Actualité

Le FIBD annule la carte blanche à Bastien Vivès

Par Kelian NGUYEN le 14 décembre 2022                      Lien  
Voilà déjà plusieurs jours que la grogne monte sur les réseaux sociaux pour faire retirer l’exposition carte blanche à Bastien Vivès, organisée par le 50e festival d’Angoulême prévu en janvier 2023. Face à la levée de boucliers sur les réseaux sociaux, l’organisation du festival a décidé de décommander l'exposition.

Comme chaque année, le FIBD d’Angoulême donne carte blanche à une ou un artiste pour une exposition. Cette année c’est le bédéaste Bastien Vivès qui a été désigné. Juste après l’annonce, des anonymes et certains professionnels du milieu se sont dressés contre la tenue de l’exposition provoquant clivages et polémiques sur le travail de Bastien Vivès.

Deux pétitions, regroupant plusieurs milliers de signatures à ce jour, circulent dans le but d’interdire la tenue de l’exposition.

Aujourd’hui, la direction du festival annonce que l’exposition est bel et bien annulée pour ne pas compromettre l’intégrité physique de l’auteur :

« Des menaces physiques ont été proférées vis-à-vis de Bastien Vivès. Il n’est dès lors pas possible pour l’événement d’envisager que sa programmation puisse faire peser de tels risques sur un auteur. »

Nous reviendrons bientôt plus longuement sur cette affaire.

(par Kelian NGUYEN)

Cet article reste la propriété de son auteur et ne peut être reproduit sans son autorisation.

🛒 Acheter


Code EAN :

LIRE AUSSI SUR ACTUABD.COM : "Le Cas Vivès"

✏️ Bastien Vivès France Angoulême 2023 Le Tour du monde des festivals Marché de la BD : Faits & chiffres L’affaire Vivès
 
Participez à la discussion
26 Messages :
  • Le FIBD annule la carte blanche à Bastien Vivès
    14 décembre 2022 12:28, par Laurent Colonnier

    Il ne faudrait pas accorder aux réseaux sociaux (oxymore, c’est le royaume de l’entre-soi) autant d’importance, juste quelques c... en mal de notoriété qui font monter une vilaine sauce diffamatoire, une cohorte de suiveurs ne connaissant pas l’œuvre signe et quelques jaloux en profitent pour se faire le petit surdoué de la BD (le talent les renvoie à leur propre médiocrité).

    J’avais très envie de voir cette expo, mais quelques intégristes menaçants décident donc de ce que j’ai le droit de voir ou pas...

    Soutien à Bastien Vivès.

    Répondre à ce message

    • Répondu par Milles Sabords le 14 décembre 2022 à  14:41 :

      Certaines œuvres de Vivès s’apparentes un peu trop souvent à des « fantasmes d’adolescent boutonneux ». Le talent n’excuse pas la médiocrité, la facilité, et encore moins l’abattage d’arbres pour des albums BD dispensables. Ce n’est pas seulement son travail qui est mis en porte-à-faux, mais quand on est l’enfant gâté de la BD, on se doit d’éviter les dérapages médiatiques.

      Répondre à ce message

      • Répondu par Auteur.ice le 14 décembre 2022 à  17:01 :

        Vous qui n’avez pas de talent mais qui ne vous gênez pas pour la médiocrité savez donc juger les albums BD dispensables ou indispensables. Signez donc de votre nom avant de donner des leçons.

        Répondre à ce message

        • Répondu par Milles Sabords le 15 décembre 2022 à  08:44 :

          Vous ne savez pas si j’ai du talent ou non, puisque vous ne connaissez pas mes publications. Ensuite, il faut arrêter cette fausse indignation corporatiste ; dans tous les festivals, auteurs et autrices, fanfaronnent des réussites et des ratés des uns et des autres ; dire que tel album est mauvais n’est pas une insulte et cela oblige à se remettre en question pour le prochain. Le problème dans l’affaire Vivès, c’est que les médias ne vont retenir que l’écume et que l’image qui s’en dégagera sur toute la profession sera préjudiciable. Une fois de plus la BD passera pour un hobby fait par des gens immatures et puérils. Vivès n’a pas à s’inquiéter pour sa carrière, mais pour la grande majorité de la profession qui galère dans ses revendications sociales, c’est mort.

