Ce mercredi 29 mai 2019 sort l’un des albums les plus attendus de ce premier semestre 2019, à savoir Le Dernier Pharaon, une aventure de Blake et Mortimer dont François Schuiten est l’initiateur... et l’homme-orchestre ! Il réalise en effet le dessin et partage le scénario avec Thomas Gunzig et Jaco Van Dormael.
Que le co-créateur des Cités obscures, qui possède son propre univers construit avec Benoît Peeters, désire ainsi s’investir plusieurs années durant dans celui d’Edgar P. Jacobs et sa série emblématique de Blake et Mortimer, voilà qui a de quoi étonner ! François Schuiten explique quels ont été les éléments-moteurs qui l’ont poussé dans cette aventure, au premier chef le très grand respect qu’il porte à l’œuvre de Jacobs, ainsi qu’un étonnant déclencheur.
« Pourquoi les histoires d’E. P. Jacobs sont-elles si profondément inscrites en nous ?, se demande Schuiten. Les images nous reviennent avec la même force qu’à la première lecture, et on ne peut s’empêcher d’y revenir, inlassablement, comme pour percer à jour le secret de leur envoûtement. Entrer dans cette œuvre, c’est partir en quête d’une source qui a nourri notre enfance. »
Une piste laissée par Jacobs
Passionné également par l’œuvre de Jacobs, que cela soit par son travail en lui-même ou la dispersion de ses planches, le journaliste belge du quotidien Le Soir Daniel Couvreur découvre en 2012 des notes laissées par Jacobs. Il les fait lire à son ami François Schuiten. Il avait griffonné dans son carnet à idées le point de départ d’une aventure dans laquelle Olrik se dissimulait dans le labyrinthe du palais de justice de Bruxelles pour y brouiller les ondes. Un mystérieux rayonnement qui lui permettait d’interrompre "toutes les radios et les télévisions en même temps".
À la lecture de ce synopsis oublié, François Schuiten voit une passerelle se dessiner entre son propre imaginaire et celui de l’univers de Blake et Mortimer. "Le Palais de Justice s’est imposé très vite, explique Schuiten. C’est le signe que nous attendions pour nous confronter à ce monument qui nous fascine depuis si longtemps..."
Des scénaristes en cascade
Pour écrire son scénario, Schuiten dispose d’éléments incontournables à ses yeux. Et comme à son habitude, il se nourrit de rencontres et d’autres projets pour doper son imaginaire, comme il nous l’expliquait précédemment : « Selon moi, en restant perpétuellement derrière sa table, on en arriverait à n’avoir plus grand-chose à dire. Si nous ne sommes pas en relation avec la vie, ses difficultés, nos aventures en deviendraient stériles. Lorsqu’on revient au dessin proprement dit, le récit s’enrichit de ces expériences, comme un butin qu’on ramène d’une expédition. »
Ainsi, en vacances avec Jaco Van Dormael, qui a reçu notamment le César du meilleur film étranger pour Toto le héros, François Schuiten découvre que son ami cinéaste bruxellois est un passionné des maléfices du Mystère de la Grande Pyramide, seconde aventure de Blake et Mortimer, notamment la fameuse amnésie dont sont victimes les deux héros à la fin de ce récit en Égypte.
Emballé, le réalisateur rejoint François Schuiten sur le projet, et propose d’embarquer dans l’aventure l’écrivain belge Thomas Gunzig, romancier, dramaturge et également coscénariste de films, dont le dernier long métrage de Jaco Van Dormael, Le Tout Nouveau Testament, également primé. Pour le réalisateur qui a déjà travaillé avec le romancier, ce dernier va apporter au projet sa capacité d’anticipation, car à l’image de Jacobs, il le perçoit comme un maître dans la traduction des angoisses de son temps.
