëi

    on aurait pu alors faire le même reproche à Verron quand il a repris très fidèlement le graphisme de Roba, ou Conrad pour Astérix, ou Achdé pour Lucky Luke...dès le moment où l’éditeur et le repreneur se mettent d’accord sur l’orientation graphique (n’y voir que du feu avec le dessinateur originel de la série), où est le problème ? Moi je suis ravi de voir que Boule et Bill continuent à être Boule et Bill sans Roba, je serai ravi de voir Gaston qui continue à être Gaston sans Franquin, même si je crois que ça sera mission bien plus difficile pour le repreneur dans ce dernier cas, tant l’univers de Franquin est personnel. Après, si les albums de Delaf peuvent faire redécouvrir le gaston de Franquin aux plus jeunes ? c’est aussi un atout.

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    • Répondu le 31 mars 2022 à  13:31 :

      "dès le moment où l’éditeur et le repreneur se mettent d’accord sur l’orientation graphique (n’y voir que du feu avec le dessinateur originel de la série), où est le problème ?"

      Le problème est que dans votre équation, il manque l’auteur.
      L’éditeur et le repreneur peuvent se mettre d’accord mais si l’auteur est mort, on ne peut pas lui demander son avis alors le plus sage est de consulter de son ayant-droit avant de décider de quelque chose. Verron a été le collaborateur de Roba. Il a donc été assez proche de lui pour pouvoir continuer. Morris et Uderzo ont choisi respectivement Achdé et Conrad. Là, le lien entre Delaf et Franquin, ça aurait pu être Isabelle Franquin mais Dupuis a préféré lui faire une mauvaise surprise. Il y a bien une gaffe.

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    • Répondu le 31 mars 2022 à  14:10 :

      Achdé est très loin de Morris sur Lucky Luke.

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      • Répondu le 31 mars 2022 à  17:20 :

        Achdé choisi par Morris ? Vous avez une source ?

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        • Répondu le 1er avril 2022 à  07:03 :

          Surtout que Conrad n’était pas le premier dessinateur de la reprise d’Astérix, approximation quand tu nous tiens.

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        • Répondu le 1er avril 2022 à  12:38 :

          Achdé choisi par Morris pour reprendre Rantanplan, pas Lucky Luke. Vous avez raison.
          Perso, je trouve qu’Achdé n’a rien compris à l’art de Morris. Mais ça n’engage que moi.

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          • Répondu le 1er avril 2022 à  14:03 :

            C’est très difficile de faire du Morris. Beaucoup plus que du Uderzo. Uderzo était un excellent dessinateur dans la lignée du style Disney. Morris avait vraiment une écriture très personnelle. Il est vain d’essayer de l’imiter.

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          • Répondu le 2 avril 2022 à  13:03 :

            Excellent dessinateur pour la reprise, mais on fait clairement la différence avec Morris. Quel dommage ! Surtout que les premiers albums s’en rapprochaient beaucoup plus. Et la qualité des scénarios... Le but c’est de prendre des auteurs à la mode. Aucune compréhension du génie de Goscinny. On met en place les copains du business. Pessis et Gerra... Malheureusement ici, on a les droits cédés par contrat face aux simples volontés compréhensibles de la fille de Franquin.

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  • J’ai été bluffé par la planche de Gaston parue dans le Spirou de cette semaine. Très impressionnant graphiquement, mais aussi par la qualité du gag ! Après, la cuisine interne de Delaf avec sa banque de données, c’est son affaire et je ne pense pas qu’en "décalquant" des bouts de dessins de Franquin, un dessinateur de BD, même aguerri, arrive à faire une planche de cette qualité !

    Quant à la polémique sur la reprise, j’ai un peu de mal à suivre, dans la mesure où Franquin a vendu les droits de Gaston à un éditeur. C’est comme si un romancier vendait les droits de son livre pour un film, et que lui ou ses ayant-droits interdisent ensuite la réalisation et la sortie du film en salle ! Après, c’est aussi une affaire de gros sous !