          Répondre à ce message

      • Répondu par jc le 14 décembre 2022 à  19:01 :

        Allez relire Crumb, ça vous fera du bien.

        Répondre à ce message

        • Répondu le 15 décembre 2022 à  08:23 :

          Il faut donc être pétri de talent pour donner son avis ? J’ai pratiqué le foot très longtemps au plus bas niveau mais je ne peux donc porter une critique sur des joueurs et des équipes pros. Bon. Je n’ai lu que "Le chemisier" de Bastien Vivès qui m’a mis mal à l’aise et ne me donne pas envie de suivre cet auteur. Après, le danger des réseaux sociaux - lesquels peuvent être salvateurs dans certains contextes d’oppression du peuple - est une réalité qui ne peut être combattu que par l’éducation. Autrement dit...

          Répondre à ce message

    • Répondu le 14 décembre 2022 à  14:48 :

      ça m’aurait étonné...

      Répondre à ce message

  • Le FIBD annule la carte blanche à Bastien Vivès
    14 décembre 2022 13:56, par Evariste BLANCHET (bananas-comix)

    Je n’ai pas lu (je n’ai pas eu envie de lire) Les Melons de la colère et Petit Paul. Je ne me permettrai donc pas d’émettre un jugement sur des œuvres que je ne connais pas. Mais à la lecture du texte des deux pétitions et des réactions indignées qui ont suivi, je suis saisi d’un doute. Est-on vraiment certain à 100 % que ces livres promeuvent la pédophilie ? Est-on vraiment certain à 100 % que les déclarations de Vivès sur l’inceste relèvent du 1er degré et ne soient pas autre chose qu’une (idiote) provocation ?
    D’ailleurs, la pédophilie et l’inceste sont-ils vraiment le sujet de cette polémique ?
    Dans l’une des pétitions, il est écrit : « Son travail véhicule des propos problématiques et une image dégradante des femmes. » Je comprends que les livres cités (dont Le Chemisier) ne sont que des exemples d’un travail qui est à condamner dans son ensemble.
    Devant le déferlement de haine, quelques réactions appelant à la mesure, et plus encore, à la raison sont inaudibles. Par exemple, Benoît Mouchart : « Il y a quand même une confusion navrante entre ce que pense un personnage, un narrateur et un auteur… ». Un éditeur pas particulièrement connu pour sa défense de la pédophilie et de l’inceste, ni pour son anti-féminisme.
    Il est sidérant que ce soient des étudiants d’art qui soient à l’origine de l’une des deux pétitions. Et tout aussi sidérant qu’ils soient soutenus par des professionnels de bande dessinée. Contrairement à la majorité hurlante et haineuse qui n’a jamais eu la moindre éducation à l’image, ne devraient-ils pas être les premiers à défendre la liberté d’expression, les premiers à prendre de la distance par rapport à des œuvres de l’esprit ?
    Dans un premier temps, la direction du Festival d‘Angoulême a confirmé la tenue de l’exposition consacrée à Bastien Vivès. Je n’y ai pas cru une seule seconde. Il était inéluctable qu’elle capitule devant la meute, comme avant elle La Cinémathèque Française, en renonçant à une rétrospective Jean-Claude Brisseau.
    Les dirigeants de la 50e édition pouvaient-ils avoir le même courage que ceux de la toute première, au moment où l’on tentait d’interdire la vente d’un fanzine publiant un dessin de fellation ? Même si Francis Groux, co-fondateur du Festival d’Angoulême, raconte l’épisode dans Au Coin de ma mémoire -collection Mémoire Vive, éditions PLG- de manière bonhomme, dans le contexte de l’époque, les derniers mois de la France Pompidolienne de ce début d’année 1974, la ferme position des premiers responsables du Festival exigeait un certain courage.
    L’appel au lynchage n’est pas une invention nouvelle. Revoir Fury de Fritz Lang. Mais il est vrai que les réseaux sociaux peuvent donner à la haine une ampleur inédite et engendrer une spirale de violence inouïe qui n’est pas toujours que verbale. Dans un pays où l’on peut tuer des dessinateurs de presse, et trouver de multiples voix, non pas pour justifier les assassinats (encore que...) mais pour fournir des circonstances atténuantes aux assassins (bien sûr toujours au nom de justes causes, hier défense des exclus et des précaires, aujourd’hui lutte contre le sexisme, l’inceste, la pédophilie), je peux comprendre – sans l’approuver - que l’on préfère la prudence, fut-ce au prix d’un renoncement aux plus hautes valeurs.