Les trois artistes commencent donc à « brainstormer », et ils leur apparaît rapidement qu’ils vont devoir prendre des libertés avec le carcan actuel des reprises de Blake et Mortimer, tant dans le graphisme que dans la période imposée, à savoir celle des années 1950-60. Heureusement, Yves Schlirf, directeur éditorial de Dargaud Benelux, directeur-adjoint des éditions Dargaud, et également l’éditeur responsable des albums de Blake et Mortimer, a accepté de déroger aux règles édictés par Jean Van Hamme, il y vingt-cinq ans.
« Nous avons reçu l’autorisation d’aborder les personnages comme bon nous semblait, confie François Schuiten. C’était à la fois une marque de confiance et une corde raide. Je ne voulais pas que [cet album du] "Dernier Pharaon" paraisse artificiel. »
L’éditeur Yves Schlirf nous a d’ailleurs précisé comment envisager cet album dans la série actuelle : « Dans ce cas-ci, il s’agit plus qu’un hommage, car François Schuiten voue une grande admiration à Jacobs. Voyez-le plutôt comme un hors-série, pas le début d’une nouvelle collection. »
Blake et Mortimer vieillissants
Le Dernier Pharaon débute avec la séquence finale d’une autre célèbre aventure du tandem britannique : Le Mystère de la Grande Pyramide. Un souvenir égyptien qui hante à nouveau Mortimer plusieurs années plus tard : ses cauchemars ont repris le jour où il étudie d’étranges radiations qui s’échappent du palais de justice de Bruxelles : un puissant champ magnétique qui provoque des aurores boréales, des pannes dans les circuits électroniques et d’épouvantables hallucinations chez ceux qui y sont exposés.
Sous les ordres de Blake, la ville est aussitôt évacuée et enceinte d’un haut mur, malgré les réticences de Mortimer, désormais écarté. Pendant que les relations entre les deux amis se détériorent, Bruxelles s’enfonce dans les ténèbres, devenue désormais une ville-fantôme...
Les autorités pensaient avoir réglé le problème, mais quelques années plus tard, un groupuscule provoque une brèche dans les fondations du palais de justice, et le rayonnement reprend de plus belle : le black-out atteint maintenant une grande partie de l’Europe, paralysant de nombreux services, dont les ordinateurs qui ont envahi cette fin du XXe siècle.
Pour venir à bout du rayonnement, l’armée a conçu un plan qui met en péril l’avenir du monde. Pour Blake et Mortimer, en dépit de leurs vieilles querelles et de leur âge, il va s’agir de repartir à l’aventure, vers une Bruxelles abandonnée pour tenter une fois encore de sauver le monde. Et s’apercevoir que la zone interdite n’est pas si abandonnée que cela... Ce qu’ils trouveront là est en lien avec leur aventure passée, celle qui les avait menés au temps de leur jeunesse aux mystères de la Grande Pyramide.
Des thématiques contemporaines
Le Mystère de la Grande Pyramide, les souvenirs effacés par le Cheik Abdel Razek, Blake et Mortimer plus âgés, des rêves à propos de la mythologie égyptienne... Les fans de la série auront sans doute fait le rapprochement avec L’Aventure immobile, un récit épistolaire écrit par Didier Convard et illustré par André Juillard avant que ce dernier ne reprenne le dessin de quelques albums des aventures de nos deux britanniques.
Si Le Dernier Pharaon emprunte aux mêmes éléments, l’atmosphère est en tout autre, très éloignée de la nostalgique Aventure immobile, et au contraire très proches de nos préoccupations contemporaines.
« L’album devait être en prise avec l’actualité comme l’étaient autrefois ceux de Jacobs, explique Schuiten, traversé par les enjeux sociaux et technologiques en phase avec notre époque, liés à la décroissance. »
Derrière l’intrigue et les questions qui rythment cette aventure, Le Dernier Pharaon aborde effectivement des sujets de société : l’emprise technologique dont nous sommes devenus progressivement les esclaves, jusqu’à prendre des décisions radicales pour la préserver ; la question de l’immigration, la peur, le déracinement et les oppositions qu’elle génère ; le dérèglement climatique, ici étrangement inversé ; l’individualisme et la société de consommation, opposée à une vie en communauté équilibrée, etc.