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    • Répondu par RD le 31 mars 2022 à  14:41 :

      Oui, sauf qu’en Europe, le droit moral est théoriquement inaliénable, contrairement aux Etats-Unis. Oui mais en fait non, ça n’a quand même pas l’air aussi simple. Bref, deux avocats spécialistes du droit d’auteur vont s’affronter sur la question (voir à ce propos le papier de Didier Pasamonik d’hier). Je suis curieux de ce qui va sortir de ce procès. Le monde de la bande dessinée retient son souffle.

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  • Ce jeune dessinateur ne manque pas de talent. Qu’il nous fasse ses propres livres plutôt que de se lancer dans cet hasardeux bricolage de photocopies

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    • Répondu par TomTimToume le 31 mars 2022 à  14:55 :

      à vrai dire, ce ’jeune dessinateur’ comme vous dites, à une bonne dizaine d’albums avant ça. ça s’appelle même "Les nombrils".

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      • Répondu par Maël R. le 1er avril 2022 à  06:46 :

        Oui, et cette dizaine d’albums sont un des plus gros succès de ces dernières années chez Dupuis, une des quelques séries qui ont réussi à réellement reconnecter avec le public jeunesse. Une série vraiment bien d’ailleurs, qui a su évoluer de manière assez intelligente avec son public, de la petite blague superficielle à une vraie densité. (pour en savoir plus sur la série et son succès https://lemans.maville.com/actu/actudet_--b-i-Les-Nombrils-i-b-c-est-un-succes-historique-_-1106554_actu.Htm)

        Clairement pour lui nul besoin de prouver qu’il peut avoir du succès, ni besoin d’argent, sans doute juste avait-il envie de rendre cet hommage (qui ne me passionne pas plus que ça mais semble moins laborieux que ce que Batem faisait avec la bénédiction de Franquin). Tant que cela ne l’empêche pas de faire des albums perso...

        Pour le reste, comme a dit Franquin lui même en interview (c’est dans le livre "Franquin et les fanzines", excellent) : ""Quand je drai mort, je m’en foutrais totalement, je vous le rpomets.... Je serai dans le plus grand néant et je n’en aurai plus rien à foutre de tout ça ! Alors ce qui comptera quand je serai mort, c’est les vivants qui seront survivants, alors ils feront ce qu’ils voudront."

        (et vu qu’on a fait Gastoon franchement, comment faire pire ?)

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        • Répondu par Dom le 1er avril 2022 à  17:26 :

          Je pense comme vous. Si Isabelle Franquin a accepté Gastoon, il n’y a vraiment aucun raison de refuser une reprise d’une qualité bien supérieure. Peut-être y-a-t-il encore une histoire de gros sous derrière cette plainte de sa part ?

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          • Répondu par Simon Léturgie le 7 avril 2022 à  06:02 :

            Ah mais Isabelle Franquin n’a pas accepté Gastoon, votre argument n’est pas le bon.

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  • Au moins c’est clair, le dessinateur ne s’en cache pas car au fond, soyons honnête, tous ceux qui reprennent les grandes séries patrimoniales font de même, l’idéal étant que le lecteur ne voit plus trop la différence entre l’original et la reprise.

    Dans un récent numéro des Cahiers de la bande dessinée, Nicolas Tellop met côte à côte des cases du Dernier Espadon avec des cases d’albums de Jacobs et c’est au moins aussi édifiant que ce que nous pouvons voir pour Gaston. Sauf que lui élabore tout un texte théorique pour justifier la démarche, parlant de réflexion "méta", de "fauthentique", de "pop art qui se joue des codes et de la copie pour élaborer un discours autre sur l’image et ses enjeux", ce que je trouve quand même un poil fumeux.

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    • Répondu le 31 mars 2022 à  21:50 :

      La reprise la plus réussie est vraiment Corto Maltese. Casales et Pellejero restent dans les canons de la série sans faire un copié-collé, loin de là, et sans prétendre non plus rivaliser avec l’original. C’est d’autant plus remarquable que sur le papier, ça semblait ultra-casse-gueule.