    Répondre à ce message

    • Répondu le 14 décembre 2022 à  16:59 :

      C’est à la justice de dire si les BD de Bastien Vivès font ou non l’apologie de la pédocriminalité. Quelqu’un a t’il pensé à porter plainte ? Il y a des lois dans nos pays. Si on décide de se faire justice soi-même, on refuse tout simplement la vie en société démocratique et les règles qui vont avec. C’est le Far-West. Les pétitions contre Vivès ont recueilli jusqu’à 100 000 signatures, alors que les BD concernées ont été vendu à moins de 9000 exemplaires. Ca fait beaucoup de monde qui signent pour condamner une oeuvre qu’ils n’ont jamais tenu entre leurs mains et dont ils ont au mieux vu quelques extraits sur les réseaux. Comme disaient Morris et Goscinny, qu’on le pende !

      Répondre à ce message

    • Répondu par Milles Sabords le 14 décembre 2022 à  16:59 :

      Ne faisons pas non plus de cet épiphénomène du microcosme bédéiste une affaire des droits de l’homme. Je le dis et je le répète, être doué ne fait pas de vous un génie dans tous les domaines et la BD érotico-pornographique demande un vrai savoir-faire. Celles de Vivès se dégonfle comme une vieille capote usagée. Son Polina était sublime, pour le reste et depuis quelques temps, ça se discute… seulement voilà, quant on est hyper-médiatisé il ne faut pas s’étonner que certaines prises de paroles peuvent heurter. On peut invoquer toutes sortes d’excuses « réseaux sociaux, pas fait exprès, on a interprété mes propos », mais les dérapages sont là.

      Répondre à ce message

      • Répondu par par Toutatis le 15 décembre 2022 à  08:33 :

        Le commissaire Milles Sabords a enquêté, les dérapages sont là. Et les dérapages de milliers d’internautes appelant à la violence sont là aussi. Alors on fait quoi ? On passe par la justice où on installe directement un bûcher place de la République ?

        Répondre à ce message

        • Répondu par Milles Sabords le 15 décembre 2022 à  11:38 :

          Vos arguments manquent de potion magique et font dans l’imagerie d’Épinal.

          Répondre à ce message

      • Répondu par eric lerouge le 15 décembre 2022 à  11:20 :

        Vraiment lamentable comme prise de position et totalement hors sol.
        Là, Bastien Vives est accusé a tort de faire un oeuvre qui promeut la pedocriminalite. Ce qu’elles ne sont évidemment pas, il suffit de les lire.
        Et si c’était le cas, il y aurait déjà eu des condamnations ou des plaintes. Les oeuvres ne sont évidemment pas à mettre entre toute les mains, peuvent être choquantes, mais ça dépend des curseurs de chacun.
        Donc comme il n’y a aucune base légale à ces accusations infondées, on se base sur le terrain de la morale. C’est juste de l’Inquisition, une police de la pensée insupportable. Ça existe en Arabie Saoudite, ce sont les moutawas,
        Sous couvert de défense de l’enfant, certains veulent instaurer une nouvelle ordre moral, une dictature en fait.

        Donc c’est de la censure.

        Total Soutien a Bastien et à tous les créateurs. Ne laissez pas les religieux faire leur loi. C’est exactement ce que dénonce Léo dans ses BDs d’ailleurs, c’est troublant la ressemblance (Bételgeuse, etc).