Le choix de ces questionnements a donc imposé ce décalage dans le temps, ce qui a permis aux auteurs, selon eux, de mieux s’approprier les personnages. Si les années passées présentent des héros moins toniques, le rayonnement qui s’échappe du Palais de Justice a également provoqué une brouille entre Blake et Mortimer. « Ils se sont éloignés l’un de l’autre, précise Schuiten. Et cette distance permettra au lecteur d’enfin comprendre pourquoi ils sont liés l’un à l’autre. Leur indéfectible amitié les aidera à survivre aux cataclysmes de l’aventure hors série du "Dernier Pharaon. »
Bruxelles, ma belle
L’album imaginé et coréalisé par François Schuiten se présente donc comme un hommage à Blake et Mortimer bien entendu, mais aussi à la ville chère à son cœur, Bruxelles. Depuis sa naissance, Schuiten est passionné par cette ville-capitale, à commencer par ses paradoxes, car la cité est divisée entre son histoire et les "progrès" qu’on lui a imposés : tels la fracture ferroviaire de la jonction des principales gares, la construction du Parlement Européen, l’urbanisation à outrance du quartier nord de la ville, la "déconstruction" de la Maison du Peuple, le façadisme, la « bruxellisation » etc. Sans oublier ce qui participe à sa spécificité tels que Victor Horta, l’Art nouveau, le Centre belge de la bande dessinée et la Maison Autrique en sont de beaux exemples.
Ces thématiques, François Schuiten les avait déjà explorées dans de nombreux ouvrages, car la ville constitue l’ossature sur laquelle l’auteur a bâti son œuvre. Citons entre autres le fameux Brüsel des Cités obscures ; le plus confidentiel Dossier B, un documentaire dans le même univers ; le guide Lonely Planet qu’il a coréalisé et illustré, ainsi que les nombreux autres albums qui y font référence dans Les Cités obscures, Aquarica, etc.
Dans l’esprit de son précédent diptyque Revoir Paris réalisé avec son ami Benoît Peeters, le cocréateur des Cités Obscures arpente sa ville natale en évoquant ses hauts-lieux.
Deux chemins se dégagent : le premier suit les pas de Mortimer, de Koekelberg à la place Poelaert en passant par la Gare du midi ; le second via les différentes vues des conséquences du rayonnement au travers de l’album. Schuiten s’identifie d’ailleurs au personnage de Mortimer qui arpente les rues de Bruxelles en se désolant de son état. Pour preuve, il dessine Mortimer avec son propre chien James, qui accompagne toujours l’auteur.
L’incontournable Palais de justice
Outre Bruxelles elle-même, l’autre grand personnage de pierre reste bien entendu son palais de justice. Pour mieux saisir les arcanes du Dernier Pharaon, il faut connaître au moins une part de l’histoire rocambolesque du bâtiment, qui en a forgé le mystère.
Construit sur un des points culminants de la ville, le Palais de justice reste un point focal pour les Bruxellois, car il s’aligne en point de fuite de bien des rues de la capitale. Pourtant, peu connaissent son étrange passé : son architecte Joseph Poelaert fut choisi après qu’aucun des 28 projets présentés ait satisfait le jury... dont il faisait partie ! Loué pour son génie, Poelaert souffrait pourtant d’un caractère ombragé et susceptible. Jamais il ne transmit les plans complets et définitifs du bâtiment à ses commanditaires. Revenant sans cesse sur son travail, Poelaert voulait tout contrôler, se tuant à la tâche. Finalement écarté de l’équipe à la fin de la construction, certains prétendaient qu’il était devenu fou.