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  • Le titre de votre article résume bien le nœud de l’affaire. Est-ce que le problème ne serait pas un glissement d’un hommage vers un plagiat en passant progressivement par l’imitation. Petit à petit, le reprendre sombre malgré lui dans l’imposture, devient faussaire. Un peu comme Monsieur Ripley, un vampire ou "L’Ombre" de Christian Andersen. Ce qui sortira de ce procès fera jurisprudence et je suis bien incapable de deviner le verdict.

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    • Répondu le 1er avril 2022 à  11:23 :

      Je fais un copier-coller de mon propre message sur le sujet de la reprise de Gaston envisagée. J’ajoute que Delaf fait un bon boulot de faussaire (j’ai le journal de Spirou sous les yeux), mais non, je vois la différence dans la nervosité du trait (voir albums 9 et 10 de Franquin par exemple) ; c’est important le visuel pour se marrer. Certaines expressions me faisaient rire à elles seules (et mon fils de 10 ans aussi). Combien d’albums de Lucky Luke d’Achdé (auteur très sympa au demeurant) au niveau de ceux de Goscinny ? Idem pour Conrad avec Astérix. Message précédent donc :
      J’appréhendais.. Personnellement, quelques que soient les qualités - de faussaire - du dessinateur, je vois toujours la différence graphique (le regard d’Astérix me gêne beaucoup par exemple). Je regrette que les grands albums, les classiques, soient désormais noyés dans une production de masse (Boule & Bill, Lucky Luke, Astérix..). Les nouvelles générations ne font pas le distingo ; je travaille avec des élèves de collège et je peux vous dire qu’ils ne sont pas très sensibles aux héros cités : ils ont lu les albums de l’après "Roba-Morris-Goscinny-Uderzo-Peyo" et ne sont pas du tout marqués comme l’ont pu l’être les anciens lecteurs.. Mon gosse a lu toute la collec’ (classique) de ces auteurs, puis a emprunté à la médiathèque les "nouveautés" de ces séries. Il a pas accroché. Je le voyais se bidonner sur les vieux Iznogoud par exemple ; pas un sourire sur les nouvelles aventures du vizir.. Seul le Gai-Luron de Fabcaro a fait l’unanimité. Même si je respecte tous ces auteurs repreneurs (Ferri me faisait bien marrer à Fluide et avec Larcenet), je regrette fortement cette noyade du patrimoine. Après, certaines reprises sont des vrais réussites, comme Ric Hochet par exemple. Zidrou & Van Liemt ont dépoussiéré intelligemment la série ; mais on parle de Franquin, là ! Et de Goscinny & co. On ne peut pas être dans la tête - et dans la main - de ces artistes, mieux vaut faire son truc. J’imagine s’il y avait 70 albums de Tintin (on va y arriver).. A quand un nouveau tableau de Picasso ?

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      • Répondu par Pfff le 1er avril 2022 à  12:11 :

        A quand un nouveau tableau de Picasso ?

        Toujours la même idiotie, des nouveaux tableaux il y en a tous les jours, et là ce ne sera pas un nouvel album de Franquin, mais un nouvel album de Gaston Lagaffe, par Delaf.

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        • Répondu le 1er avril 2022 à  14:12 :

          À quand une nouvelle Madame Bovary par Dubuc !

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          • Répondu le 1er avril 2022 à  15:05 :

            je compte reprendre les nombrils, j’ai déjà scanné les planches de Delaf, on lui présentera le projet le jour de l’impression de l’album. quant à Dubuc elle n’est pas conviée à faire les scénarios de ce nouvel album, à la réflexion c’est ma petite soeur qui s’en occupera et puis tout le monde peut inventer des blagues, en cas de panne le web regorge d’idées à recycler.

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            • Répondu le 1er avril 2022 à  21:08 :

              je compte reprendre les nombrils

              Vous avez racheté les droits sur les personnages ? Non ? Ca fait une énorme différence... (et les créateurs sont toujours vivants)

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