        Répondre à ce message

    • Répondu le 14 décembre 2022 à  17:11 :

      Bravo, très bon texte. Stop à la censure.

      Répondre à ce message

      • Répondu le 15 décembre 2022 à  08:18 :

        Stop à la censure ? C’est trop tard. La censure est là. Depuis que les frères Kouachi ont massacré les dessinateurs de Charlie Hebdo, il est possible de menacer physiquement une personne pour ses dessins. Et des tas de gens bien intentionnés qui ont signé les pétitions sur les réseaux vont considérer que c’est une grande victoire.

        Répondre à ce message

      • Répondu le 15 décembre 2022 à  10:14 :

        Mille Sabord définitivement hors-sol. Je remarque que plus personne ne commente ses commentaires tant ils sont auto-centrés et en dehors de la réalité et notamment des problèmes soulevés par cette annulation de l’expo Vivès.

        Répondre à ce message

        • Répondu par Milles Sabords le 15 décembre 2022 à  11:41 :

          Le problème n’est pas l’annulation de cette expo mais votre interprétation idéalisée de celle-ci.

          Répondre à ce message

          • Répondu le 15 décembre 2022 à  18:08 :

            Cher Milles Sabords, Je souhaiterais savoir ce que vous pensez du dessin de Crumb intitulé "The family that lays together" mentionné dans cet article :
            https://comicsworthreading.com/2009/10/30/r-crumb-w-francoise-mouly-in-richmond-va-october-27-2009-part-1-france-women/
            Je ne pense pas avoir à vous rappeler que Crumb a été grand prix, puis président du jury du festival d’Angoulème.

            Répondre à ce message

            • Répondu par Milles Sabords le 15 décembre 2022 à  21:44 :

              Les auteurs underground en général, et à travers les époques, n’ont jamais fait dans la dentelle, même s’ils finissent par être canonisés par le FIBD. C’est leur façon de vomir le système, choquer le bourgeois. Par conséquent, ce qui me choque le plus ce n’est pas le dessin de Crumb, mais un pays où les meurtres de masses sont devenus un rituel quotidien. Le dessin de Crumb est à cette image, aussi fin qu’une rafale de Uzi. Mais vous ne pouvez pas opposer ce dessin de Crumb (le "sale gosse" de la BD américaine) aux propos de Vivès, pour les justifier, ce n’est pas aussi binaire. Le parcours et le vécu de ses deux auteurs est aussi diamétralement opposé que leur productions respectives. A la créativité "pipi-caca" de Crumb, je lui préfère celle du romancier Bukowski (d’ailleurs adapté en BD) beaucoup plus crasse et adulte.

              Répondre à ce message

              • Répondu par anonyme le 15 décembre 2022 à  23:42 :

                Cher Milles Sabords, j’ai rarement été d’accord avec vous par le passé, mais je concède que nous sommes d’accord aujourd’hui. bien dit.

                Répondre à ce message

              • Répondu le 16 décembre 2022 à  00:00 :

                Encore une fois Mille Sabord noie le poisson derrière des références pour éviter de répondre à ses contradictions et ses approximations. Il n’a jamais pris la peine de réfléchir aux enjeux soulevés par la censure de l’expo de Vivès. Il prend seulement son pied à taper sur les doigts sur l’ex-chouchou de la BD probablement par pure jalousie professionnelle. Quel temps perdu pour lui sur ce forum et nous à lire ses âneries.

                Répondre à ce message

                • Répondu par Milles Sabords le 16 décembre 2022 à  08:52 :

                  Contrairement à vous, je ne m’appuie que sur les faits et pas sur le ressenti personnel. Ma carrière fonctionne bien, je vous remercie, j’ai mon public et il y a suffisamment de place pour tout le monde dans ce métier. Bref, je ne jalouse pas Vivès. Désolé que vous ne compreniez pas, ou ne voulez pas comprendre, les références que je cite pour établir les implications des auteurs cités dans l’évolution de leur travail et de l’impact médiatique qui en découle. N’oubliez pas que Crumb a eu pas mal de problème et pas qu’avec l’establishment dans son pays, puisque certaines artistes féminines de l’underground l’ont mis à l’index pour ses débordements sexistes et monomaniaques. Certes Vivès a mûri, mais le net n’oublie jamais et un jour ou l’autre ça remonte à la surface.