Aujourd’hui, il n’existe toujours pas de plans complets du bâtiment qui n’a d’ailleurs jamais été vraiment terminé ! Beaucoup considèrent qu’il n’est pas sécurisable, un comble pour un lieu qui doit abriter les procès les plus retentissants du pays. Le bâtiment ne répondant plus aux normes requises, certaines instances l’ont quitté, si bien qu’une partie du palais n’est aujourd’hui plus utilisé. De quoi imaginer pour certains de transformer le bâtiment en salle de spectacle. De plus, depuis les années 1980, le gouvernement belge s’est inquiété de l’état du bâtiment qui se dégrade. Ainsi, des échafaudages encadrent le palais depuis des dizaines d’années. Au point que cette structure temporaire par essence a elle-même dû être restaurée il y a quelques années !
Depuis des lustres, l’esthétique, l’histoire, les particularités et les problématiques inhérentes du palais de justice ont toujours intéressé François Schuiten. Il lui avait d’ailleurs consacré un chapitre entier dans le guide Lonely Planet écrit par Christine Coste : "Faisceau de colonnes, arcs babyloniens, escaliers et vestibules monumentaux forment une silhouette énigmatique devant laquelle on passe et ne pénètre que rarement. L’intérieur révèle pourtant une mise en scène fascinante. Construction inachevée, le palais de justice est un concentré d’histoires, de fictions et de mystères, de ruptures et de désirs de réaménagement à l’instar de la capitale qui le vit s’ériger. On y entre en silence, curieux d’arpenter ce rêve mégalomaniaque qui échappa à ses protagonistes, et objet de nos jours de réappropriation."
Pour comprendre la force du lien qu’entretient Schuiten avec le Palais de justice, nous vous proposons d’aller regarder une capsule extraite du Dossier B, sur le site consacré à l’univers de Schuiten et Peeters (scrollez presque jusqu’au bas de la page). Dans l’esprit du docu-fiction, Schuiten joue lui-même le personnage de Poelaert. Il explique aussi ce que représente le palais à ses yeux. En voici un extrait : « La première fois que j’ai dessiné le Palais, c’était avec Claude Renard et les autres étudiants [de Saint Luc]. C’était toujours un moment formidable. Chaque fois que vous y retournez, chaque fois vous découvrez encore des choses, chaque fois ce bâtiment devient plus fascinant. Quand on passe tellement de temps à dessiner un bâtiment, [...] on commence progressivement à l’aimer. Parce qu’au fur et à mesure qu’on le dessine, on voit comment Poelaert l’avait réfléchi, le talent qu’il y avait derrière tout cela. Mais surtout le rêve, le délire aussi... Tout ce qui a présidé à la naissance de ce bâtiment, toute la souffrance, toutes les difficultés, toute l’histoire, et le lien profond que ce bâtiment a avec Bruxelles, avec la Belgique. »
Pour un artiste comme Schuiten, impossible de ne pas se nourrir du palais pour doper son imaginaire. Avant Le Dernier Pharaon, la plus connue de ses réinterprétations reste le fameux "Palais des Trois Pouvoirs" au sein de l’étrange et fascinant monde des Cités obscures. Notez que dans cette vision imaginaire du bâtiment, Schuiten l’a doté d’un toit pyramidal comme l’avait imaginé initialement Poelaert. Une pyramide qui fait écho aux nombreux emprunts égyptiens qui émaillent la construction et qui sont encore visible maintenant.
Pour revenir au Dernier Pharaon, fort de ces premiers éléments, vous comprendrez mieux comment Schuiten, avec ses coscénaristes, est parvenu à intégrer une multitudes d’éléments, parfois paradoxaux : le sens du toit pyramidal, la folie créatrice (presque incompréhensible) de Poelaert, les dimensions titanesques du bâtiment, et surtout les échafaudages qui font malheureusement partie intégrantes du Palais depuis des dizaines d’années. Nous laisserons le lecteur en découvrir toutes les subtilités mais, à nos yeux, le jeu des sens cachés d’un bâtiment aussi pharaonique que secret, est un plaisir des plus communicatifs !
