Un peu malgré lui, Escartille, troubadour au service du Seigneur de Puivert, devient le détenteur du fragment d’un plan menant à un trésor capable de bouleverser la mainmise de la toute puissante Église catholique sur l’Europe. Du coup, il devient le seul espoir des Cathares pour échapper à leur destruction programmée par le Pape Innocent III. Une bien lourde tâche, trop lourde peut-être, pour notre jeune héros.
Comme nous l’avons déjà souligné, le scénario d’Arnaud Delalande n’est pas des plus bouleversants. Ce fameux secret venu d’Orient et sa capacité à bouleverser un catholicisme moyenâgeux a un air de “déjà-lu“. Malgré ce manque d’originalité, le récit de Delalande reste suffisamment bien construit pour plaire à un lectorat amateur d’histoire et d’aventure.
En fait, c’est le graphisme d’Éric Lambert qui donne tout son intérêt à cette nouvelle série. Le Dernier Cathare marque son retour au crayon après la fin de Merlin, sa première série scénarisée par Jean-Luc Istin. Son travail de reconstitution de cette trouble époque du Moyen-Âge est impeccable. Notre seul regret porte sur le manque de personnages féminins, tant Lambert sait les dessiner avec talent. Mais ce détail ne gâche en rien notre plaisir de le retrouver dans cette nouvelle série. À découvrir !
(par Olivier Wurlod)
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