                  Répondre à ce message

                  • Répondu le 16 décembre 2022 à  18:51 :

                    Qui êtes-vous pour réduire Crumb à la monomanie ? Je pense sincèrement que vous ne comprenez pas cet auteur, et que vous vous contentez de poncifs en lieu et place de raisonnement.

                    Répondre à ce message

              • Répondu le 16 décembre 2022 à  18:42 :

                En gros, votre réponse consiste à dire : c’est underground, donc ils ont le droit. En premier lieu, je ne sais pas qui sont ces auteurs underground que vous mentionnez : Shelton ? Spain ? C’est un peu commode de se contenter de généralités... Le dessin de Crumb est bien plus violent et sarcastique que tout ce qu’a pu faire Vivès, et ses réponses à Mouly montrent bien qu’il se moque de la réaction des gens. Je ne peux m’empêcher de constater que vous esquivez deux problèmes : le fait que Crumb ait été président d’Angoulème ( et que l’affiche qu’il a créée pour le festival ait été censurée ... ), et l’article de Mouly lui-même, notamment le chapitre " Crumb on women"... NB : croire que Crumb est "pipi-caca", c’est bien mal connaître les US en général, et les comics. Quant à ce que vous dites sur Bukowski, c’est totalement hors-sujet. Buk est un écrivain incroyablement raffiné et savant, admirateur de Faulkner et Bounine, et le réduire à l’image d’Epinal d’un écrivain chantre de la crasse et "adulte" ( ? ) est totalement réducteur. En gros, ce que je retiens de votre réponse c’est : Crumb a le droit, car il est UG, mais pas Vivès, parce qu’underground il ne l’est pas, lui.

                Répondre à ce message

                • Répondu par Milles Sabords le 17 décembre 2022 à  07:09 :

                  "Certaines artistes féminines de l’underground l’ont mis à l’index pour ses débordements sexistes et monomaniaques", qui vous parle de Shelton ou Spain ? Les prix, les jurys, ne passionnent que les aficionados, pas le grand public, sinon le lectorat BD serait plus vaste. C’est l’entièreté de l’œuvre d’un artiste qui m’intéresse, pas ses médailles. "En gros, votre réponse consiste à dire : c’est underground, donc ils ont le droit.", pas du tout, mais Crumb ou Vivès ont pondus des ratés, et le propre d’un artiste ce n’est pas d’être toujours génial car l’erreur est humaine, mais certaines erreurs font mal. Pour Bukowski, vous manquez d’audace : c’est aussi le chantre d’une certaine Amérique ; celle de la décrépitude sociale et sexuelle des paumés et des laisser pour compte, Buko n’aimait pas le beau, le lisse, le système et avait le délire stellaire, roi de l’outrance déglinguée, le doigt levé face aux conventions et à la sexualité déchaînée, pour ripoliner toujours plus la façade Hollywoodienne d’une société engoncée dans son puritanisme. Toute sa littérature s’est attachée à la marginalité, aux outsiders, au risque du sordide. Je vous conseille le formidable "Conte de la folie ordinaire" (1981) de Marco Ferreri avec Ornella Mutti et Ben Gazzara.

                  Répondre à ce message

                • Répondu par Milles Sabords le 17 décembre 2022 à  07:38 :

                  Il y a aussi l’album de Schultheiss « Folies ordinaires », Glénat 1985, un must pour qui aime l’œuvre de Bukowski.

                  Répondre à ce message

CONTENUS SPONSORISÉS  
PAR Kelian NGUYEN  
A LIRE AUSSI  
Actualité  
Derniers commentaires  
Agenda BD  
Abonnement ne pouvait pas être enregistré. Essayez à nouveau.
Abonnement newsletter confirmé.

Newsletter ActuaBD