Le Dernier Pharaon est-il un Blake & Mortimer réussi ?
Sans conteste, Le Dernier Pharaon est un très bon album : forte d’une introduction pleine de rebondissements, de mystère et de punch, l’intrigue profite d’une réelle atmosphère propice à la découverte et à l’émerveillement, surtout grâce aux superbes dessins de François Schuiten. Si le récit perd un peu de rythme au milieu du récit, c’est pour mieux laisser la place à de nouveaux personnages, la redécouverte de Bruxelles, et un double voyage, à la fois intérieur et extérieur. Ce ventre-mou aurait pu être fatidique ; ce serait sans compter sur l’expérience des différents scénaristes ! Dopé par un rebondissement dès la page 51, les quarante dernières planches du récit sont menées tambour battant, ménageant le suspense, les surprises et les révélations. Palpitant !
Cela en fait-il un bon Blake et Mortimer... ? On y retrouve en tous cas tous les éléments constitutifs de la série emblématique de Jacobs : Blake et Mortimer bien entendu, la menace contre le monde que nos deux amis sont les seuls à pouvoir contrer, l’aspect technologique et scientifique, l’incarnation du mal... mais n’en disons pas trop ! Et en guise d’engin étonnant, Schuiten a utilisé la locomotive La Douce, à laquelle il avait déjà consacré un album.
Les scénaristes se sont d’ailleurs amusés à glisser quelques références aux titres-phares de la série : la menace des missiles du Secret de l’Espadon, les dédales urbains de La Marque jaune et L’Affaire du Collier, le monde souterrain de L’Énigme de l’Atlantide, les rayons de SOS Météores, les animaux préhistoriques du Piège diabolique, sans oublier les multiples liens avec Le Mystère de la Grande Pyramide, vous l’aurez compris.
L’une des grandes forces de l’album risque pourtant de rebuter quelques lecteurs des plus conservateurs. Loin de la ligne claire de Jacobs, reprise par tous les repreneurs depuis une vingtaine d’années, François Schuiten a conservé son style... pour notre bonheur ! Il faut donc que les ultra-fans de Blake et Mortimer quittent la version parfois "aseptisée" pour profiter de son hommage. L’auteur, qui apporte des spécificités graphiques à chaque album, a cette fois multiplié les traits et les hachures, pour renforcer l’atmosphère de chaque case. Une magnificence qui sera plus visible dans l’album noir et blanc à paraître en novembre prochain.
L’album couleur, quant à lui, disponible dans les bacs dès demain, profite du splendide travail de couleurs réalisé par Laurent Durieux, parvenu à sublimer le travail de Schuiten, apportant une lisibilité plus grande, notamment dans le détail de ses arrière-plans.
Le Dernier Pharaon est donc l’événement de printemps, voire de l’année ! Fruit d’un long et minutieux travail d’équipe, le récit pousse à la lecture et à la relecture, pour mieux profiter des éléments sous-jacents qu’on n’aurait pas saisi au premier degré, et dont nous nous sommes efforcés de vous dévoiler une partie dans cet article.
En réalité, cet hommage à Jacobs est à l’image de la figure centrale de l’album, le Palais de justice de Bruxelles : le projet est impressionnant et incontournable. On a beau en parcourir les pages, on découvre toujours des éléments nouveaux, dans les arrière-plans ou les allusions. Il aura certainement ses détracteurs, qui crieront au scandale, tandis que d’autres seront subjugués par son audace et ses partis pris.
Nous reviendrons très prochainement sur cet album car son lancement est soutenu par une série d’événements qui le rendront incontournable dans les prochaines semaines, à commencer par une exposition qui débute ce 1er juin aux 24e Rendez-vous de la BD d’Amiens.
(par Charles-Louis Detournay)
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