Alors qu’Ulysse d’Astarac de Frontaille, notre Chevalier mécanique reprenait la main sur la confrérie du “Saint Sacrement”, l’organisation qui a juré la perte de Louis XIV, la fin du second épisode s’était conclu par un attentat contre le Roi-Soleil. Une chute qui avait relancé l’intrigue de cette histoire de cape et d’épée.
Nous retrouvons donc nos personnages à un moment-clé du récit. Alors que le souverain se trouve entre la vie et la mort, celui-ci se remet miraculeusement de ses blessures. Mais ce rétablissement soudain semble avoir modifié sa personnalité... Pendant ce temps, le Chevalier mécanique a maille à partir avec sa maîtresse, la belle Louise de la Vallière. Devenu eunuque suite à son état d’homme-automate, Ulysse se retrouve tiraillé entre son désir pour sa concubine et l’obligation de préserver son secret. Enfin, les comploteurs du “Saint Sacrement” s’apprêtent à jouer leur dernière carte pour vaincre notre héros.
Si les évènements s’enchainaient un peu trop favorablement pour Ulysse d’Astarac dans le tome 2, le scénario que Cédric Mainil a concocté pour ce troisième épisode nous réserve quelques surprises. En effet, celui-ci exploite d’une manière étonnante le nouvel état de l’ex-nabot. Les rebondissements ne manquent pas jusqu’à la conclusion finale qui nous permet d’envisager une suite à cette trilogie.
Le dessin de Mor, quant à lui, semble s’être stabilisé depuis le second épisode. Mieux maîtrisé, le dessinateur est beaucoup plus à l’aise dans les scènes d’action.
Au final, la série du Chevalier mécanique se conclut sur une note positive et mérite une suite que nous espérons tout aussi enlevée.
(par Christian MISSIA DIO)
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