Au 1174, en Terre Sainte, treize jeunes filles adolescentes ont disparu. Elles sont toutes orphelines et portent un tatouage sur l’avant-bras : une main de Fatima.
De son côté, Guillaume, l’archidiacre de Tyr, enquête sur le meurtre de Milon de Plancy, ancien régent de Jérusalem. Il est soutenu dans sa tâche par Baudouin, sixième roi des Latins de Jérusalem, âgé de 13 ans.
"Entre le scénario, le dessin et la direction de collection, je suis incapable de choisir. Les trois me plaisent" confie Jean-Luc Istin dans l’interview accordée à France 5
Alors de temps à autre, l’auteur associe deux de ses passions sur un même album. C’était le cas pour L’Ordre des Dragons, c’est aussi le cas pour Le Cinquième Évangile, nouvelle série des Secrets du Vatican, une des trois collections que Jean-Luc Istin dirige aux Éditions Soleil [1].
Avec un titre aussi évocateur, on entrevoit un peu la direction où nous mène l’auteur. Pourtant, La Main de Fatima n’évoque que dans la dernière case ce mystérieux évangile soit-disant capable de faire vaciller Rome. Istin se consacre donc dans ce premier volume à ses personnages et aux enquêtes menées autour d’un meurtre et de plusieurs disparitions. Guillaume de Tyr, personnage réel qu’utilise le scénariste, tire la couverture à lui dans cet album. c’est lui qui en 1188, prêcha pour la troisième croisade, consécutivement à la prise de Jérusalem par Saladin.
Assistant de Mathieu Lauffray sur les couleurs de Long John Silver, Thimothée Montaigne réalise un très bon travail sur cet album. Son dessin net et précis, allié à un découpage très efficace rend la lecture limpide et agréable. À la mise en couleur, Élodie Jacquemoire complète intelligemment le graphisme documenté du dessinateur.
Un premier tome prometteur.
(par Laurent Boileau)
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[1] avec Soleil Celtic et Serial Killer